Archives de catégorie : Mais que fait la police?

Cher Google request….

Avec un titre comme « Si j’ai une sœur on l’appellera CacaBoudin », j’ai certaines requêtes google aboutissant chez moi des plus étonnantes. Ou sales, oui, surtout. Visiblement, pas mal de gens cherchent chaque jour comment faire mumuse avec leurs déchets organiques sortant de leur corps. Eurk.
Mais cette fois-ci, le même jour, voilà deux requêtes qui m’ont fait marrer:

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J‘ai suivi le lapin blanc: héhé, en fait mon blog, il est suivi par tous les élus dans Matrix, c’est ça la classe quand t’écris en 2.0!
Et sinon, tu l’a suivi, et il s’est passé quoi? Tu l’as attrapé? Vous avez fait des trucs? T’as rencontré Néo? Il t’a fait un bon thé?
Je veux tout savoir!

Comment poser une ventouse sur un sein?: Ça dépend foncièrement de ce que tu veux faire après. Quel est le but de cette manœuvre exactement?
Sache qu’il s’agit d’une augmentation mammaire, ça ne marche pas, j’en suis la preuve, on a même tenté le gonfleur pour pneumatique et la pompe à vélo, rien n’y fait. Le seul truc qui a marché, ce sont deux fois neuf mois de grossesse qui me faisait avoir les plus beaux nénés de la planète, enfin, des nénés normaux quoi. Pour la ventouse, donc, renonce.
Si c’est parce qu’il y a obstruction du lait, là, je peux pas t’aider, j’ai donner le biberon, et la seule chose que je sais faire, c’est désengorger une tétine

Mais où va l’monde ma pauv’dame, je vous l’demande?

Flash moi si tu peux!

Hier, je suis retournée me faire flasher le poil… jusque là, tout va bien (et ça fait toujours bien mal, merci)

Mais depuis 2011, une nouveauté est apparue dans le centre dans lequel je subis ma torture.

Une nouveauté pour NOUS faire plaisir, à nous, femmes, mais aussi à nos conjoints.

Un truc de dingue…

Attention, âmes sensibles s’abstenir (et en plus, les  photos sont toutes pourries, mais j’ai jamais dit que je voulais devenir espionne)

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Non, tu ne rêves pas, aujourd’hui, tout est possible, ton souhait se réalise ENFIN!

Et tu peux rajouter à ça, pour plus de bon goût, une petite fantaisie:

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Depuis, j’hésite… nan vraiment!


Alors? Tentées les copines?

Ne me remerciez pas pour l’info, j’aime être à la pointe de la mode et vous tenir informés, c’est tout!

Après concertation avec Tony, nous sommes aux regrets de vous annoncer que nous n’effectuerons pas le test sur moi-même… ;)

Je suis une princesse

J’ai la fâcheuse tendance à croire que je suis parfaite.
Alors que je sais pertinemment que ce n’est pas le cas. Je ne saurai l’expliquer, mais je suis quasiment sûre que c’est le cas d’une majorité de filles.

Par exemple, j’ai toujours raison. C’est un fait.
Même quand j’ai tord.

Ou encore, je comprends tout. Si, si, je comprends les moues boudeuses, les regards par en dessous, les tics physiques. Je sais ce que ça veut dire.
En tout cas je les interprète toujours.
Même si parfois (très rarement évidemment, je dois revoir mon jugement).

Mais surtout,, surtout, je suis une vraie fille cachée derrière un look de nana qui s’en fout.
A savoir, je ne fais pas caca.
C’est sale.
Je pète de la fraise Tagada mais ça fait le son d’un yukulele jouant Somewhere Over The Rainbow.
Bref, je suis une princesse, en somme.

C’est pour ça, cette nuit, je fût fort étonnée d’entendre mon N°1 m’appeler:

« Mamannnn! Mamaaaaaaaaannnn! »
(Merde mince 4 heure du mat qu’est-ce qu’il veut, rha ces gosses ce petit ange?)
« Oui mon chéri, j’arrive »
J’ai sautillé de mon pas enjoué jusqu’à son lit, légèrement émue par cet appel nocturne ne présageant rien de bon (Gastro? Otite? Pipi? Soif? Fièvre? Migraine?)

