Archives de catégorie : Mais que fait la police?

Catégorie No Lifestyle

Quand on crée son blog; on est mis dans une petite catégorie. C’est comme ca, les gens aiment bien les cases pour que tout soit bien rangé.

Un blog de maman ou de famille, souvent, on ne sait pas trop bien où le classer, alors il est mis d’office dans la catégorie Lifestyle. Bon, je ne suis pas contre, c’est plus vendeur que « blog de maman » o on est persuadé de trouver un tas de choses hautement intéressantes sur le dernier rôt de babychou….

Forcément « Lifestyle », ça fait un peu plus rêver. Soit.

Le soucis, c’est que ça ne reflète absolument pas la vérité de ce qu’est mon blog.

Je propose désormais qu’une nouvelle catégorie soit créée: la catégorie No Lifestyle.

Ouais, parce qu’un blog de maman, ça raconte surtout comment, depuis qu’on a des enfants, on a une vie sociale complètement décousue. La preuve, c’est que j’ai failli avoir un orgasme le jour où il y a eu erreur de casting et que je me suis retrouvée invitée à une dégustation de grands crus dans un des lieux les plus beaux de Paris, ce qui a beaucoup fait rire les blogueurs habitués à ce genre de soirée.

Une maman blogueuse, c’est invitée (quand c’est invitée) à des ateliers cupcake à 16h20 autour d’un bar à jus de fruit. Ça teste des couches culottes et ça reçoit des crèmes émollientes sans paraben.

Évidemment, ça nous intéresse. Aussi. Parce que quand on parle de sa vie de famille avec greffons, on parle aussi de tout ce qui s’y passe.

Mais ça prouve bien une chose aussi, notre vie sociale tourne et s’active autour de nos enfants. partout, tout le temps, ils sont là, comme des sangsues nous têtant le cerveau pour qu’oon ne vive que par eux.

Ce week end, nous devions partir à Paris, tous les quatre. Deux jours pour se balader dans le froid, faire un shooting photo, dormir chez des copains et jouer les touristes en famille.
Jeudi, je devais être déjà à Paris faire la mondaine avec d’autres copains blogueurs en buvant des coupettes et en rêvant devant de beaux paysages.

Et puis mercredi, pendant la nuit, j’ai entendu Clapiotte parler. Dans le doute, je suis allée la voir. Elle avait 38,5 de fièvre.

J’ai quand même pris mon train, rapport que Tony m’a bien dit qu’au cas où, il trouverait une solution pour la récupérer à l’école. Je n’ai pas respiré jusqu’à 16h30. Elle allait très bien. J’avais bien fait de partir, finalement.

J’ai fait ma blogueuse Lifestyle, j’ai ri, j’ai trinqué, j’ai discuté et je me suis couchée un peu tard.

A 8h12, J’avais un message de Tony, me demandant de rentrer en urgence, Clapiotte avait 40. Donc.

Normal. Pour une fois que j’avais prévu de passer un peu de temps « pour moi » dans la journée.

J’ai sauté dans le premier train et j’ai passé ma journée à  prendre la température de ma fille, sans arrêt, la faire boire, la déshabiller, l’occuper.

Et la nuit aussi. TOUTE la nuit. Après qu’elle soit montée à 41,3°c. Si seulement j’avais eu besoin de chauffer la maison à ce moment là, on aurait fait des économies.

J’ai passé le weekend habillée de la même manière, le cheveu terne et la même tâche sur le T-shirt, assortie à mes cernes de plus en plus creuses alors qu’on m’avait promis habilleuse, coiffeuse et emerveillement en famille….

Avec toute la déception que j’avais amassé (je vous passe les angoisses, j’imagine que c’est pas la peine de préciser), j’ai appelé mes amis pour les prévenir que nous annulions notre virée parisienne.

Ça tombait bien, leur fille avait 40 et ils n’arrivaient pas à faire descendre la température.

Non, vraiment, No Life(style), c’est une bonne catégorie pour un blog de maman je trouve. L’idée est à creuser, je vais proposer cette nouvelle catégorie pour els organisateurs des GBA, ça tombe bien, beaucoup de gens ne sont pas contents de cette catégorie qui regroupe trop de blogs hétéroclites. 

