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Partir en France : un tour dans la Drôme au Camping du Domaine de la Garenne

Ok, j’ai jamais trop insisté sur nos dernières vacances parce que, déjà, j’en parle souvent sur le coup dans les stories Instagram, ensuite, parce qu’il est pas tout à fait impossible que je ne trouve plus le temps d’écrire ici depuis la naissance de Jackjack qui a une faculté assez exceptionnel pour faire disparaitre toute forme d’énergie de ma personne dès 7h du matin.

Saupoudré de Covid et de confinement qui ont parfait ce manque d’énergie latent, mon cerveau s’est mis en « OFF » depuis quelques mois, nous voilà donc au premier aout sans en avoir eu l’air, on pète de chaud, MAIS on est en vacaaaances !

Faudra que je vous parle de Dublin Berlin, l’Algarve, la montagne, la mer et tant d’autres choses mais cette année, l’été se passera en France, et heureusement, on est doté d’un pays regorgeant d’endroits merveilleux.

Aujourd’hui donc, laissez moi vous parler d’un camping à moins de deux heures de Lyon, dans la Drôme, Le Camping du Domaine de La Garenne.

Après ces longues semaines confinées, je ne vais pas vous cacher que partir en escapade sur un weekend était plus que bienvenue. Seul souci que j’y ai vu (en dedans de moi, tu penses bien que je ne dis pas ça à ma famille : « punaise, je vais donc partir 3 jours dans un mobilhome, à 5, alors qu’on venait d’être enfermé ensemble », j’avais la trouille qu’on soit à l’étroit au point de nous étriper après une nuit.

« On vous donne le mobilhome spécial famille » qu’ils m’ont dit, le staff du camping.

Ah.

Le mobilhome famille, c’est un mobilhome avec 4 chambres (oui 4 !) dont une spécialement équipée pour le bébé.
39m2 tout équipé pour une famille, avec 7 couchages.
Sur place, on a trouvé un lit parapluie (avec un vrai matelas), une table à langer, une baignoire bébé, des couverts et assiettes en plastiques, une chaise haute et même un pot et un réducteur.

Non seulement ça nous a permis de ne pas partir 3 jours avec une voiture pleine à craquer et sans se poser de question, mais en plus, chacun avait un espace personnel où dormir ou se poser.
Et j’ai beau adorer l’idée du camping, c’est certain qu’avec 3 enfant dont un bébé, c’est carrément le luxe de ne pas se poser de question au niveau de l’organisation.
Sans compter que trouver des logements pour une famille nombreuse (sans avoir à dormir les uns avec les autres), relève clairement du défi quand on regarde ce que proposent certains complexes hôteliers.

Évidemment, tout était nickel, propre et ultra fonctionnel, on n’a eu qu’à vider la valise et partir à la découverte du camping.
3 piscines, dont une chauffée et une pataugeoire nous ont permis de nous rafraichir et de découvrir que Jackjack était ascendant poisson.
Deux trampolines, des jeux, de la pétanque, un bar-snack, du ping-pong et des balades à faire directement depuis le camping. On était refait : les grands ont TOUT testé, le petit, presque, et le verdict fût unanime : VACANNNNCES !
Le cadre du Domaine de la Garenne est idéal pour les famille, le camping étant logé en pleine nature, on respire et on admire, le temps s’est un peu arrêté.

Ce weekend de déconnexion nous a permis de se remettre en selle pour la suite et de voir que Jackjack avait grandit et s’adaptait ENFIN à un peu de changement dans sa petite vie de pépère confiné.

On a pu faire quelques activités dans les alentours, en sachant qu’on avait déjà fait Facteur Cheval (gros succès pour les enfants). Des randos faciles à proximité nous ont permis de tester le porte bébé de rando qu’on nous avait prêté (gros succès là aussi), Oasis Aventura aussi, qui propose des parcours dans les arbres mais aussi un sentier dans les bois ultra ludique et familial. Bref… de quoi faire.

 

Plus d’infos :
Camping Domaine De La Garenne

« Kof kof » … Y’a d’la poussière ici non ?

Il y a tous ces billets de rentrée, de plus ou moins bonnes nouvelles, de ces enfants qui ont grandi, de ces cartables qu’on a rempli, de ces chambres rangées et ces cheveux bien peignés…
Et moi, je re-déboule sur ce blog après deux mois et demi de silence absolu, sans rien de tout ça.
Oui.
Je sais.

J’ai coupé.
J’en avais besoin, pour tout un tas de raisons (plus ou moins bonnes, certes).
J’ai réapparu de temps en temps sur les réseaux sociaux parce que bon, quand y’a une connerie à raconter, faut bien que je trouve quelque part où la noter.

Ça a fait du bien. Beaucoup.

Mais il est temps de revenir un peu par ici.
Et pour commencer, je vais te faire un résumer en image de ces deux derniers mois, qui ont été ponctués de plus ou moins courtes escapades, mais de beaucoup d’aventuuuuures.

D’abord, je me suis retrouvée à visiter Chenonceaux pour la 2ème fois de ma vie (alors que c’est le seul château de la Loire que je connaisse) un peu par hasard.

Je pense me reconvertir en guide, depuis.

J’ai aussi réussi à faire de la merde avec ma carte bleue sinon.
un matin, j’ai inséré ma CB dans une machine pour obtenir des tickets de métro.
Il faut savoir que la machine « n’avale » pas les carte. Je voyais donc bien la mienne dépasser de la machine.
Sauf que… j’ai jamais pu la retirer.
Genre JA-MAIS.
J’ai dû, au final, l’abandonner là, après avoir fait des acrobaties tout à fait inadaptées au lieu et à l’heure des faits.

Quand j’ai la poisse, je l’ai pas qu’à moitié, du coup, sur un trajet en voiture de plus de 900 bornes, j’ai aussi vécu ça :

On a aussi suivi la coupe du monde

On a aussi fait n’imp à la montagne alors qu’on n’était pas venu là pour souffrir OK !?

Pis on a visité un peu la Corse en mode wannagain à l’arrache (et je te fais un billet sur les bienfait de l’arrache prochainement)

Et aussi, on a fait du camping

 

Voilà.
Tu as fait le tour (ouais ok, plus ou moins) de mes aventures ces deux derniers mois.

Je reviens très vite avec des belles photos de la playa. Parce que y’a pas à dire, c’est à la rentrée qu’il faut les regarder celles-ci !

 

Quand j’ai joué à Miss camping dans le Var.

D’aussi loin que je me souvienne, je n’ai absolument rien contre le camping en règle général.
Je suis clairement du genre à préférer ce que les gens appellent « l’ambiance camping » que l’ambiance Jet Set de toute façon. De TRÈS loin. Faut dire qu’en général, on se marre plus franchement avec des gens en marcels sur un terrain de pétanque qu’avec des types qui ont les testicules moulés dans des costards sur mesure.
N’empêche, je n’avais malgré tout jamais remis les pieds dans un camping depuis les vacances post bac (il y a 10 ans quoi… hum).

A l’époque, j’étais partie avec ma meilleure copine dans une tente 2 places sur la Costa Brava. Globalement, on n’avait pas beaucoup dormi, on s’est fait beaucoup d’amis et on a appris à nos dépends que le camping connaissait aussi ses quelques règles du jeu du genre « ne mange RIEN dans ta foutue tente même si tu rentres à 4heures du matin et que tu serais capable d’engloutir ton poids en kebab sans quoi tu te réveilleras au milieu d’une armée de fourmis » ou encore « ne pars JAMAIS aux WC sans ton rouleau de papier toilette sans quoi tu devras attendre d’avoir un voisin de WC à qui demander son papier (en espanglais à peu presque)… Encore un peu plus ? S’il vous plait ? Encore un peu… voilà… ha non… encore… » ce qui reste deux expériences assez traumatisantes, pour différentes raisons (Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas un mini guide distribué à l’entrée des campings pour les nouveaux d’ailleurs).