« Qu’est ce qu’il se passe mon cœur? »
« C’est toi qui ronfle comme ça? On dirait un ours, tu m’as réveillé! »

Les gens qui m’entourent sont des menteurs.
Et j’ai TOUJOURS raison!

CQFD.

Barbie
(Attention Barbie, y’a une oie qui veut se faire ton diadème!)

...




N’oubliez pas jusqu’à 15h aujourd’hui, une chancelière Lilikim à gagner, c’est là.

Et je n’ai plus trop d’espoir, me suis faite largement distancer par les scrapeuses et tricoteuses en tous genre (les blogs de mamans, c’est plus ce que c’était!), mais si c’est pas déjà fait, vous pouvez encore m’aider en cliquant sur j’aime sur ce lien là. 1 clic par compte Facebook (y compris ceux de vos enfants, de leurs amis, de votre mère et du cousin issu de germain par alliance). Après, j’arrête, je renonce (même si c’est jusqu’au 25).

Tu m’prêtes tes poils?

 

Aujourd’hui, j’ai testé pour vous: L’épilation Flash Laser qui t’éradique le poil en deux deux, plus communément appelé: l’épilation à la lumière pulsée.

Un cadeau d’anniversaire de moi à moi.

Autant vous avouez tout de suite, j’ai pas payé plein pot, hein, les billets sponsos sont loin de rapportés assez! Nan, j’ai la chance d’avoir des copines qui pensent à mon système pileux assez régulièrement (d’ailleurs, on parle même de mes poils le soir de Noël, en famille, alors même que ce n’est pas MA famille et que je ne suis même aps là d’ailleurs! c’est dur d’être moi, parfois). Et ces copines, donc, qui parlent poils entre elles, se sont rappelées que tout de même, j’étais pas la moitié de la soeur de Demis Roussos pour rien, et que limite j’avais pas besoin de legging l’hiver sous mes bottes. Et une d’elle étant inscrite à un site de « deals » communs (genre plus on est nombreux à s’inscrire, moins la prestation sera chère) m’a dégotté 5 séances aisselles/maillot pour 150 euros (après renseignement auprès de mon bourreau d’esthéticienne, j’ai su qu’une séance maillot/aisselle coutait 160 euros… on notera mon économie).

Je m’étais renseignée depuis un moment sur les méthode d’épilation rapide, non douloureuse et en générale TRES onéreuse, et la lumière pulsée, non seulement j’avais l’impression d’aller en boite de nuit, mais en plus, les (peu) de témoignage en disait que du bien.

« Ah nan mais c’est génialissiiiime quoi, j’veux dire déjà ça fait pas ml DU TOUT et puis en plus ça repousse pas, nan mais le rêve quoi » Mauricette, 22 ans.

« radical et sans douleur » Lucienne, 69 ans.

« Trop d’la balle » Briguitte, 43 ans.

J’ai d’abord voulu m’offrir un appareil que je pourrai utiliser chez moi, mais vu le prix + le fait que la lampe devait être changée au bout d’un certain nombres de flash (pas très grand, le nombre) + les avis pas vraiment tops à propos des résultats, j’ai renoncé.

Donc, me voilà dans un centre d’épilation flash. Wouhou, ça c’est cool, plus jamais de poils!

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Déjà, ça me plait, parce que la dame m’a demandé de bien vouloir venir rasée. Oui, la lampe marche sur le poil dans la peau (plus t’as des poils sous cutanés, plus la dame est en transe). Et moi, je vais pas souvent chez l’esthéticienne pour les épilations JUSTEMENT parce que j’ai honte d’avoir des poils (tu notes la débilité de ce complexe).

Me voilà donc apte à me faire flashouiller. On me met des lunettes comme dan les cabines UV et c’est parti.