 

Les visiteurs

Toi! OUi! Toi qui passe ici pour la première fois, de temps en temps ou tous les jours. Qui es tu?

Que viens tu chercher? La belle aventure ou la belle des prés? (pardon, reste de poésie niveau CM1)

Je ne vous connais pas tous, mais sachez que la santé d’un certain nombre d’entre vous m’inquiète tout particulièrement. Et j’aimerai pouvoir, à défaut de vous guérir, vous éviter le désarroi de ne pas trouver de réponse à vos question…. La frustration le week end, c’est jamais bon.

Comment poser une ventouse sur un sein

Tout dépend de ta ventouse, en fait. Si c’est le type de ventouse qu’on utilise pour déboucher les toilettes, là, je pense que la réponse est très claire et évidente. Pour ce qui est des petites ventouses qu’on pourrait, par exemple, trouver sur des pares-soleil, là, il faut une surface particulièrement lisse. Le sein de la femme enceinte ou de la mère lambda ne sera donc pas forcément adapté, rapport aux fissures et autres vergetures.
Faut il préciser que l’utilisation de la ventouse sur le sein ne le débouche pas, qu’elle n’active pas la montée de lait et encore moins ne fait augmenter son volume (je parle en connaissance de cause).

Qu’est ce qui se passe dans l’espace

Là tout de suite, pas grand chose d’inhabituel, mais demain, y’a un certain Felix qui va se suicider en direct à la télé, mais avant, il voulait voir les étoiles… je te conseille vivement le spectacle si tu adores les émissions de TV réalité trash comme celles où on a pu connaitre un fameux FX.

Ma sour s’appelle cacaboudin.

Je ne sais absolument pas ce que signifie « sour », alors je vais traduire par « soeur », je fais ce que je veux c’est mon blog.
Donc, ta sœur s’appelle Cacaboudin. Tes parents doivent lire mon blog mais n’ont pas compris mon humour (c’est possible, on ne peut pas leur en vouloir). Finalement, on n’a pas appelé ma fille CacaBoudin, mais Clapiotte. D’abord parce que Cacaboudin, ca rimait avec bouquin et on voulait pas lui mettre des bâtons dans les roues dès la naissance. Et puis Clapiotte, ca rime avec Capote, et c’est pratique pour ne plus oublier.

J’ai suivi le lapin blanc

C’est un peu notre Graal à tous, ce lapin blanc. Si tu peux me contacter par mail pour me donner l’adresse de ton fournisseur d’hallucinogènes, je veux bien.

A bientôt vous aussi, lecteurs de mon coeur.

Bisous.

Tarés.

Soyez chics, votez pour ce blog qui rassemble tous les échappés de l’hopital psychiatrique de Sims City….

les nouveaux rythmes scolaires, on en pense quoi?

Hier, ma copine E-Zabel donnait son avis sur les rythmes scolaires qui allaient certainement nous tomber sur le coin du bec dès l’année prochaine.

J’adore E-Zabel, mais sur ce coup là, je ne la suis pas.

Non, moi, que les enfants aient droit à la semaine de 4 jours et demi, ça ne me dérange pas une seule seconde. En fait, ça me titillerait si ce jour était le samedi… quoi que le mari bossant ce jour là, finalement, ça ne serait pas si gênant pour nos week end à Megève en février. (Nan, c’est une boutade, Megève c’est très surfait, je préfère de loin la Baule)(huhu).

Mais là n’est pas la question.

Je m’en vais vous expliquer mon avis, qui n’engage que moi, mais que je trouve évidemment fort bon.

Mes enfants se lèvent tous les jours de la semaine à 7h30. 8h le mercredi pour les activités extra-scolaire du matin. Leur rythme n’en sera donc pas plus altéré, à une demi heure près, ils ne verront pas la différence, l’heure du coucher en semaine étant le même quoi qu’il arrive (oui, je suis un peu psychorigide sur les heures de sommeils), je veux dire par là qu’un enfant qui dort 11h par nuit, c’est un enfant qui dort bien et suffisamment, donc bon, je les couve, mais je tente aussi de me dire qu’ils ne seront pas plus maltraités 3 heures de plus le mercredi matin.