BREF.
On avait beaucoup rigolé, peu dormi, j’avais trouvé ça génial et au final et pour un tas de raisons, je n’ai jamais eu l’occasion d’y retourner depuis.

Alors quand on m’a dit « Hey Cranemou ! Ça te dit de tester un camping ? Tu choisis le camping Sandaya de ton choix et voilà », bah j’ai dit « mais ouiiiiiii », trop contente de m’offrir une semaine dans le sud (déjà) et de revivre un peu de cette expérience trop lointaine.

Bon, j’ai vite compris que j’allais pas dormir dans une tente finalement, mais… bon… ça vaaaaa, j’ai grandi, j’ai vieilli, et ça fait deux mois et demi que je dors sur un canapé donc si tu veux, j’allais pas faire la rebelle et refuser un vrai lit.

STUPEUR.

C’est pas juste un vrai lit qui nous attendait, mais une sorte de lodge (j’imagine que ça doit être un mobil-home mais dans mon souvenir, un mobilhome c’était un peu basique alors que là, c’était carrément la classe).

Bouge pas, je te raconte en vrai.

On avait choisi de partir dans le Var, dans le Camping Sandaya Fréjus , à Saint Aygulf (près de Saint Raphaël, tu situes ?).
Je ne connaissais pas du tout le coin, ça tombait donc drôlement bien.
A l’arrivée, on a été super bien accueilli mais je ne suis pas dupe, je sais bien que quand tu viens en tant qu' »influenceur », ce n’est jamais « vraiment » pareil. Mais je reviendrai sur ce point à la fin.
La dame m’a bien expliqué comment fonctionnait le camping, m’a indiqué le chemin pour garer la voiture et rejoindre mon bungalow, m’a donné les clés.

Après cette route, on avait qu’une envie, c’était de balancer nos affaires à l’arrache et de profiter de la douceur sudiste pour boire l’apéro tran-quilles. Avec un nom comme « Sandaya Riviera d’Azur« , avoue que ça prête au farniente !

Je ne sais pas trop à quoi on s’attendait, mais on est resté quelques secondes interloqués devant le bungalow une fois arrivés.
« oh t’as vu on a carrément une terrasse ! », « Et une cuisine extérieure,  avec une plancha et tout ! « Hannnn y’a la clim quoi ! », « punaise mais y’a DEUX WC, ils te connaissent ou quoi ??!!! » (oui j’aime bien lancer des vannes, même dans l’excitation du moment). Bref, ébahissement de la foule générale, on était au taquet de l’émerveillement, comme deux gosses devant le sapin de Noël.

C’était comme ça :

Autant te dire qu’on a envoyé un message DI-RECT aux copains en vacances pas bien loin pour leur dire de passer une nuit ici et pouvoir profiter avec les gens qu’on aimait.

On a passé les deux premiers jours comme ça. En mode camping.
On a presque tout essayé : le terrain de pétanque (140 fois), les apéros trop longs, la piscine, les toboggans, les discussions interminables en chuchotant trop fort pour pas (trop) réveiller les voisins… Deux premiers jours de décompression absolue.
Il ne faisait pas bien beau, alors on profitait du reste. J’ai même fait… un tennis !!

Alors je me dois de te raconter un peu mon calvaire à ce propos.
J’adore le sport, mais bon, voilà, j’ai pris l’option feignasse donc je me laisse plus aller sur des transats que dans des runnings… N’empêche que j’adore quand même.
Lui, c’est pas qu’il aime ça, c’est genre un « mode de vie ». Sans ça il est pas bien, il a des spasmes et tout. Du coup, comme j’ai pas mon diplôme de secouriste, quand il m’a dit « viiiiens, on fait un tennis », j’ai dit « bah ouais » avec un engouement feinté (Actor studio 3ème dan).

J’ai voulu être digne, alors, j’ai couru, j’ai tapé, pis parfois, je soufflais aussi comme un veau mais bon, un jour j’ai lu que les filles étaient super sexy quand elles transpiraient.
Autant te dire que je devais être la bombasse du camping à ce moment précis, du coup.
Au bout de 30 minutes, j’ai abdiqué. De toute façon, il y avait un papa et son fils qui voulaient jouer.
On est rentré et j’ai croisé un genre de fantôme rouge écarlate et suintant devant le miroir.
Après investigation, c’était moi.
J’ai pas vraiment marqué des points au niveau du glamour ce jour-là, sois en certain.

Ouais, j’avais pas de tenue adaptée… ET ? Bah QUoi ?

Ce que je ne savais pas, c’est que ce n’était que le début.
Parce que niveau activité physique, j’ai été servie.

Il faut savoir que le Camping Sandaya de Saint Aygulf est quand même ultra bien situé.
A Fréjus, pas loin de Saint Raphaël, à quelques kilomètres de magnifiques petits villages comme Roquebrune sur Argens et à deux pas de l’Estérel, autant te dire que niveau paysage, tu as de quoi t’en prendre plein la rétine.
On a opté pour des randonnées.
Une journée à crapahuter dans l’Estérel, avec des points de vue magnifiques nous a rapidement donnés envie de marcher encore plus.


Si la couleur ocre c’est pas ton truc, passe ton chemin

Dès le lendemain, on prenait donc la randonnée qui longeait le littoral. Le départ se fait depuis le port de Saint Raphaël, c’était parfait pour nous.
« Pas de dénivelé » qu’ils disaient. Ouais. C’est vrai. En général, quand tu longes la mer, t’es… au niveau de la mer. C’est bien entendu sans compter sur les 472 000 rochers et marches qu’on a montés et descendus. Sincèrement, c’était magique. On s’est retrouvé dans des criques sublimes, seuls au monde (merci le hors saison), à écouter les vagues lécher les galets (je suis devenue poète au passage). Mes jambes lâchaient à mesure que les roches changeaient de couleur mais je le referai demain si on me demandait.
On a marché plusieurs kilomètres jusqu’à rejoindre la plage du débarquement, pas bien loin de la Calanque des Anglais.
Ne rate surtout pas ces coins là si tu es dans les parages ! Arrivés au bout, on était rincé, et il fallait rentrer.
On avait lu qu’un bus pouvait nous ramener, c’est pour ça qu’on avait marché tant qu’on pouvait.
Bon.


C’est beauuuuu hein ? Oui, je sais. Même moi j’admire encore les photos depuis mon retour…

Tu apprendras que le dernier bus passait vers 15h alors qu’on déboulait comme des fleurs à 18.
J’ai eu la merveilleuse idée de dire « bah on rentre par la national, c’est tout droit, on fera moins de kilomètres ».
Que nenni. Y’en avait donc au moins autant, sauf que c’était clairement plus moche !

A la fin d’une journée à marcher en bord de mer, outre le mal de jambes et les beaux souvenirs… Tu sais ce qu’il reste ?

Les coups de soleil. Ouais.

Après ces journées bien sportives, on y est allé plus mollo sur le dernier jour et on a juste profité du camping et des environs.

Maintenant, je veux repartir faire de la randonnée, je veux amener mes enfants dans un camping Sandaya tellement ça avait l’air aussi trop génial pour eux (y’a un club enfants, rien que ça déjà, ils marquaient des points.), je veux connaitre encore mieux la région, aussi. Bref, je crois bien que j’ai été un peu convaincue ET par le concept des campings Sandaya, ET par cette région (que je ne portais pas forcément dans mon coeur avant cette semaine)

POur conclure :

Ce qu’on a aimé :

– L’accueil de OUF. Parce que bon, faut savoir qu’on a réussi à casser un vélo (mais à cause d’un toquard en voiture qui m’est rentré dedans) et qu’ils étaient juste désolée pour moi. Mais comme je le disais au début, ça pourrait être parce que j’étais là en tant que blogueuse… sauf qu’en tant que sioux, t’inquiète que j’ai bien fait attention à comment ils étaient avec les clients « lambda », et que… bah c’était pareil. Ils étaient vraiment adorables.