« Ça va faire mal? »

« Noooon, un léger pincement »

Un léger pincement? Moi, j’ai fait des énormes bons sur la table, et plus ta peau est fine (et je t’assure qu’à certains endroits, ta peau est très fine), plus tu douilles en pleurant ta mère qui, en plus d’avoir des origines du sud, avait trouvé bon de se reproduire avec un spécimen mâle ultra velu.

En enlevant les mini-lunettes, j’avais le mascara qui avait coulé sous l’œil, genre, j’ai versé ma larmichette (nan, j’suis pas chochotte, ça fait vraiment mal).

Ça sentait légèrement le cochon grillé la dedans. c’était moi. Hummm… Et voilà la dame qui me tartine les parties maltraitées avec de la biafine.

« Votre vie peut reprendre son cours normal »

Après, à la repousse, les poils sont tombés. Truc de dingue. C’était l’automne dans ma baignoire. Dès la première séance, j’étais très contente du résultat (15jours après, en fait). Et effectivement, je confirme que quand le poil tombe, c’est pas douloureux du tout! Hum.

La deuxième séance m’a fait moins mal, mais j’avoue y être allée à reculons, vu le souvenir que j’en avais.

Bon, là, je vais très prochainement allée à ma troisième. j’ai pas vraiment plus envie, mais comme je vois une vraie différence, je me dis que ça vaut peut être le coup de continuer (pis de toute façon, j’ai payé).

Après, restera à savoir si c’est vraiment définitif (on me dit qu’il faut tout de même des séances d’entretien après)

J’ai qu’une chose à rajouter: Vive les imberbes et les bons plans!!!

Et parce que je suis lourde, si tu n’as pas encore cliquer, vas donc sur ce lien (et partage le, oui, tu peux!) et clique en bas de l’article sur le petit « j’aime »


Le plus grand snow park du monde

Mercredi, j’étais à Paris.
Oui, vous avez bien lu: MERCREDI.

Vous savez, le jour où, dans votre télé, on vous annonçait la fin du monde parce que la capitale était ensevelie. Pas vu ça depuis 1987, les parisiens. Bah pour le retour de la poudreuse sur leur pavé, j’étais là.

Une sortie hors de chez moi de blogueuses, ça n’a pas de prix, donc, j’ai pris mon manteau sous le bras, rajouetr une épaisseur à chaque centimètre carré de mon corps frileux, et j’ai tenté de pas suffoquer de chaud en sortant de chez moi pour rejoindre la gare.

Oui, parce qu’autant, à Paris c’était un remake d’un mauvais film catastrophe, autant, ailleurs, on était en train de siroter notre café en terrasse sous 17°c.

J’aime bien, la neige. Surtout à la montagne, mais en ville, j’aime bien quand même (surtout quand ce n’est pas ma ville). N’était-il pas agréable de pouvoir marcher dans les rues calmes? Bon, certes, je poussais des cris tous les deux mètres à cause des flocons gros comme des baobabs qui se jetaient dans mes yeux comme des âmes perdues ou quand je manquais de me vautrer tous les 3 mètres. MAIS, c’est tout de même étrange, l’ambiance d’une ville sous la neige. Comme si le temps était suspendu.

Pour ce qui est de l’organisation façon Beyrouth pour aider les parisiens à circuler, je ne vais pas trop me prononcer mais quand même, j’ai eu du mal à croire qu’on était quasi en 2011, là, et qu’on ne pouvait rien faire pour 20 malheureux centimètres… pas comme si personne n’avait été prévenu en plus… enfin…

D’ailleurs, les parisiens? Je comprend bien, hein, le truc de prendre sa voiture pour aller bosser tout ça… mais un petit coup de RATP quand on vous dit que ça va être le bordel…non? enfin, après, moi, ce que j’en dis hein… (je ne vise personne…surtout pas toi, enceinte, qui flippe grave quand tu prends ta bagnole, mais que quand même c’était super important de jouer à Luc Alphand pendant 4 heures en pleine nuit).

J’étais chez moi bien avant pas mal d’entre vous, malgré le retard de mon train, et très sincèrement, je vous tire mon chapeau, à tous ceux qui ont dû rester bloquer au boulot ou dans leur voiture… en espérant qu’il n’y aura pas de prochaine fois.