Il paraitrait que les enfants auront moins d’heure de leçons dans la journée. Bon, là, je tique légèrement, parce que récupérer son gosse à 15h30, c’est du domaine de la science fiction pour les patrons, et j’en viens même à me demander si l’éducation nationale n’a pas un pôle d’assistantes maternelles qui leur mettent la pression pour leur fournir plus d’heures. Au prix de la nounou, j’entends les dents grincer et je le comprends bien.

Mais si je ne me base que sur le bénéfice à l’enfant, là, je ne peux que m’incliner, parce que les enfants sont plus efficaces le matin dans leurs apprentissages, parce que si l’enseignement est étalé il est mieux assimilé, aussi.

Je sais, je conçois que ce « retour en arrière » puisse en faire frémir plus d’un, parce qu’un des parents avait posé un 80% pour cette journée, parce que l’organisation va être à revoir.

Mais je trouve que les questions qui se posent ne sont pas les bonnes.

Notre système éducatif est défaillant sur bien des points, et ce qui est certain, c’est que de ne rien tenter n’arrangera rien. Dire que rajouter une demi journée à leur semaine changera le tout, d’un coup de baguette n’est pas mon propos, mais de petits changements en petits changements, j’ai bon espoir (mais je suis une éternelle optimiste).

Je vais faire un truc qui m’agacerait en temps normal, mais si je me projette 25 ans en arrière (avec ma Dolorean), j’étais à l’école 4 jours et demi par semaine, de 8h30 à 16h30, avec cantine. Je pratiquais 6h de gym étalées sur la semaine, jamais le week end, j’y allais le soir, donc. Les devoirs étaient obligatoires et non, comme aujourd’hui, interdits (devoirs écrits, j’entends) et ils étaient faits.

Pour couronner le tout, mes parents étaient divorcés et ma mère, prof de tennis, avait des horaires complétement aléatoires et non adaptés à ma scolarité.

Je ne sais pas s’il est pertinent de comparer cette situation à celle de nos enfants aujourd’hui.

N’empêche.

Il y a 15 ans, je rentrais chez moi le soir SEULE à partir de mes 7 ans.
Je savais préparer mes affaires pour aller à la gym et je faisais mes devoirs toujours seule en attendant que ma grand mère passe me prendre à 18h. (oui, j’avais une grand mère cool, mais parfois, j’y allais aussi seule, et bon, on n’est pas obligé de faire faire 6h de sport à ses enfants non plus, ça fait beaucoup quand même). Pour le retour, les parents tournaient, chacun leur tour, pour ramener les filles au bercail.

Il y a 15 ans, ou même 10, en fait, on n’était pas aussi protecteurs avec les enfants, on leur laissait une autonomie qui n’existe plus aujourd’hui. Il n’était pas question de nounou, il était question de faire confiance et d’entraide entre parents pour certains trajets, en tout cas pour les Primaires.

Alors, non, je ne m’imagine pas laisser N°1 rentrer seul là demain, mais en fait, il en serait capable si je le lui permettais. Tout comme il est capable de gouter, de se doucher et de relire son texte seul sans que je lui demande. Ça ferait plus d’un probleme de résolu non? Oui, non. Je ne sais pas si nous sommes capables de reproduire le schéma que nous avons nous même vécu, toujours est-il que les arguments de parents disant que l’organisation POUR EUX sera compliquée sont, pour moi, irrecevables. Il faut juste se ré organiser, point barre.

Maintenant, si les journées de classe sont effectivement réduites, je dois bien avouer que j’espère FORTEMENT que « la suite » de la journée sera organisée. Activités artistiques ou sportives, mise en place d’une nouvelle organisation des MJC et autres clubs de sport… bref, si tout le monde se met au diapason, il est même possible que ça se passe bien.