– Le logement (en entier, oui), avec le coin terrasse, la cuisine d’été, l’intérieur moderne, les cafetières (capsules ou classique), lave vaisselle, grille pain et… Ce qui a beaucoup amélioré le confort. Sans oublier les petits kits avec sac poubelle/éponge/dosette de liquide vaisselle/torchon jetable (pour les gros nazes comme nous qui étions arrivés les mains dans les poches)

– Les activités proposées et animations (et le club enfant, même si j’avais pas les miens, je KIFFE quand il y a un club enfant)

– La région et tous les paysages de DINGUE qu’on a croisé.

– Les gens. J’avais dans l’idée que les gens du sud étaient un peu désagréables avec les touristes mais je crois qu’on n’a croisé aucune de ces personnes là…

 

Ce qu’on a moins aimé :

– Les moustiques. Sérieusement, c’est une plaie. Le pschitt couplé au truc qu’on faisait bruler finissaient par les éloigner mais bon… La région est littéralement infestée, j’ai les jambes qui ressemblent à une phase post varicelle même 3 semaines après (oui, je marque beaucoup, mais même).

– la météo.
Ouais, je sais, personne n’y est pour rien, mais c’est quand même ballot d’avoir eu autant d’averses sur une semaine dans le sud alors qu’on avait eu limite la canicule à Lyon les jours d’avant.

Voilà.
Vivement les vacances du coup, j’ai HÂTE !

 

 

 

Pourquoi on mange pour pas cher à Palma de Majorque ?

A vrai dire, j’en sais rien. C’est juste que ça sonnait bien titre et que c’est vrai qu’on mange pas cher à Palma de Majorque. Pour ce qui est de la raison de ce bon marché, c’est pas à moi qu’il faut demander (Rho ça va, ne faites pas comme si c’était la première fois qu’on vous incitait à cliquer avec un titre). Par contre, on va quand même parler bouffe. Ça devrait me faire pardonner.

Durant notre séjour à Palma (dont le pourquoi du comment est expliqué ici), nous avons pu expérimenter la qualité de restauration de Majorque. Autant vous le dire tout de suite, il y a à boire et à manger dans cette histoire (ce qui tombe plutôt bien).

Pour commencer, nous avons tout de suite pris le pli des habitudes espagnoles. Le temps d’arriver, de trouver l’hôtel et d’en sortir à peu près présentable nous a conduit à débuter les recherches de vivres vers 16 heures. Nous étions en plein cœur du vieux Palma, sur une place charmante face à l’église Santa Eulalia. Natacha n’ayant qu’un seul critère “Une terrasse !”, nous avons atterri au Café Plaça.

Cette facture est intéressante à plusieurs niveaux. D’abord on notera qu’on a pris une seule pizza pour deux (parce que 16 heures déjà et on pensait plutôt au dîner). Si vous voulez perdre 30 kilos avant l’arrivée de l’hiver pour être bien dans votre combinaison de ski, pensez donc à décaler vos horaires de repas en fait. Pour ce qui est de la pizza, on n’a pas pensé à la prendre en photo mais ce n’est pas grave parce que je l’ai retrouvée dans les courses en ligne.

Le soir, on a décidé de faire confiance aux guides, ceux que j’avais empruntés à la bibliothèque. On a choisi un peu au hasard et on est tombé sur “Bar Espanya”. On devait déjà être fatigués (il était presque 10 heures) sinon on se serait peut être méfié du nom de ce bar. Imaginez en France un resto qui s’appellerait “Bar français”, c’est un peu louche non ? Autant vous le dire tout de suite, on lui met quatre étoiles à ce bar de ruelle sombre : une étoile pour l’ambiance avec sa bonne musique et sa clientèle enjouée, une étoile pour le service parce que tout le monde était sympa derrière le bar et enfin deux étoiles pour les tapas qui enfin nous donnait l’impression de bien se trouver sur une terre hispanique.

 

 

 

On a pu avoir un bon aperçu des spécialités à goûter absolument si vous faites un séjour à Majorque. D’abord le pa amb tomaquét, un pain frotté à l’ail et à la tomate avec de l’huile d’olive accompagné de jambon ibérica. Ensuite la fameuse sobrasada que je qualifie, sans doute à tort mais ça vous donne une idée, de pâte de chorizo à tartiner. Ils l’ont servi sur un morceau de pain avec un piment vert mariné, un vrai délice. On aussi commandé des croquetas (2 de morue et 2 aux légumes) qui déchiraient. Enfin Natacha a pris un burger de gambas et là j’ai pas compris, je l’ai laissée seule avec cette incongruité.
Pour la soif, j’ai pris deux verres de Bla Bla Bla. Non que je ne me souvienne pas de ce que j’ai bu mais ceci est le vrai nom de ce vin majorquin, peut être en hommage à la qualité de ton discours (ou de ce que tu comprends) si tu finis la bouteille.

Sinon Natacha a bu de l’eau (si, si).
On en a eu pour 29 € et des cacahuètes à deux, on avait donc envie de faire la Ola (que tal ?) quand on a vu l’addition.

Bar Espanya, Carrer de Can Escursac, 12, 07001 Palma, Illes Balears, Espagne

 

Le lendemain on partait pour une expédition en vélo et on avait prévu environ 60 kilomètres de route. C’était donc plutôt une bonne idée que de s’arrêter un moment pour un petit-déjeuner conséquent. Il faut dire que c’est assez facile à Palma car ils aiment bien le sucre et le gras dès le réveil.


(oui, on s’envoyait des messages trop mignons de ce genre pendant le séjour alors qu’on était à côté)

On s’est arrêté près de notre loueur de vélos à côté de la station sur la plaça d’Espanya. Cet endroit semble être l’un des points stratégiques de la ville donc n’espérez pas profiter de la quiétude du petit matin cependant on a eu une bonne surprise avec le restaurante “La Parada” et j’ai enfin pu goûter l’ensaïmada, LA spécialité de majorque pleine de saindoux et de sucre. Natacha a préféré se rabattre sur une flauta crema qui est une recette … mexicaine.

Restaurante La Parada, Plaça d’Espanya, 6, 07002 Palma, Illes Balears, Espagne (pour le petit déjeuner, le reste on ne sait pas).

Le but de notre voyage en vélo consistait à pouvoir s’éloigner de la ville pour profiter d’une côte un peu plus sauvage, se faire dorer la pilule et trouver une paillote remplie de beaux majorquins qui feraient griller des poissons sur la plage.

A la place on a eu ça.

Vers 17 heures, à bout de forces et cédant à nos fesses qui se demandaient bien pourquoi on les obligeait à subir l’épreuve des poteaux alors que normalement c’est les pieds qui s’y collent, on a fini par revoir à la baisse nos exigences. En vrai, on n’avait plus aucune exigence. Ah si, Natacha voulait une terrasse !

Sachant qu’on avait perdu environ 3742 calories, on n’a pas hésité à prendre des patatas bravas. SI vous connaissez les potatoes des fast-food, vous visualisez assez bien le concept même si ici, l’huile d’olive prime. J’ai cru que j’allais défoncer la marmite tellement j’avais faim mais en fait ça ressemblait un peu à un miracle comme celui de la multiplication des pains. Quand je mangeais une patata brava, deux autres apparaissaient dans mon assiette comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus que j’ai prise à la fin de mon repas.