En tout cas, Paris sous la neige: c’est beau!


Je vous invite à voir les magnifiques photos de Pierre Morel et de lire l’article en cette occasion: ENORME!


Et vous? vous étiez où mercredi?

Le racketteur était trapeziste (part.2)

Nous en étions donc au commencement du spectacle. Les gars sapés de vestes rouges à gros boutons dorés avaient ramassé leurs bombes caloriques pour éventuellement nous les refourguer à l’entracte, les lumières s’étaient baissées, la voix off s’était tue (enfin).

Les tigres sont alors rentrés sur la piste. Trois magnifiques tigres, dont un qui avait dû bouffer le quatrième tellement il était énorme. Fail cirquesque: les tigres n’ont jamais voulu coopérer, le gros tigre se jetait systématiquement sur les bouts de barbac en bout de lance sans en laisser à ses copains, qui ne bronchaient pas, même pas face à Barbarella la dompteuse qui semblait exaspérée devant le manque d’entrain de ses élèves à dents pointues (je les ai vues, quand un d’eux c’est attaqué avec joie aux barreaux de la grande cage).

Bon, passons, ils ont finalement réussi, tant bien que mal, à les faire ressortir de la piste. A ce moment là, N°1 m’a demandé si ça allait toujours être comme ça… il faut dire que voir des tigres rien faire, on peut voir ça souvent au Parc de la Tête d’or.

Heureusement, Méga Jongleur est arrivé, il a tout de même réussi à faire tomber quelques quilles, mais son numéro de balles de jonglerie buccale était assez impressionnant, N°1 me criant que c’était génial, et moi lui rappelant qu’il était hors de question qu’il essaie de jongler avec les balles de ping-pong et sa bouche en rentrant à la maison.

Nous avons pu voir toute une horde d’animaux variés, comme des chameaux, qui m’ont permis de confirmer qu’un chameau n’a vraiment pas l’air intelligent du tout, des oies, qui avaient l’air tout aussi cultivées que les chameaux, et un numéro de vaches qui m’a ébloui. C’est vrai ça, j’ai jamais vu de vaches dressées, j’ai trouvé ça original et couillu de nous montrer des vaches faire les belles et nous saluer… certes, c’était moyennement gracieux, visuellement, mais c’était quand même sympathique. Quant aux cochons, je pense qu’ils étaient là pour représenter le côté clown du troupeau, ce qui a bien marché, soit dit en passant.

Ensuite, on a eu le droit aux trapézistes. C’est là que j’ai compris l’accent du mec qui nous avait placé. Il était Bresilien ET trapéziste. Ça doit pas payer des masses comme job quand même.
N’empêche qu’il m’aurait placé avec sa petite combi moulante et ses bras musclés, peut être que je lui aurais trouvé 1 ou 2 euros… il faudrait repenser les costumes!
Moi qui ai fait du trapèze (si c’est vrai, y’a même des photos ), oui, je me la pète, ben c’est super impressionnant, une fois que tu sais à quel point ton corps pèse lourd quand t’es là-haut et que tu te balances comme un singe et que t’as grave les chocottes quand le mec te dis « HOP » et que tu dois tout lâcher et lui faire confiance pour qu’il ne soit pas devenu miro pendant la nuit, parce qu’il faudrait qu’il te rattrape, et bien, le type. Bref, j’ai encore du boulot niveau trapèze, je vais m’entrainer à racketter les gens, déjà, puisque visiblement ça fait parti du taf.

J’ai pu aussi me rincer l’oeil avec les 4 Russes aux barres fixes qui étaient plutôt miamement fait de pectoraux (voir des photos chez Sonia). Pareillement, étant vieille gymnaste (j’insiste sur vieille), j’apprécie d’autant plus le spectacle, même si j’ai pu constater que N°1 avait l’air de trouver ça tout aussi impressionnant.