Enfin, je dois bien avouer une chose aussi, c’est que c’est très franco-français de s’insurger dès que quelque chose bouge. Je suis pour qu’on tente le coup, qu’on dose, qu’on ajuste. certes, nos enfants sont les cobayes de cette nouvelle organisation, mais il en faut bien quelques uns qui payent les pots cassés pour les autres, à nous de les accompagner au mieux dans cette nouvelle aventure sans leur bourrer le crâne avec nos insurrections égoïstes de parents pépères dans leur propre rythme hebdomadaire.

Alors, vous vous sentez prêts pour la rentrée prochaine vous?

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Voilà, c’est fini….

« Mais c’est débile de faire ça »

Voilà ce que m’a dit N°1 lors d’une des plus grande discussion (juste avant « comment on fait les bébé » et « je voudrais pas qu’elle tombe enceinte »): l’existence du Père Noël.

J’adore cette histoire de Père Noël, de ses lutins, de ces cadeaux qui apparaissent par magie sous le sapin. J’aime l’ambiance, l’excitation, l’oxyboldine d’après repas.

C’est un tout. Et cette histoire de vieux bonhomme rouge et barbu qui ramène les cadeaux aux enfants, ça faisait naturellement parti du package. J’ai moi-même adoré y croire, j’ai été fière de savoir la vérité aussi et de rentrer dans le clan de « ceux qui savaient ». C’est donc sans me poser de question que mes enfants ont cru tout de suite au Père Noël grâce à nos planques secrètes et nos plans géniaux pour faire apparaitre les cadeaux en toute discrétion….

Mais voilà, sans le voir venir (enfin, un peu quand même), mon fils a grandit… et mûri.

L’an dernier, quelques questions apparaissaient à l’approche des fêtes, mais rien de très concret. j’y répondais en le faisant réfléchir: « et toi, qu’en penses tu? » était la parade parfaite pour lui faire comprendre que quand on veut y croire, on le peut.

Il y a quelques jours, il s’est figé devant moi: « je sais que le Père Noël n’existe pas ».

Sur sa mine, un air de me défier mêlé à de la fierté de savoir… et au fond, tout au fond, cette petite amertume.

Il m’a dit qu’il le savait parce que tout ça, c’était pas bien possible, livrer toute la Terre la même nuit, ça lui semble beaucoup moins crédible aujourd’hui (alors que les rennes qui volent, ça, ça n’a pas l’air de l’avoir dérangé). L’école, la rentrée au CE1 a bien dû aider pour le conforter dans sa découverte.

Mais ce qui m’a fait de la peine (environ deux secondes et demi), c’est lorsqu’il m’a dit:

« Alors vous mentez depuis le début? Mais à quoi ça sert de faire ça? C’est complètement débile! »

Après tout, j’ai eu ce que je méritais. Bon, deux secondes après, il me disait aussi qu’il était trop content parce que maintenant, il allait pouvoir nous aider à faire croire à Clapiotte…. Donc, soit il aime pas sa sœur pour lui faire croire des trucs pareils, soit, il n’est pas vraiment traumatisé par la nouvelle non plus. Je penche pour la seconde proposition.

Mais une chose restait encore à élucider pour lui: « Maman, la vidéo du père noël que je recevais chaque année, alors… c’est qui? »

Parce que chaque année depuis la découverte de ce site, je fais la petite vidéo du Père Noël personnalisée à N°1. A tous les coups, ça le bluffe, c’est très bien fait et quand on ne demande qu’à y croire, la magie opère sans soucis.

Quand je lui ai répondu de me dire ce qu’il en pensait, il m’a dit « peut être que celui là, c’est le vrai, mais qu’il a le temps de faire que des vidéos »…

Il y a des jours où j’aimerai tellement encore avoir 7 ans….

Lien sponsorisé et hautement conseillé

NOTE: si vous venez pour me dire que faire croire au Père Noël c’est le mal (le mensonge, l’infamie, toussa), je préfère vous prévenir que même pas en rêve je rentre dans ce genre de polémique. Surtout pour ça.

Le raté de la bonne mère

Quand N°1 est rentré à l’école, il avait déjà 3 ans passé, il était propre, il était prêt, et puis de toute façon, je bossais en entreprise, alors pas le choix, il a été directement mis devant le fait accompli: école, cantine, couchette et nounou à 16h30.