 

En rentrant le soir, on n’avait même plus la force de manger mais comme c’était notre dernière nuit à Palma, on a fait l’effort. On s’était en plus promis de trouver une place au Café Antiquari, un bar qui nous faisait de l’oeil depuis la veille. On a enfin pris un vrai apéro pour nous féliciter de ce #coworkBeach réussi et de nos efforts physiques. J’ai sauté sur la sangria, juste parfaite et réalisée devant mes yeux ébahis pendant que Natacha succombait à l’appel de la Guiness (il faudra donc un jour que j’explique le concept de spécialité locale à cette fille).

On était tellement prête à tout pour aller dans ce bar qu’on a accepté la place prisée des marches de l’escalier (spéciale dédicace à nos fesses).

Café Antiquari, Carrer Arabí, 5, 07003 Palma, Illes Balears, Espagne (il paraît qu’on y mange bien aussi).

Le lendemain, on devait partir assez tôt pour se rendre à l’aéroport. Autant dire que je me souviens même pas de ce qu’on a pu boire et manger. Comme on devait poireauter dans les salles d’embarquement, j’en ai profité pour acheter quelques dernières spécialités culinaires comme une sobrasada (en IGP) …

… et des Haribos Goldbären parce que ceux des Allemands sont meilleurs (les arômes naturels doivent y être pour quelque chose) et que là-bas on était quand même un peu en Allemagne, il faut l’avouer.

Sinon, pour la prochaine fois, si vous avez l’adresse d’une paillote avec de beaux majorquins qui font griller la pêche du jour pas loin de Palma, on est preneuses !

 

Cet article a été écrit par Séverine, Aka Electroménagère, mon acolyte de coworkBeach, je ne comprends pas du tout de quoi elle parle quand elle dit que j’ai un problème avec les terrasses et les commandes de tout sauf les spécialités. Vraiment. N’importe quoi évidemment.

Et elles inventèrent le #CoworkBeach

« Ouaaaaah, t’as trop de chance d’être freelance, c’est super, tu fais ce que tu veux, c’est génial ! »

Qu’est-ce que j’aime faire rêver les gens, si tu savais…
Parce qu’on va pas se mentir, être indépendante, c’est surtout pas mal la merde en vrai.

Par exemple, moi, en juillet et en aout, je bosse moyen moins, parce que mes clients sont en vacances. Du coup, en septembre, je commence le mois avec zéro, c’est génial et pile dans le timing pour pouvoir payer ma taxe d’habitation et ma taxe foncière, j’aime beaucoup.

Et puis il y a les fois où tu es malade et où vraiment tu peux pas bosser, mais comme t’es freelance et pas salarié, y’a personne qui t’envoie quand même un minimum pour vivoter.

Et ces fois où tu te retrouves à accepter bien trop de taf et à bosser comme un husky parce que « on sait jamais »…

Et puis freelance, c’est aussi le synonyme de solitude, un peu. Parfois, j’en viens à parler  à ma cafetière, c’est dire si je pète les plombs…
Du coup, depuis quelques mois (ou années, je ne sais même plus); on essaye de se retrouver une fois par semaine avec ma désormais coéquipière Séverine, rédactrice web également, histoire de se soutenir et d’éviter de parler à du sopalin.
Et un jour, au détour d’un 43ème café, elle me dit « et si on partait 3 jours quelques part, n’importe où, au moins cher ? »

Après, tout, c’est ça aussi, le freelance. Pouvoir gérer son emploi du temps comme on veut, et travailler d’où on veut si besoin.

On a dégainé le site Kayak et sa fonction « explore » et on a cliqué sur le billet le moins cher aux dates qu’on avait choisies.
Ca aurait pu être Dunkerque.
On s’est retrouvé avec deux billets allers-retours à Palma de Majorque pour 40€ chacune aller-retour.

Comme on éructait notre excitation et notre joie d’avoir de si bonnes idées et autant de chance, on s’est lancé un défi : 3 jours, 2 nuits, 150€. TOUT compris.

Voilà le résultat (pour UNE personne, hein, faut pas déconner)

– Billets d’avion A/R Lyon-Palma : 40€ (EasyJet)
– Trajet Lyon-Aéroport (aller) : 4€  (BlablaCar)
– 2 nuits en auberge de jeunesse (Hostel Fleming) : 55€
– Taxe de séjour : 1€
– Navette aéroport Palma A/R : 10€
– location de vélo : 9€ (Palma Lock and Go, Plaça d’Espanya)
– Visite Église : 5€
– Pause déj pizza/2 boissons : 6€
– Apéro : 2,50€
– Bar à tapas (tapas (plein) + 1 verre de vin + eau) : 15€
– Petit déj (Café + spécialité patissière bien grasse « ensaimada ») 2,5€
– Supermarché pré sortie vélo (eau/collations) : 2,50€
– Coca de survie pendant sortie vélo : 1,5€
– Pause déj : 1 plat + boisson : 7€
– Apéro : 5,50 €
– Collation du soir (histoire de) : 5€ (mais en vrai on se souvient pas très bien, on pense moins, mais on va mettre large)
– Trajet Aéroport-Lyon : 6€ (BlablaCar)

 

Et au total du coup ?

Et bah 177,50€, porte à porte depuis Lyon pour 3 jours et 2 nuits à Palma de Mallorca.
On a « un peu » dépassé le budget, mais je pense qu’on aurait pu économiser sur les nuits… sauf qu’on n’était pas encore tout à faire prête pour le couchsurfing, ni pour les chambres communes de l’auberge de jeunesse.
Bref…

On va être obligé de refaire pour rentrer dans le budget. TROP dommage !

Sans avoir eu l’impression de nous priver, on a vraiment rentabilisé notre excursion. On s’est aussi perdu, parce que c’est quand même la base, on a vu de choses magnifiques et d’autres moins cool mais on a beaucoup dit « Hannnn c’est trop beauuuuu », c’est que ça nous a plu.
Et donc, OUI, j’ai aussi travaillé un peu, dans l’avion et dans la chambre, donc TOUT est possible, en fait.

Le freelance c’est trop cool ?

Ouais. GRAVE ! (mais pas tous les jours, comme le reste quoi)
Mais surtout, on vient de nous prouver à nous-mêmes qu’on pouvait visiter des pays sans non plus se ruiner, et sans pour autant, non plus, faire les pouilleuses (parce que ouais, on n’a plus trop l’âge d’avoir le courage d’assumer ce qu’on assumait quand on avait 20 ans, en vrai…)

Et je te débriefe le voyage en question très rapidement, promis, tu vas rigoler !

 

 

Est-ce que tu viens pour les vacances ?

(Oui, j’aime utiliser ce titre à des fins purement vicieuses étant de te mettre cet air dans la tête pendant une semaine).

Je ne sais pas quoi faire pendant nos prochaines vacances. Celles d’été qui arrivent oui, voilà. Du genre, vraiment pas.

Enfin, si, on va emmener les enfants à la mer et faire 446 parties de beach ball, je vais creuser des trous qu’on transformera en bateau de pirate et en soucoupe volante et parfois, je prendrai sur moi pour aller me baigner avec les enfants, même si j’aime pas ça, que l’eau est trop froide et que j’ai, malgré mon grand âge, toujours pas réglé ce problème de trouille des poissons qui me frôlent les pieds pendant que je marche dans 15cm d’eau, comme si c’était chez eux !

Nan, je parle de voyage plus. En octobre, j’arpentais les rues de Porto en me gavant de streetart local et d’urbex à ciel ouvert et je me disais que bon, c’était sympa cette petite histoire d’aimer voyager mais que je pourrais commencer à en faire profiter toute la famille maintenant que les greffons sont suffisamment grand pour, au choix, se souvenir ET ne pas se plaindre des kilomètres avalés à pieds.