Je ne vais pas m’attarder sur l’entracte, puisque la bande son que j’adore a été remise et que j’ai de nouveau voulu mourir.
Ah si, tout de même.
Ils nous ont mis l’éléphant le plus vieux du monde (enfin, je théorise) au milieu de la piste, Barbarella s’est pointée avec son petit numérique tout naze et on nous a demandé si les enfants voulaient bien poser pour la photo SUR l’éléphant. N°1 a voulu y aller, nous avons donc fait la queue pour qu’il teste le dos d’éléphant très ridé. Sauf que. Je pensais que c’était vraiment pour faire plaisir aux enfants (naïve que je suis) et qu’après on prenait ou non la photo. Que nenni, arrivés devant la piste, le clown nous demande 10 euros pour passer (j’ai pas demandé le prix de la photo)… j’ai fouillé, je n’avais que 6 euros 42cents… nous sommes retournés nous assoir, moi m’excusant auprès d’un N°1 déçu déçu (mais à moitié soulagé aussi, quand il a vu de près l’éléphant). De loin, nous avons regardé les enfants se faire balancer et descendre aussi sec de papy Dumbo avec autant de délicatesse que pourrait avoir Rambo dans la jungle vietnamienne (ça se sent que Tony joue à un jeu de guerre sur la console quand j’écris?). Du coup on s’est bien vite remis de la déception.

Après l’entracte, un grand moment avec les clowns, j’ai même filmé N°1 qui rigolait tellement c’était bon de le voir pétiller.
Il a eu aussi le spectaculaire Zorro, des chevaux vraiment magnifiques avec dressage parfait, très beau moment.
Et enfin, le clou du spectacle, celui que N°1 attendait. J’avais vu ce numéro la dernière fois que j’étais aller au cirque et j’en avais gardé un souvenir magique (et bruyant). Je rajoute stressant aussi: une boule en fer dans laquelle ils font rentrer 5 motos les unes après les autres qui se mettent à tourner dans tous les sens, très impressionnant, j’ai frôlé la syncope quand la boule s’est ouverte par le milieu laissant 2 motos tournées toutes seules en haut, genre si elles s’arrêtent les gars sont morts (puisqu’ils tombent… si tu comprends pas ma description, encore chez Sonia, tu verras cette fameuse boule).

Voilà, nous sommes donc ressortis de là épuisés, au bout de 3 heures de spectacle, j’avais une migraine d’enfer mais N°1 était aux anges et en a parlé toute la soirée et le lendemain… j’étais heureuse, vraiment, de lui avoir permis de rêver et de rire avec tous ces artistes, et je ressors plutôt contente, malgré les petits inconvénients du cirque dont je ne me souvenais pas (évidemment, j’étais petite, je devais faire la tronche quand ma mère ne m’achetait pas le fanion, moi aussi!)

Et vous alors? Vous êtes déjà aller voir un vrai cirque (et encore, celui là, c’est pas le plus grand)?

ET C’est quoi votre numéro préféré? (et répondez pas le « 9 » comme N°1!)


Le racketteur était trapeziste (part. 1)

Pendant tout l’été, N°1 m’a bassiné, à chaque fois qu’on se baladait sur le port. Il faut dire que nous étions assaillis à coup de mini-camions maxi-haut-parleurs qui hurlaient:

 

« Ce soir, à 20h30, venez tous admirer les artistes du cirque Vandüst, ses chèvres, ses acrobates, ses clowns vous feront vivre une soirée inoubliable »

 

Et N°1 me réclamait à tous les coups: « mamannnn, dis….. on peut y aller??? »

 

Je lui répondais que non, que ça allait être bof-bof et que moi, voir 2 chèvres pelées monter sur un escabeau, ça ne me mettait pas franchement en transe, surtout pour 20 euros par tête. Mais évidemment, mon petit N°1 ne comprenait pas cette explication, alors je lui ai promis de l’emmener voir un « VRAI » cirque, sous un vrai chapiteau, avec des vrais clowns, des vrais athlètes et de véritables artistes. Et j’ai tenu ma promesse.

 

Ça faisait longtemps que je n’étais pas allée au cirque, j’avais ce souvenir de la poussière, du bruit et des rires, le souvenir d’être émerveillée. Je n’arrêtais pas de regarder le visage de N°1, scrutant ses émotions.