Tout s’était très bien passé.

Néanmoins, j’ai eu beaucoup plus de doutes avec Clapiotte.

Elle est rentrée en septembre, encore loin d’avoir 3 ans. Elle n’était pas encore propre (loin s’en faut), elle avait l’habitude de faire de longues siestes à la maison et pour couronner le tout, aujourd’hui, je bosse depuis la maison.

La solution était toute trouvée: en tant que bonne mère un peu stressée par son enfant qui lui échappe un peu trop vite, la décision était prise: on allait procéder en douceur.

D’abord, des matinées.

Clapiotte a adoré se rendre à l’école en même temps que son frère, un rien de fierté pétillait dans son regard pendant les trajets du matin et leur étreinte devant les escaliers qui séparaient la maternelle et la primaire me faisait fondre mon cœur de mère en chamallow.

Après quelques temps sans accident, j’ai décidé de lui faire faire la sieste à l’école, la date fatidique de son inscription à la cantine approchant, il fallait bien s’y mettre.

Une fois de plus, en douceur, elle a dormi et s’est amusée, comme tous les autres, au final.

C’est quand même le must de pouvoir se permettre une adaptation en douceur comme ça, la maitresse était ravie, tout allait très bien dans la meilleur des mondes.

j’étais à deux doigts quand même…..

Octobre.

Clapiotte est inscrite pour 3 jours par semaine à la cantine, mais je décide de lui faire démarrer, une fois de plus, par petits pas, elle n’ira donc que jeudi et vendredi, ce qui me laissera le temps de lui expliquer tout ce qui va se passer dans les prochains jours.

Oui, un enfant, on le prévient, on prend des pincettes, on ne joue pas avec sa sensibilité, on ne lui fait pas des coups de Trafalgar sans prévenir.

Aujourd’hui, 11h20, me voilà grimpant les marches menant à la classe de Clapiotte. Une classe remplie de petites têtes ravies de voir leurs parents les sauver de ce monde cruel.

Mais point de Clapiotte.

La maitresse me regarde d’un air étonné:

« Mais… Mme Cranemou, votre fille était inscrite dès aujourd’hui, elle est partie avec les autres, vous la récupérerez  à 16h30. au revoir »

Je suis repartie terrorisée à l’idée que cette petite fille que je couve et protège depuis le 4 septembre soit au milieu de cette cohue sans même avoir été prévenue, sans un mot, sans RIEN. A l’ancienne.

Sur le retour, sans enfant, au milieu de tous ces parents couverts de baisers baveux de retrouvailles, j’aperçois ma fille au loin, rigolant de bon cœur avec ses copains, en route pour la cantine, fière et heureuse.

Moralité: se prendre la tête avec ses enfants, c’est une perte de temps.

Je suis allée boire un café en terrasse pour mûrir cette réflexion, en bonne mère boulet que je suis.

l’enfant cet être mysterieux: mystère et tube de colle


Ca, c’est fait

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N°1 vient donc de rentrer en CE1.

L’an passé, j’ai eu ce petit pincement au cœur quand je l’ai vu franchir le seuil de la « grande école », mais cette année, ça a été beaucoup mieux. Je grandis, il faut croire.

Il faut dire que jusqu’à aujourd’hui, la scolarité de N°1 se passe plutot dans les clous. Il n’est pas super extraverti, mais il se soigne, il a ses copains, il est invité à quelques anniversaire et je n’ai eu aucune remarque quant à son comportement et à son travail.

Je m’estime donc faire partie des chanceux qui ne connaissent pas (encore) les soucis scolaires.

N’empêche, quelque chose me travaille depuis son entrée en primaire. Quelque chose qui m’échappe complètement, un mystère jusqu’alors insoluble.

Alors que la fameuse liste de fournitures est assez correcte dans la demande (des stylos bleus, des crayons, deux gommes, des feutres, une règle, un classeur), deux années de suite, je lis:

6 tubes de colle.

Et de rajouter « il est possible que nous vous en redemandions dans le courant de l’année ».