N°1 faisait un exposé sur les aurores boréales alors on a commencé à parler de l’Islande.


©crédit (sponsorisé par la magie de la vie)

Partir en voyage en Islande en famille, voilà qui serait vraiment chouette. Alors, bon, même si je ne suis pas fana du concept de partir « là où tout le monde va » (mon côté adolescente rebelle en opposition permanente qui ressort quand quelque chose devient trop médiatisé), à force de voir passer des infos sur cette destination et après en savoir plus sur les aurores boréales que sur la parentalité , je me dis que c’est un peu « the place to go » pour combiner découvertes, nature, rando et joie des greffons qui verront environ la quasi totalité des trucs dingues que la nature a à nous offrir.

Et puis je veux aussi revoir les habitants de cette île depuis qu’on a partagé des bières ensemble pendant les quarts de finale de l’Euro 2016.


©crédit

Je me suis donc promis ça. Avec eux. Pour voir du beau et imprimer dans nos rétines de nouvelles couleurs. Et pour Clapiotte qui se plaindra de trop marcher, je prends vos conseils en bonnes chaussures confortables !

Le temps, le temps, celui qu’on veut noôôtre…

[Billet en partenariat avec Bion3]

Vous avez remarqué que cette rentrée dure éternellement et que les grandes vacances, celles là mêmes qu’on attendait depuis 1 an il y a peu sont déjà bien loin ? Limite j’ai l’impression que le bénéfice de cet été à ne pas faire grand chose qu’à profiter du temps que j’avais devant mois (4 semaines de vacances tout de même) n’a jamais existé.
Tellement que j’en ai été très vite fatiguée,

Le gros ras le bol c’est installé bien plus vite que d’habitude cette année.
J’avais besoin de faire un vrai break, de prendre mon chéri sous le bras et de dire « viens on se casse. On va voir ailleurs si on y est ».
Et puis je n’avais pas le temps, j’avais beaucoup de travail, et puis encore des travaux à finir, le budget, et puis les enfants, même en garde alternée, je ne peux pas me permettre de faire n’importe quoi.

C’est quand même assez dingue le nombre d’excuses que j’ai pu trouver avant de me rendre à l’évidence pour la 3 millionième fois : prendre soin de moi, c’est d’abord m’écouter, écouter mes besoins, arrêter de repousser.

J’avais besoin de couper du travail, des travaux, de l’appart, de la routine de rentrée déjà bien trop ancrée.
J’avais besoin de voir mon chéri, que pour moi, loin des corvées de la baraque et de nos embrouilles à deux francs (pouah LA VIEILLE QUI PARLE EN FRANCS). J’avais besoin de faire quelque chose que pour moi, quelque chose que j’adore par dessus tout.

En vrai, j’avais le temps et de fausses excuses. Alors j’ai sauté le pas.

Quelques semaines avant, BION3 m’avait proposé de me rebooster avec Bion®3 Energie+ Effervescent.

Le but était de retrouver ma forme, réduire ma fatigue, en bref de me recharger et de pouvoir m’aider à gérer tout ce que j’ai à faire pour trouver l’énergie intérieure pour vivre mon #ProjectMe

#ProjectMe qu’est-ce que c’est ? C’est trouver la force intérieure pour accorder du temps à sa passion.
C’est dire « pense à toi » parce que quand on est femme, maman, on s’oublie sans arrêt et on est la reine de l’excuse. #ProjectMe c’est la plus jolie façon qu’a Bion3 de dire aux femmes de faire attention à elles et de faire vivre leur passion, malgré tout.
« Tu ferais quoi si tu devais penser à toi le week end prochain ? » a été LA question.
Partir découvrir un bout de Portugal avec mon chéri fût ma réponse.
J’aime les villes, j’aime y marcher des heures et les découvrir via le Streetart, m’y perdre, avoir mal aux pieds.

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Je n’avais jamais été au Portugal et rêvais de ça depuis un moment, ça faisait un an que nous n’avions pas pris le temps de traverser la frontière. « Porto ! » fût rapidement mon choix.

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On a à peine eu le temps de préparer notre arrivée sur place qu’on était déjà dans l’avion (de Lyon, il faut quand même savoir qu’il y a des vols hyper pas chers pour plein de grandes villes européennes). Continuer la lecture de Le temps, le temps, celui qu’on veut noôôtre…

la rentrée vs/ les moustiques en vacances : tu préfères quoi ?

Ca y esttttt c’est fini les vacances, sortons nous les doigts du … et retournons au boulot dans la joie et la bonne humeur, oui, celle-là même qui a disparu dès la seconde où tu as éventré ta valise sur ton parquet et qu’elle t’as renvoyé à la réalité des 12 machines à laver qui allaient s’en suivre, tout en t’aspergeant de cette odeur de monoï imprégné dans tous les vêtements.
Donc la bonne humeur : tu la retrouves, peut-être au fond d’une poche, tu te débrouilles, et tu te la colles au visage histoire que les collègues ne croient pas que tu viens de passer les 3 dernières semaines dans ton garage à ratisser ton plafond.

Ou alors, tu te souviens des moustiques. Au moins, tu regretteras un peu moins.

Moi, je suis partie au Cap d’Agde. Enfin, pas que, mais principalement. Et au Cap d’Agde, à part des gens tout nus aux mœurs quelque peu déviants, il y a les moustiques.
Mais pas le moustique de la ville, tu vois. Le vrai bon moustique qui te fait jurer que le napalm, en fait, c’est une super bonne solution et qui développe ton syndrome de la Tourette au niveau irréversible en moins de 24h
Des moustiques qui trouvent ça malin (et ça l’est, de leur point de vu, si tu regardes bien) de venir te piquer les chevilles à partir de 15h30. Pile avant que tu partes à la plage quoi. Un genre d’apéro avant que tu reviennes et qu’ils recommencent à sucer ton sang jusqu’à la moelle. On dirait des fanatiques de l’EFS les mecs.
Genre, ils supportent moyennement que tu n’aies pas jugé bon d’aller te faire prélever ton litre de sang dans le camion au bord de la plage, alors que toi, tu te disais juste, à la base, que donner ton sang avec un cubis de rosé qui coulait dans tes veines depuis la veille, c’était pas franchement faire une bonne action.

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Le moustique du Sud, il s’en bat les ailes du rosé. Il KIFFE. Il a été élevé au pastis et au rosé, donc ça l’arrange plutôt ce petit arrière goût qui le rend pompette.
Du coup, depuis quelques temps, il a invité aussi ses potes les moustiques tigres.
Le moustique tigre, c’est un peu le cousin relou du fin fond de la campagne, tu vois ? Celui qui parle fort, qui rit fort, qui est aussi alerte qu’un lamantin mort, qui est hyper lourdingue et qui te trouve tellement sympa qu’il te colle jusqu’à la fin du mariage de tata Lucille. A la fin, tu ne rêves que d’une chose : le napalm.
L’avantage avec le moustique tigre, par rapport au cousin du mariage de tata Lucille, c’est que tu peux VRAIMENT lui décrocher la tronche sans déclencher une guerre civile au sein de ta famille.

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SANS . DECONNER !

Donc les gars, ils déboulent en bande organisée sous ta table (note quand même qu’ils sont pas si cons et se mettent pas à découvert direct), ils te sucent tout ce qui dépasse (et non, c’est pas aussi bandant que la phrase veut bien le sous-entendre) et une fois que l’effet rosé s’active (et que, concrètement), de toute façon, t’as plus un cm2 de peau non piquée au niveau du mollet), là, ils se mettent à vouloir te piquer sur la gueule. Rapport à l’haleine aux sulfites, je pense.