 

Note pour plus tard, si tu dois aller au cirque un samedi après-midi, venir bien 1heure à l’avance. C’est ce que j’ai fait, mais le tramway ayant son terminus à bien 15minutes à pied d’enfant du chapiteau, ça faisait plus que 3/4 d’heure d’avance.

Nous sommes arrivés par l’arrière du chapiteau, du coup, nous avons vu les nombreuses caravanes des artistes, puis les roulottes et les animaux qui étaient en train de se faire bichonner. Très sympa, si ce n’est qu’avant d’en arriver là, j’ai dû expliquer à N°1 pourquoi les 3 dames assises, là, étaient habillées avec des jupes si courtes, des talons si hauts, des seins si dehors…


Quel monde! N°1 est déjà en panique à l’idée que nous ne trouvions pas de place, mais si, après être passé sous le premier chapiteau, « le chapiteau de l’envie » où sont vendus dans le désordre les fanions, les barbe à papa, les ballons, les bonbons, les rites, les pop-corn, nous arrivons enfin à la porte du Grand chapiteau.

Un monsieur costumé nous vérifie les billets et charge son pote pareillement costumé de « nous placer ». Le jeune homme nous met tout au fond, sur le côté. Je fais la gueule, un peu, quand même. Toujours souriant comme s’il venait de nous donner LA meilleure place, le jeune homme me lance « Vous auriez une pièce pour le service? » toutes dents dehors, il a dû se brosser les dents avec le dentifrice des lions pour que ça brille comme ça!

Non. J’ai pas de « petite » pièce, là, je m’y attendais pas à vrai dire.

Il s’en va en disant quelque chose dans une langue que je ne déchiffre pas tout de suite, je me lève et me place bien en face de la piste, au milieu, non mais oh!

Pendant qu’on attend, 4 clones costumés fabriquent pop corn et barbe à papa à la chaîne devant nous. N°1 n’est pas fan, je bénie ma chance. Mais je n’avais pas prévu le couteau dans le dos du traitre clown, en bande son, un homme qui a l’accent allemand mais qui s’avérera être brésilien chantonne:

« Alors les enfants? vous êtes content d’être là? j’espère que vous avez tous acheté votre petit luminion. Alors, vous levez votre petit luminion, allez, allez, levez le, vous criez très fort, voilàààààà. Si vous n’avez pas votre petit luminion, le spectacle ne commencera pas vous savez? Courez acheter votre petit luminion dans le premier chapiteau, demandez à vos parents d’acheter le petit luminion »

« Le petit luminion » j’avais très envie de lui mettre où je pense, si vous voulez tout savoir. Pendant 40 minutes, j’ai été bassinée avec le petit luminion. Et aussi avec les fanions en plastique marqués « Cirque » dessus, avec une tête de clown tueur au sourire qui disait « j’tai bien eu ».

N°1 est sage, et surtout, averti qu’il n’aura ni luminion, ni fanion, parce que 2 fois 28 euros la place, je ne peux pas mettre 10 euros pour chaque chose que ce vilain jongleur nous demande d’acheter de manière si discrète.

Oui, j’ai dit 40 minutes, parce qu’il y a eu du retard. Personnellement, la magie du cirque c’était légèrement voilée grâce à ce harcèlement du porte monnaie. Pas pour N°1 et c’est le principal.

Le spectacle commence enfin, roulement de tambour, musique à fond, les enfants sont hystériques, les parents sont ruinés, mais tout le monde affiche un sourire radieux, la magie opère toujours et malgré, tout nous sommes sauvés.



A suivre…….

« Perdu de vue », « avis de recherche » et les autres

Jacques Pradel me manque. Sabatier un peu moins, j’avoue.
Sans rire, j’aurai bien besoin de leur aide à ceux là.
Je serais même prête à contacter Bataille et Fontaine pour qu’ils me fassent une grande surprise derrière leur rideau rouge.

Depuis l’adolescence, je n’en fais pas grand cas, je me dis que c’est la vie, que c’est comme ça, que le sport à outrance n’a rien dû arranger. J’effaçais le complexe avec de l’auto-dérision, facile et efficace.