  6 tubes.

Pour une trentaine de semaines d’école.

Plusieurs hypothèses naissent alors de cette constatation:

Hypothèse N°1:

On nous ment. Les enfants ne font que des dessins et des arts plastiques. On l’a inscrit dans une école bobo qui renie l’enseignement par les mathématiques et la lecture et privilégie l’ouverture d’esprit en leur faisant faire des collages de maquettes en chantant des chants à penchant communiste.
Probabilité: 20%

Hypothèse N°2:

Les enfants mangent mal à la cantine, un petit croc dans un tube de Uhu pour caler le creux de 15h, qui n’a jamais été tenté?
Probabilité: 8%

Hypothèse N°3:

Les professeurs des écoles se font une collecte pour se faire des shoots de colle le lundi matin afin de tenir la semaine complète.
Probabilité: 59%

Hypothèse N°4:

Une maitresse, c’est bien connu, ça ne gagne pas super bien sa vie. Faire du deal de colle sur Le Bon Coin, c’est LE nouveau fléau de 2012.
Probabilité: 67%

Hypothèse N°5:

L’Éducation Nationale possède des actions chez Uhu et Scotch.
Probabilité: 2%… mais on ne nous dit pas tout!

Hypothèse N°6:

Le nombre de tubes de colle nécessaire a été calculé sur une base moyenne, prenant en compte les enfants ayant des bras en mousse qui dévisse le bâtonnet entier à chaque feuillet à coller. Évidemment, il se casse, et le prof, parce qu’il n’a pas que-ça-à-faire-non-plus-faut-pas-déconner, renonce à le remettre dans le tube et s’en foutre plein les doigts au bout de deux tentatives.
Probabilité: 87%

Hypothèse N°7:

Ils font des stocks pour le stand de pêche à la ligne pour la kermesse de fin d’année.
Probabilité: 92%

Hypothèse N°8:

22 enfants à faire taire tous les jours….
Probabilité: de 0 à 100% selon les journées.

Nous ne voyons pas d’autre explication


Y’en a qui ont tout compris quand même!

Merci à Electroménagère pour l’inspiration ;)

Tu pues le chat? bah je sais pas (cadeau)

J’ai un soucis d’odorat.

En soi, on s’habitue très bien à ne rien sentir puis, tout à coup, à être ultra sensible aux odeurs. Il y a seulement une chose que je regrette, par dessus tout, et ce n’est pas les odeurs de relan de lait, ni des couches au contenu atomique. Je n’ai pas de souvenir olfactif de mes enfants. Pas assez pour enfouir mon nez dans leurs cous et me souvenir de leurs petits poings fermés, leurs gencives édentées ou leurs cheveux si fins…

Pour ruser (parce que je suis trop maligne parfois), j’utilisais souvent des petits parfums spéciaux pour bébé, parce que ces odeurs là, je pourrai les retrouver, si un jour mon odorat se mettait à fonctionner correctement, ou quand il se met à re-fonctionner pour une raison inconnue pendant quelques heures…

Quand on a ce genre de soucis, ça nous dérange vraiment de re-sentir certaines odeurs. La moindre odeur de transpiration ou de mauvaise haleine nous donne la nausée, une poubelle qui traine a être ramassée dans la rue et pof, on ne supporte même pas d’ouvrir la fenêtre.

Mais les bonnes odeurs, on s’en shooterait, parce que ce sont celles-ci qui nous manquent. Les bonnes odeurs de cuisine, le parfum de maman… et le cou des enfants.

C’est avec un peu de cette addiction artificielle que j’ai accepté de recevoir le nouveau coffret Bébisol, et je suis ravie que mes enfants me rappelle chaque matin de leur en pschitter un coup dans les cheveux, le cou ou le T-Shirt (j’ai des enfants un peu bizarres), même s’ils sont un peu grand, j’ai le droit: j’ai du retard dans le snif de cou de greffon à rattraper!