Tu te mets à faire les gestes incohérents et spasmodiques d’un épileptique pour finir par mimer Jackie Chan dès que t’en as eu un.
C’est la guérilla autour de ta jugulaire, t’en viens même à te mettre des grosses gifles sans prévenir alors que tu dissertais  sur le fait de plutôt prendre un ou cinq kilos pendant les vacances.

J’ai TOUT essayé.

On a foutu des prises dans les chambres pour pas que les mecs pensent faire des after, on a bruler des bougies à la citronnelle, des spirales de la mort, on a acheté 150 produits différents en tout je crois. On est les bêta testeurs de l’éradication du moustique en fait.
Pour info, sur la terrasse, les SEULS trucs qui nous ont donné un peu de répits sont les sprays Cinq Sur Cinq tropique (le Cap d’Agde, ce nouveau territoire d’Outre Mer…) et le diffuseur portable Thermacell.

Chez Cinq sur Cinq, on avait le spray et le stick, hyper pratique pour tartiner les greffons sans le mettre un coup de pshitt dans les yeux et les rendre aveugles.
J’ai du coup découvert à la pharmacie (qui était devenu un peu comme ma deuxième maison et qui, grâce à mon budget anti-moustiques, pourra très largement réparer sa clim ET refaire sa façade extérieure en pétales d’or) qu’ils avaient même fait un répulsif anti UV en même temps, ce qui est pas con du tout vu que ces cons-sanguins de diptères (plus communément surnommés fils de flûte) se réveillent vers 15h.

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Je voudrais d’ailleurs m’adresser à Cinq Sur Cinq pour leur dire merci, hein, mais aussi leur suggérer d’inventer des lessives anti-moustiques, des gel-douches anti-moustiques et même, je sais pas, des steaks anti moustiques. Bien que sur ce dernier point, je doute un peu du franc succès, vu le nombre de fois où, telle une Blège (une blonde-belge, on dit Blège), je me suis touchée le bras couvert de produits pour ensuite porter les doigts fautifs à ma bouche (c’est dans ces moments là que tu te rends compte le nombre de fois où tu te touches la bouche, c’est presque dérangeant, j’avais l’impression de minauder en permanence comme une blogueuse beauté)(si ça se trouve je fais le duck-face pareil mais y’a pas d’anti-moustiques pour me le faire remarquer). Bref, c’est dégueulasse comme goût, il faut pas faire ça les gens (ils le disent, hein, de pas manger, mais je suis Blège, je répète).

Thermacell, c’est un anti-moustiques portable, lui. Comme une prise que tu mets dans la chambre, mais là, tu peux le mettre sur ta table de terrasse. Ca couvre environ 20m2 autour de toi, ce qui, on avouera, est largement suffisant, sauf si tu loues chaque année un manoir avec 18 hectares de jardinet.
On met une plaquette, un tube de… genre de gaz, on clique comme pour allumer le chauffe-eau (et on a peur pareil que ça nous explose à la tronche, tout en sachant que ça n’arrivera pas, mais on peut pas s’empêcher de cliquer frénétiquement les bras bien tendus à l’avant histoire d’être bien certain que « si ça saute », on sera manchot mais pas défiguré) et c’est parti pour 4h de tranquillité.

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Et je rigole pas, c’est très efficace.
Juste c’est franchement pas bien beau en fait. les gars, je sais que bon, à la base, c’est pour camper, et qu’en camping, on est capable de mettre des Crocs, donc ça devrait pas gêner, mais franchement, c’est vilain ce design hein…

Bref bref bref, voilà.
Maintenant, mes premiers boutons de début de vacances commencent à moins ressembler à des furoncles (je rigole pas, les gens m’ont demandé si je ne m’automutilais pas avec des cigarettes) et j’ai été plutôt épargnée par la suite (et les enfants aussi, soit dit en passant, c’est important, les enfants)

MAIS ça reste un souvenir traumatisant.
Du coup, je me dis qu’au bureau, avec la clim dans la tête, je suis pas si mal, finalement…. Non ?

Non.

Courage quand même !

 

Week end à Londres avec un enfant : on fait quoi ?

(Comment ça je suis longue entre deux articles ? Pas du tout, les enfants ne me mangent pas le peu de temps que j’ai en cette première semaine de vacances….)

Alors on en est là, Londres et ses plus ou moins bons plans, c’était dans le dernier billet.
Aujourd’hui, je vais vous raconter ce qu’on a fait, concrètement, durant ces 4 jours.

Nous sommes arrivés, avec N°1, 10 ans au compteur, le vendredi 13h et sommes repartis le lundi par l’avion de 15h (ce qui a réduit notre journée considérablement car en réalité, nous avons quitté Londres vers midi et demi pour être à l’heure à l’aéroport)(et acheter 3 milliards de chocolats format famille gourmande au duty free).

Vendredi :

On a commencé par trouver notre hôtel à Paddington pour y poser nos valises et sommes repartis directement. Pas de temps à perdre, on était plus qu’excité et le grand soleil avait fini de nous motiver.
Après un arrêt dans un pub pour un fish & chips pour une immersion immédiate, on a filé sur Piccadily Circus et alentours.
On a enchainé les grands axes (piccadilly, oxford circus et Regent’s street) en passant bien évidemment par Hamley’s, le fameux magasins de jouets sur 90 étages (au moins) avec des vendeurs de partout qui font des démonstrations de maboules. Avec un enfant (mais sans aussi), c’est un peu le passage obligatoire à Londres pour constater de la folie qui règne dans le coin. Après avoir testé tous les jeux possibles et rêvé devant les Lego géants en faisant les gros touristes, on a poussé vers la fameuse boutique M&m’s où on n’a rien acheté (SI, c’est possible) mais où on a bien halluciné du concept des murs colorés et du monde que ça pouvait drainer. Au passage, j’ai fait un crochet chez Uniqlo pour acheter un gros sweat doublé à N°1 vu que moi, je pars à Londres en oubliant qu’il y fait quand même quelques degrés de moins (même avec le soleil).

m&m's shop london

Hamleys london

Ça aura été les 3 seules boutiques du week end. Convaincre un enfant de 10 ans de se taper des heures de shopping, j’avais renoncé avant même de partir.
On a ensuite poussé la balade jusqu’au National Gallery (où je me suis abstenue de monter sur un lion pour la 1ere fois de ma vie, notez comme je grandis) où on a fait une pose au soleil pour boire un verre avec vue sur l’esplanade. Puis Trafalgar Square. On a longé WhiteHall Parliament street pour rejoindre Westminster en passant évidemment par le « Horse Guards ». Coup de bol, on a eu droit au petit tour d’un garde jusque devant l’entrée. on a refait les gros touriste en faisant des photos avec lui. C’était le premier jour on a le droit !
Le soleil commençait à se coucher quand on est arrivé à Westminster. On s’est pâmé devant les couleurs que cela donnait à Big Ben et on a pris 63 000 photos pour la peine. Comme on n’était « à peine » fatigué, on a traversé le pont de Westminster pour faire coucou à London Eye de plus près.
C’est à peu près à ce moment là que nos pieds ont décidé de faire grève.
On a donc rebroussé chemin jusqu’à l’hôtel pour manger dans le coin et se coucher comme des grosses loques lessivés mais heureux.

piccadilly trafalgar square london

people in London
Et puis les gens…

westminster big ben london

Samedi.