Mais j’espérais, au fond. Il était courant d’entendre que les grossesses aidaient. Pendant, oui, effectivement. Et après N°1, tout est redevenu comme avant.

J’ai donc placé tous mes espoirs dans la deuxième grossesse, et c’était bien parti! Deux moi saprès avoir réussi à sortir Clapiotte de mon ventre, j’en étais encore à m’extasier devant ce que pouvait m’offrir la maternité (en plus d’un bébé qui désquamait grave).

Et du jour au lendemain, plus rien, nada, le néant. Moins qu’avant. Comme un creux, là, qui s’était installé et qui rendait mes bonnets trop grands, ma vision dans une glace un peu ridicule.

Alors, Jacques, je fais appel à toi, aujourd’hui:

Mes nénés ont fugué, retrouve les, je t’en supplie!

je suis déçue, vraiment, on m’a menti toute ma vie!

En Bretagne il pleut que sur les cons, ou le billet qui me vaudra un tas d’insultes

Qu’on se le dise, je suis plutôt une fille du Sud.
Un genre de fille qui marche à l’énergie solaire (on dira que c’est mon côté écolo), la lounche sur le nez et le cheveu qui reflète.
Dans une autre vie, d’ailleurs, je devais sûrement être une testeuse de terrasses de cafés ou de qualités de sable et d’indice UV.
Quand il fait pas beau, je fais pas la belle, j’ai le teint vert olive qui va avec rien et surtout pas avec ma bonne humeur qui se tarie à chaque couche que je rajoute sur ma peau.
Bref, avec le soleil, on est super pote, et là, tu vois, le mois d’octobre, d’un coup, il casse cette belle amitié… il y connait rien aux amis celui là! Le mois d’octobre, je suis sûre qu’il se sent super seul à force de pourrir la vie des gens comme ça!

Mais pour certains, il parait que j’habite dans le Sud (pour les gens « du Nord » qui me lisent, j’aimerai bien savoir où est votre limite du « Sud »). Donc, je pense à tous ceux qui habitent au dessus de Lyon et qui doivent naturellement se racler un temps bien gris, bien froid, bien humide, bien déprimant.

Je devrais me dire, que, contrairement à mon frère qui sens l’embrun dans sa contrée Bretonne, je suis super bien lotie.

J’y arrive presque, surtout quand mes préjugés bretons viennent à mon secours.

C’est vrai, j’avoue, j’ai un problème avec la Bretagne et la Normandie. Attention, je trouve ces régions très belles, surtout quand on lève pas la tête. Le parrain de N°1 est Normand, ma belle soeur Bretonne, vous voyez, vous pouvez pas trop m’en vouloir, je fais des efforts pour aimer mes voisins quand même. C’est juste que je dois pas avoir de chance, quand j’y vais! Il fait jamais beau, à tout casser, j’ai le droit à une rayon de soleil dans la semaine (un seul, ouais, j’ai compté).

Récemment, j’ai eu la joie de me faire un aller-retour en Haute Normandie pour le mariage de mon meilleur ami. Bon, c’est encore mon meilleur ami mais c’est limite imite quand même! Déjà, j’ai chopé la mort, forcément, mettre une robe par ce temps, c’était pas l’idée la plus lumineuse que j’ai pu avoir. Ensuite, ma robe, elle a pas aimé la pluie, ou alors cette pluie là n’aimait pas ce tissu, elle est toute moche maintenant.

Ou alors, comme mon frère (le traître) aime me le répéter quand je lui parle de crachin: « il pleut que sur les cons ». Je dois en tenir une sacrée couche, du coup, je me dis!