Pour la peine, vous pouvez vous aussi essayer ce coffret composé d’un flacon de l’eau de toilette Arthur et Lola et de la peluche associée, avec en cadeau bonus une peluche géante Arthur et Lola (dimensions : 70x40x32 cm)

Pour cela, je vous laisse me dire en commentaire que vous participez.

Le gagnant sera tiré au sort. Vous avez jusqu’au 2 octobre pour jouer.

A votre bon cœur, vous pouvez partager ce petit concours autour de vous, vous pouvez toujours aimez la page facebook de Cranemou si ce n’est pas encore fait, vous pouvez dire à vos amis Lyonnais de venir découvrir Onlygones et aimer la page Facebook associée au passage (enfin, bref, me soutenir à bout de bras quoi ;) ).

Mais évidemment, je sais que vous n’oublierez pas de voter de toute façon… hein? (mais si, j’explique ici pourquoi faut voter… ou pas, pour ce blog tellement fantastique…huhuhu)

 

EDIT du 7/10/12 (pardon, je suis en retard):
La gagnante est Touwity
Bravo et merci à tous.
TRès vite un nouveau cadeau spécial Noël et un autre spécial femme (parce que zut à la fin, les mioches ca va hein!)

Ca s’passe comme ça chez Cranemou (l’éducation, tu l’as dans l’…)

Extérieur jour, sortie d’école.

« On va au parc, on va au parc? On va au paaaarc dis maman s’te plaiiiit »

« Non, on ne peut pas aller au parc ce soir, il faut que j’aille faire des courses, on a des copains qui viennent à la maison. »

Clapiotte et N°1: « Mais euuuuh »

« Non, je suis désolée, mais j’ai rien fait, rien de prévu alors là, faut qu’on fasse les courses et qu’on rentre »

N°1: « pfff, d’accoooord. Et tu vas faire quoi à manger alors? Un apéro comme d’habitude? »

« Je sais pas trop. je vais peut-être faire quelque chsoe de plus rapide. genre une quiche »

Clapiotte: « C’EST TOI LA QUIIIIICHE MAMAAAAN »

Trop d’humour tue l’éducation

Pour me soutenir face à ma dégringolade parentale, n’oubliez pas de taper 1:

 

La parité selon Clapiotte

Il y a peu de temps, je me suis un peu pris la tête en tentant d’expliquer mon point de vue à Marlène, rapport à ce que je pense de l’égalité homme-femme.

Loin de moi la volonté de faire débat ici, j’ai déjà parler vaccin et allaitement, je reçois encore des mails de haine à ce propos, je m’abstiens donc de retomber dans des débats houleux qui excitent les psychopathes nolife avides de me cracher dessus.

Mais je devais de préciser une chose, c’est qu’effectivement, par chez moi, l’égalité, la parité tout ça, bah en fait, on n’en parle pas, parce qu’il n’y a pas de problème. Zéro, nada, j’ai peut être de la chance mais voilà, autour de moi, homme, femme, le boulot, les gosses, tout le monde fait tout et c’est l’exemple qu’on donne nous aussi à nos enfants d’ailleurs… Bref.

Hier matin à l’école, alors que Clapiotte se précipite sur une mini table et s’assoit sur sa mini chaise pour faire des mini puzzle dans cet univers de moins d’un mètre, je tente de passer quelques minutes avec elle. Elle commence à me montrer la porte:

« Tu peux sotir maman tu pars c’est sini l’école pou toi »

« Tu me montres un peu ta classe avant? »

elle ne daigne même pas me regarder. pas trois ans et déjà la honte que sa mère s’intéresse à sa scolarité et squatte 5 minutes la classe.

Je sens que je dérange ma fille, je commence à me lever quand je vois le plus mignon des blondinets de la planete (j’ai le droit, on est tous très brun dans la famille) s’approcher de Clapiotte avec ce qui ressemble à des essoreuses à salade miniature.

« Bonzour Calepiotte, tu veux manzer? Z’es fait de la salade à l’oeuf »

Clapiotte lève des yeux outrés vers le garçon.

« Ah non non et non! é veux des pâtes moi. DES PÂ-TES, pas salade, beuk la salade. Va faire des pâtes! »

Et le petit garçon de s’exécuter.

met toujours le clique du jour qui va bien! merci beaucoup de votre soutien!