Samedi a été un peu particulier, parce qu’on devait aller voir Harry Potter, avec un rendez-vous aux aurores à Baker street, mais suite à un truc que j’ai pas très bien pigé, on m’a plutôt demandé de revenir le lendemain à midi. ce qui, sur le coup, te fout un peu les boules de t’être levée à 6h du mat, mais finalement, la journée fût plus que profitable.
On s’est tranquillement installé dans un café pour déjeuner et on a revu notre planning.
Ce jour là, on a fait… tout (ou presque).
De Camden à Brick Lane en passant par Hyde Park, Covent Garden, Greenwich et Tower Bridge , on peut dire qu’on a rentabilisé (ou dire qu’on est taré, aussi)
On a commencé par Camden Town. De bon matin, c’est très calme. Alors, certes, on n’a pas eu le droit de se baffrer au marché de Camden lock, mais la visite restait sympa, et j’adore toujours autant ce quartier, plein de couleurs, de gens bizarres et de trésors cachés. Le temps étant toujours magnifique, on a pu prolongé notre balade via le canal (Regent’s canal) un bon moment, en profitant du calme.

Camden Town

On a ensuite filé sur Covent Garden, mais N°1 n’a pas vraiment apprécier le côté girly de la chose, mis à part les spectacles de rue et l’expo temporaire de plusieurs dizaines de « Shaun le mouton » décorés par différents artistes, le tour fût de courte durée.

Covent garden balloons petillon design london
Pourtant Covent Garden avait de la gueule ce jour là, décoré par Charles Pétillon pour la Design London Week…

Il faut dire qu’il voulait plutôt aller vite voir Brick Lane. J’avais un peu peur de lui avoir survendu le concept car je connaissais le quartier plutôt de nuit et qu’il m’avait vraiment plu… mais en journée, aucune idée de ce que ça allait donner (ceci dit, je ne l’aurai pas emmené le soir hein, vue l’ambiance).
On a mangé là bas directement et on a avalé des kilomètres de murs pour admirer les streetartists. On en a vu en plein travail, on a vu des fresques dingues, on a décollé des stickers en guise de souvenir et on a voulu dépenser plein d’argent qu’on n’avait pas dans les boutiques vintage. C’était dingue.

Brick lane streetart london

streetart londres bricklane

On a ensuite filé sur Buckingham Palace faire coucou à la reine (en y allant, on a croisé un régiment de gardes à cheval, pour le plus grand plaisir de N°1… Et à ma grande surprise) puis direction Hyde Park où on a passé un certain temps à chasser les écureuils.

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On a finalement décidé de partir sur Greenwich, où nous sommes arrivés trop tard pour visiter le musée (ce qui est bien dommage, parce que j’en garde un très chouette souvenir). Faut dire qu’on a bien galéré pour y aller, parce qu’autant j’ai bien maitriser les lignes de bus en général, autant pour Greenwich j’ai trouvé ça hyper merdique. On a quand même pu admirer la vue depuis là haut et marcher sur le méridien. Et sachez que visiblement, c’est pas rien, pour un gamin de cet âge, de franchir « la ligne du temps ».

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Une fois redescendu, on a sauté dans un bus qui nous a fait traverser de vrais taudis, on a sauté dans la première bouche de métro qu’on a trouvé et on est allé voir le soleil finir de se coucher sur London Bridge et Tower Bridge en longeant la Tamise illuminée.

tower bridge londres

On a traversé l’un puis l’autre et on a tenté de chopper un ultime bus qui nous ramenerait à l’hôtel.
Alors, pour être tout à fait honnête, je ne sais absolument pas comment on a pu faire rentrer tout ça dans une seule journée, mais à 21h30, on ronflait bien en tout cas.

Dimanche.

Je vous rappelle donc qu’on avait Harry Potter à midi (j’en parle dans l’article précédent) et que le petit sorcier allait nous prendre toute l’après midi. On a donc opté pour un tour sur Portobello Road et un petit déj à Notting Hill avec visites des boutiques de brocanteurs où on a trouvé des petites merveilles en terme de bouquins.
On s’est rendu ensuite tranquillement à Baker Street pour saluer Sherlock Holmes et nous sommes montés dans notre navette pour voir Harry.

portobello notting hill londres
baker street sherlock

Lundi.

Il ne nous restait que la matinée et j’avoue que vu ce qu’on avait déjà fait, j’étais un peu à cours d’idée. C’était sans compter sur le nombre de musées sur place.
Vous notez que je n’en avais pas fait jusque là. Simplement parce que, pour la première fois de ma vie, il a fait soleil tout au long de ce week end prolongé et que voir Londres ainsi n’est pas donné à tout le monde. J’ai donc préféré opter pour de la visite de ville pure, laissant les musées aux prochaines escapades de N°1… Il aura le temps d’y retourner.
Donc, musée. Musée des sciences pour être précise. Juste avant que ça ouvre, on est allé redire bonjour aux écureuils dans Hyde Park, juste devant le Albert Memorial (beaucoup moins d’écureuils le matin sous la rosée, pour info). On a aussi un peu bloqué sur le Royal Albert Hall quand même, parce que… il se pose là celui là dans le genre !

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Coucou les gros touristes !

Concernant le musée des sciences, j’avoue que je regrette un chouille mon choix (c’était ça ou le Natural History Museum). C’est un musée hyper sympa sur toute les parties interactives. N°1 s’est réellement éclaté on a pu faire milles expériences (genre, on a écouté de la musique avec nos dents tu vois), mais j’avais oublié que la partie expo était pas franchement intéressante pour les mômes (du coup on l’a passée à toute vitesse).
On a réussi à se perdre quand on cherchait le vestiaires où on avait laissé nos sacs à dos (genre VRAIMENT on était perdu, j’ai dû demandé 3 fois mon chemin, je comprenais plus rien).
Et voilà, on était sur la ligne de métro nous ramenant à l’aéroport.

C’était terminé.
Nos pieds nous ont remercié d’en rester là, et j’ai ramené un N°1 plus qu’enchanté de son séjour.
Et pour le top 3 d’un enfant de 10 ans à Londres, les gagnants sont :
– Harry Potter
– Les écureuils de Hyde Park
– Brick Lane
Mais globalement, à part Covent Garden, il a kiffé et validé son premier vrai voyage !

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Et la petite carte qui va bien avec c’est là :

Week end à Londres avec un enfant (et Harry Potter, aussi, un peu) : l’organisation et les bons plans

En bonne mère que je suis, j’ai fait rater l’école à N°1 dès la troisième semaine de rentrée. Mais c’était pour la bonne cause : un week end à Londres, featuring une visite des Warner Bros Studio pour voir de plus près Harry Potter… Je vous avoue que faire Londres avec un enfant de 10 ans, j’appréhendais un peu, parce que je n’avais pas trop envisagé Londres sans participer aux afterwoks dans des pubs tous les soirs. Mais en fait, c’était carrément génial et pour la peine, voilà un « petit » résumé de notre périple de 4 jours (au passage, un gros merci aux Aéroports de Lyon et Lyon citycrunch qui nous ont permis de voyager sur British Airways, c’était bien cool)

 

D’abord, on s’est OR-GA-NI-SÉ :
Les transports :
J’ai acheté un plan (récent, les miens étaient un peu datés) et une Oyster Card chargée avec 30£ sur VisitBritain, le site de l’office du tourisme de Grande Bretagne. La Oyster Card m’a permis de voyager (principalement en bus, certes, c’est moins cher et bien plus sympa pour voir la ville) pendant ces 4 jours, sans avoir eu besoin de la recharger une seule fois (ils doit rester 2 ou 3 £ dessus). Les enfants de moins de 12 ans ne payent pas les transports en commun, ils passent avec nous par les portiques. GROS bon point, vu les dépenses dingues sur place, c’est toujours ça de pris (de pas dépensé en tout cas).
Faut juste s’y prendre à l’avance, ici, ça a mis bien 3 semaines à arriver chez moi (soit l’avant veille de mon départ, j’ai eu chaud !)