Photo Guillaume Lechat

Vous voulez que je vous raconte d’où ça vient ces préjugés? Bon, aller, peut être que vous m’en voudrez moins, après. D’abord, j’étais aller voir un film, Le Créateur, avec Dupontel. A l’époque, je sortais avec un pur Lyonnais made in Bretagne avec le prénom qui chantait les galettes au beurre salé et tout et tout. Et puis, bon, il était pas franchement marrant, pis surtout, il s’épilait, et sortir avec un mec qui a moins de poils que moi, ça me traumatisait passablement. Trop de poils tue le poil mais laissez en quand même un peu les mecs quoi! Donc bref, dans ce film, Dupontel dit « les Bretons, c’est cons et ça sert à rien (je l’sais j’suis Breton)« . Cette phrase est restée, l’amoureux est parti, fin de l’histoire. Mais depuis, j’ai comme un goût amer de cette Bretagne, ça peut gâcher la vision qu’on a d’une région, une histoire d’amour!

Heureusement, Tony est arrivé. Avec ses airs d’Italien et sa peau bronzée, j’étais bien en présence de mon Moi au masculin, un mec du Sudn un mec qui allait me réchauffer le coeur rien qu’en me regardant, ça chantait déjà les cigales, cette histoire.

Devine? Ouias, Mère italienne: check, père breton: check aussi! Pur souche, avec le prénom qui va avec et tout. Bah ils ont réussi à me réconcilier avec la région (mais toujours pas avec le temps, je ne m’y ferais jamais, je pense). Finalement, dans le Breton, y’a du bon… même si la phrase de Dupontel me hante, parfois, quand on en vient à se disputer pour une sombre histoire d’aspirateur…

Et pour vous montrer à quelle point je suis une repentie, je me suis mariée avec! Bon, il n’a pas le nom de famille bigoudin, mais je l’aurai fait, malgré tout, même s’il s’appelait Chouchen Kergrist, même si son père était le chanteur de Matmatah et même si j’avais dû me farcir les vacances à la Pointe du Bout, cheveux au vent et K-way intégré. Finalement, l’amour, c’est bien aussi!

Je m’excuse auprès des Bretons et des Normands, pour mes préjugés complètement gratuits, mais sachez que je me soigne… je vais même passer mon mois d’aout là bas… j’en salive d’avance! ;)

Et me dites pas que je suis la seule a avoir des préjugés sur certaines régions, hein? si? Qui a levé la main?

J’ai retrouvé l’extrait!!!


Quand les générations se confondent

Autant enceinte de N°1 ou même juste après, j’étais encore connectée à tout ce qui peut être tendance ou non, que ce soit en mode ou en déco… autant depuis Clapiotte; j’ai l’impression d’être devenue une ermite à vieux châle cloîtrée dans un couvent sans savoir vraiment ce qui ce fait en ce moment pour restée « in ».

Et puis, là, je dois dire que j’ai pris une claque.

Suite à mon dimanche « thé » chez ma mère, j’ai dû me rendre à l’évidence, je suis devenue une vieille avant l’heure. d’abord, je suis fatiguée tout le temps, et même si je sais bien que le temps de chioute et le froid qui assassine ma bonne humeur à grand renfort de cols roulés, (rajouter à ça quelques insomnies), je n’arrive pas à me sortir de cette apathie générale.

Je me suis donc pointée chez elle avec mon éternel jeans, mes éternelles chaussures et mon éternel pull noir. C’est en allant au toilettes (je profite qu’il y ai plusieurs yeux pour surveiller Clapiotte pour me poser tranquillement dans un endroit fermé à clé) que j’ai commencé à comprendre le regard accusateur de ma génitrice: un tas de catalogues de modes, de magasines féminins prônant telle ou telle couleur, mettant à l’honneur le it-chose de l’hiver. Ma mère connait tout de la mode 2011, alors que j’en suis restée au léopard version 1992. c’est déprimant de la voir me regarder avec pitié, même si elle n’a pas encore osé me balancer que j’étais vraiment mal sapée.

Et puis, elle fait autre chose, ma mère, de tendance. Elle tricote. Elle a ressorti ses vieilles aiguilles des années 80 pour les crocheter ensemble et produire de jolies petites choses pour Clapiotte et sa cousine. C’est même pas moche, le pire!

Heureusement, N°1 est toujours là pour me remonter le moral:

« Tu fais quoi Mamie? »
« Je tricote un gilet pour ta sœur. »
« Tu tripotes comme une vieille »

Voilà! prend ça! Non mais!