Jouer bille en tête… ou ruser?

Quand J’y pense, avec tout le temps que je passe sur mon ordinateur et sur internet, je pense qu’on peut parier sur la mort de mes rétines d’ici peu de temps.

Mais c’est comme ça, je suis complétement accro. Non seulement je ne sais plus trop si je tape sur mon clavier par passion ou compulsion, mais je ne peux m’empêcher d’être connectée en permanence. Autant vous dire que mettre le mode avion me fait l’effet d’une amputation.

 En fait, je suis connectée pour communiquer, pour travailler et pour jouer. Heureusement qu’on ne peut pas donner les bains virtuellement sinon j’aurais sûrement déjà franchi le pas.

 Si vous me cherchez, je serai certainement sur un de mes blogs ou mes pages et profils facebook voire sur les blogs ou facebook des copines. Par chance je ne suis pas assez accro à Twitter pour en finir définitivement avec le temps qu’il me reste. Et si jamais je travaille sur word, je décroche à la moindre notification de mail.

Je suis grave. Complètement foutue.

 Mais ce n’est pas tout. Je suis aussi branchée sur l’ipad, le soir, pour jouer à des jeux en ligne: je dessine, je compte, je casse des briques et j’ai même appris à jouer aux échecs (Presque) (enfin me demandez pas de jouer avec vous quand meme j’en suis pas là)

 De là à franchir le pas pour m’inscrire sur un site de belote en ligne, je pense que je n’en suis pas loin du tout, alors même que je n’ai jamais rien compris à un quelconque jeu de cartes à partir du moment où on m’a dit que l’As pouvait être la plus forte ou la moins forte, j’ai su que j’aurai un soucis de connexions neuronales pour saisir les nuances de ces jeux.

C’était pas faute de faire partie d’une bande qui squattait le café en face du lycée en balançant des tarots, belotes ou coinches… pendant que je sirotais un coca les yeux dans le vide intersidéral de mon incompréhension.

Les jeux de cartes, si je regarde bien autour de moi, ça me suit depuis toujours sans que jamais je n’ai pu comprendre quoi que ce soit.

Je pourrai profiter de la présentation qu’on m’a faite de Beloteenligne.com avec son blog, ses quizz, ses vidéos, ses BD ou encore simplement, ses règles et astuces pour ne pas paraitre bécasse au prochain apéro cet été. En l’écrivant, je reprends espoir mais je me connais trop bien pour savoir que mon cerveau se met en veille dès qu’on lui présente autre chose qu’une règle de bataille. Je ne sais même pas jouer à des jeux tout bêtes comme le Nain Jaune, le Trou du Cul ou le Huit Américain. Quant au poker, à part les jetons très jolis, j’ai rien compris non plus.Alors la belote… Remarquez, ca peut être un challenge pour ce site de me faire comprendre les règles!!!

Je suis perdue définitivement pour les jeux de cartes, je ne pourrai jamais boire un petit jaune en criant « re-belote » à l’ombre d’un arbre dans le jardin… pas plus que je n’irai m’inscrire dans un des nombreux clubs de passionnés qu’on retrouvera sur le site belote en ligne.com. Pourtant, vraiment, le sympathique propriétaire du site m’a donné envie avec son enthousiasme, alors j’avais envie de vous transmettre un peu de sa passion pour ce jeu de carte puisque chez moi ça fait défaut (mais c’est pas faute d’avoir essayé, je le jure), d’autant plus qu’il paraitrait que ses abonnés sont pour 55% des femmes entre 30 et 45 ans (je te vois sourire, toi, derrière ton ordi au bureau! Prise la main dans le sac! je sais tout)

Bref, malgré mes déficiences mentales avérées, peut être que l’un ou l’une d’entre vous se dévoue pour m’apprendre à jouer (avec de la patience) (beaucoup) (j’amène la bière) ou peut être avez vous une expérience similaire avec les cartes (ça m’intéresse de ne pas être la seule en fait)


Et toujours, on ne faiblit pas, c’est tous les jours (merci):