Le logement :
« Les Airbnb c’est ce qu’il y a de moins cher c’est top »…. Hum… J’ai pas vu de grosse différence avec les hôtels hors de prix à la nuit moi. Du coup, je me suis rabattue sur le Easy Hotel de Paddington (il y en a un à Victoria, aussi), très bien situé et desservi. En s’y prenant assez tôt et selon les dates, on peut payer 34£ la nuit pour celui de Paddington (35 pour celui de Victoria) ce qui est VRAIMENT bon marché pour Londres. Dormir à Londres pas cher, c’est un vrai luxe. Les hôtels Easy Hotel ne servent ni petit dej, donnent en général qu’une seule serviette, proposent de toutes petites chambres (si tu prends une chambre « handicapé, c’est un chouille plus grand, mais moins pratique pour la salle de bain) et sont pas terriblement bien isolés au niveau du bruit du voisinage MAIS c’est propre, on a des toilettes et une douche dans la chambre avec gel douche et shampooing et le personnel est super sympa et serviable (le monsieur m’a prêté un adaptateur et m’a présenté au type de la supérette d’à côté pour que je puisse en acheter un sans me faire arnaquer). (Oui, je suis organisée, mais j’avais pas pris le bon adaptateur, faut pas déconner).
A ce prix là, t’as pas le wifi hein, rêve pas. D’ailleurs ils font pas ta chambre non plus pendant ton séjour sache le.

Les « valises »
Sur 4 jours, pas besoin de partir avec 12 valises. On a pris chacun un sac à dos où j’ai soigneusement roulé fringues de rechanges, affaires de toilettes et une petite serviette en rab. Une bonne paire de baskets chacun un un seul jeans. pari risqué avec un enfant mais tant pis, je ne voulais pas être encombrée pour pouvoir me balader avec si besoin. et puis ca coute un peu moins cher, aussi, quand tu laisses un sac a dos aux vestiaires des musées plutôt qu’une valise ou deux !

Manger à Londres
J’avais souvenir que manger à Londres, c’était plutot abordable.
C’était surement parce que, seule, je vais plutôt manger sur le pouce ou dans des restos chinois ou indiens bon marché. Alors qu’avec un enfant de 10ans, t’as besoin de faire un peu des vraies pauses et que chinois/indiens, gustativement, ça passe encore moyen à cet âge.
Du coup, tu manges des burgers dans des fastfood (dans les 10-12£ à 2) et tu mixes avec des restos de chaines genre Garfunkel ou encore des Pubs, histoire que ta progéniture ne passe quand même pas à côté des traditions british, pour manger un fish & chips plus gros que lui (et le finir, si si, c’est possible) (compter dans les 15£ par personne).
Ne déjeunant pas le matin personnellement, on se faisait un café et lui un muffin-jus d’orange dans des cafés du coin pour pas très cher. Sauf une fois où j’ai voulu lui faire gouter un VRAI petit dej anglais avec les œufs et compagnie, qui a couté plus cher, évidemment, mais il a adoré (j’ai donc eu raison de lui offrir ça le dernier jour : MALYNX !)

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Plus grasse la vie !

La connexion
T’es blogueuse et t’as pas de réseau ? Non mais allo ! (comment ça cette blague est trop vieille ?).
Dès mon arrivée à Heathrow, j’ai trouvé un stand (Lebara dans mon cas) où une jeune femme m’a gentiment vendu une carte SIM avec 2Giga de Data (25£), ce qui m’a permis de pouvoir communiquer avec mes proches, de poster des photos qui foutaient la mort sur mon Instagram et SURTOUT d’avoir accès à Google Map en permanence. Un vrai investissement intelligent en quelque sorte !

Harry Potter au Warner Bros Studio
Et un rêve de réalisé pour N°1, un !
Alors que ce soit bien clair : ça coute UNE BLINDE de faire cette expo. Genre vraiment (168 euros à deux plus exactement. Oui oui, tu as bien lu). ET ça te prend une grosse demi journée. Compter 2h de bus aller, 2h retour. Oui oui tu as bien lu encore. Et 3h sur place environ (je pensais qu’on irait plus vite… mais en fait… non, on a bien rentabilisé les 3h, sans être lents en plus).
Et c’est bien Harry Potter ?
Pour le prix, j’aime autant te dire que tu sers un peu les fesses en arrivant et tu pries pour ne pas avoir investi dans un truc pourrave.
Mais en fait, c’était très chouette (bon, sincèrement, si t’es pas fan, garde tes sous hein).
D’abord, ton voyage en bus passe relativement vite avec, évidemment, Harry Potter en diffusion tout le long et un accueil plutôt sympa à l’entrée du bus. On te file tes places à ce moment là avec le créneau horaire que tu avais choisi sur internet (si jamais, sur Vente-privee, parfois, ils font des ventes, checker avant de commander sur le site officiel Warner Bros StudioTour est donc une bonne idée)
Sur place, tu fais un peu la queue à l’entrée, mais globalement ça va, c’est pas foufou non plus.
Il y a un vestiaire à l’entrée si jamais, et ils fournissent des « passeports » aux enfants (ou à toi, si vraiment t’es comme un dingue) avec une sorte de jeu de piste assez cool dedans (en anglais donc, par contre).
Tu rentres ensuite dans une salle de cinéma. Genre à 70 personnes environ, ce qui est parfait, parce que du coup, tu fais la visite avec « seulement » ces gens là, et ça permet de vraiment bien tout voir, de participer aux activités et de prendre des photos sans 110 clampins devant toi. Ça rend la visite hyper fluide et agréable, un des très bons points de l’organisation de cette expo.
Sur place… bah… Tu vois des tas de trucs des films : décors, effets spéciaux, explications, jeux interactifs, c’est l’éclate totale pendant 3h. Même qu’à un moment, tu crois que c’est fini… et non, en fait ça continue.
L’ambiance est très bon enfant, tout le monde est là parce qu’il kiffe, les gamins sont des gamins de fans trentenaires, c’est du grand n’imp au niveau des fringues des gens qui se croient à Hogwarts (Poudlard), tu montes dans le train en passant par la plateforme 9 ¾, tu fais du balai volant dans Londres, tu toques à la porte du N°4 de Private Drive, tu fais des selfies devant le miroir du Riséd (Mirror of Erised), tu conduis la bécane de Hagrid et tu bois de la Butterbeer (écœurant, une pour 4, c’est largement suffisant). BREF, on s’est marré et on a passé un super moment, hors du temps, avec plein de magie et des tas de souvenirs.

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Comment ça on a tous les deux 5 ans et demi ? Je comprends pas….

Du coup, je regrette pas du tout (et j’ai attendu pour en parler justement parce que je ne savais pas si, après coup, je n’allais pas regretter, malgré le bon moment. Et bien non, je ne regrette rien)
Petit bonus, après le petit brief dans la salle de ciné du début, tu te retrouves devant les portes du Grand Hall. Ils ont demandé si c’était l’anniversaire de quelqu’un, j’ai poussé N°1 à y aller (après tout, c’était le cadeau d’anniv de ses grands parents, hein, donc c’est pareil). Il a eu le GRAND privilège d’ouvrir la grande porte et de rentrer, seul, dans la grande salle, face aux professeurs de magie dans le fond, arpentant les pavés entre les tables des écoles. M.A.G.I.Q.U.E. (Merci Léonie pour l’info)

NB : prévois quelques livres supplémentaires (de toute façon, à ce stade, tu n’es plus à ça près) pour la boutique de souvenirs… dur de ne repartir sans rien !

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Voilà, voilà, ça, c’était pour les bons plans et la partie techniques et mon avis (certes très personnel) sur les Studio WarnerBros Harry Potter.
Le prochain billet sera donc consacré à… tout le reste (et y’a de quoi faire, crois moi !)