Archives de catégorie : D’humeur joueuse

Obladi, Oblada…

Chez Chocoladdict, jusqu’à ce soir 23h59, tu peux gagner des allers-retour à Londres, au départ de Lyon avec l’eurostar qu’il a eu une great idée de tirer jusqu’à chez nous et qu’on ne soit plus obligé d’aller à la capitale por prendre ce train.
Si j’attend le dernier jour, c’est pas parce que j’hésitais à participer, mais parce que Londres, j’y suis allée, plein de fois, et des souvenirs, j’en ai à la pelle… alors quoi faire? Quoi dire? Quoi présenter à Miss Choco pour qu’elle me choisisse moi?
Alors, j’ai décidé qu’un pot pourri serait bien efficace, devant tant d’hésitation.


Il y a deux ans, nous y sommes allés avec Tony, tous les deux, avant que Clapiotte ne squatte mon utérus. Nous avions choisis un bed&Breakfast près de Notting Hill, un endroit charmant qui nous permettait de rejoindre Hyde Park à pied, puis de prendre un bus pour rejoindre le centre ou autres lieux sympathiques qu’offre cette belle capitale. J’espérais y croiser un Hugh Grant et chanter faux avec Jamie Cullum le temps de trouver ma route, on se serait fait une reprise de Singin’ in the rain façon crooner que Tony m’aurait illico inscrite à Britain’s got Talent, j’aurai gagné 100000 livres et on aurait fini nos jours en jouant des reprises de Genesis dans les couloirs du Tube.
En vrai, on n’a croisé personne, si ce n’est mon meilleur ami en escale pour 2 jours qui nous a fait la surprise, mais dingue comme cette ville me permet de vivre une vie imaginaire rien qu’en lisant le nom des rues!

Bien avant Tony, bien avant même une quelconque vie de couple, d’enfant ou que sais-je, mes parents m’y avaient envoyé faire un tour pour voir si le ciel y était plus bleu au mois de juillet (réponse: NON). 3 semaines dans une famille habitant ans la proche banlieue, deux jeunes autrichiennes dans la même maison, il n’en fallait pas plus pour qu’on se permette de courir un peu le pavé londonnien. J’y ai alors découvert ma première liberté, mon premier pub, le magnifique Lamb&Flag (Covent Garden), le shopping made in London où j’ai acheté des trucs carrément pas portables ailleurs que sur place (mais c’était soooo chouette, à ce moment précis), où nous avons mangé des Fish&Chips à ne plus jamais vouloir de poisson pané de notre vie, mais où, aussi, nous sommes allés singées une vielle pochette de vinyl de ma maman, sur un passage piéton d’Abbey Road.

Beaucoup d’autres souvenirs, encore. La dame  qui m’accueillait, qu’on appelera Eleanor R. , m’a fait aimé le Tea Time comme personne si bien que j’étais souvent de retour pour 17h, avec des cookies, même si je repartais juste après. Rien que d’y repenser, je la revois me servir un nuage de lait. Je me revois aussi monter dans sa voiture, les trois premiers jours, du côté conducteur et non passager. Je la revois venir me chercher avec les filles parec qu’on s’était faites embringuées dans une espèce de secte où le bonhomme m’expliquait que son but dans la vie était d’évangéliser le monde, il partait alors dans une transe, touchait les gens qui s’évanouissaeint devant nous, comme des mouches: flippant.

A Londres, j’ai grandi, un peu, j’y rêve, beaucoup, et j’espère bien y retourner très vite, d’autant plus que plusieurs de mes amis sont partis y vivre!

Alors, Choco, je compte sur toi!

……….La la how the life goes on…………………

EDIT: pas de photo perso… non, parce que pour mon premier séjour, je n’avais pas d’appareil (enfin, pas d’appareil PHOTO) et avec Tony, on avait fait des supers photos, genre, originales et tout, on se prenait pour de talentueux artistes… jusqu’à ce qu’on me vole mon appareil photo le lendemain de mon retour à Lyon. Sad sad situation…..

Les p’tits carnets: résultats

Oui, oui, quand je dis « résultats dans la foulée », c’est une expression, hein, ça veut surtout dire « très bientôt ».
Donc, déjà, à propos des carnets de mon ami, je voulais vous remercier de votre frnachise et de vos nombreuses et parfois très détaillées particpations. J’epère sincèrement que cela lui permettra de mûrir son idée.

Maintenant, place, faites place, vous étiez 39, il n’en reste qu’une qui va pouvoir tester ces petits carnets inédits:

Et la gagnante est: Firemaman! Bravo à toi, je t’envoie un mail pour te prévenir et encore merci beaucoup à toutes!!!!

Pour celles et ceux qui débarqueraient, vous pouvez toujorus continuer de donner votre avis, pas de soucis!!!

Comment dire non au Quotidien Quotidien?

Lundi, 7h27:

Clapiotte se réveille, elle hurle par intermittence, je mets mon bas de jogging, ma veste en polaire, je me mange le petit orteil sur le pied du lit. Je fais chauffer le lait en dressant la table du petit déjeuner, N°1 déboule et a faim. On débarbouille la troupe, on part à l’école, on revient de l’école, je croise Tony dans le couloir, il a son haleine du matin qui se marie très peu avec mes 2 heures d’éveil, déjà. Tony part au boulot, je couche Clapiotte, je prend ma douche, je réveille Clapiotte, je pars à l’école, je reviens de l’école, je fais à manger, je fais manger les nains, je débarrasse, je retourne à l’école, je reviens de l’école, je couche Clapiotte.

Il est 14h. J’ai le temps de passer un voire même deux coups de fils, de bloguer un peu. Clapiotte se réveille, je la fait goûter, la change. je pars à l’école, je reste une demi heure au parc, je reviens de l’école, je fais goûter N°1. Je sors les jouets de Clapiotte, N°1 se met avec nous. Quand Clapiotte est calme, on arrive à faire un jeu de société avec N°1 sans que ce soit le souk.

Il est 18h, je baigne les enfants, je les mets en pyjama.

Il est 19h, Tony rentre du boulot, les enfants jouent plus ou moins calmement avec les ustensiles de cuisine, faudrait pas qu’ils s’éloignent trop de moi. Je prépare le repas. Je fais manger Clapiotte, je dresse la table, j’appelle les garçons. On mange.

Il est 20h, je couche Clapiotte, je brosse les dents de N°1, je couche N°1, je m’affale sur le canapé, je me traîne jusqu’à mon lit.

Il est 22h: je dors.

 

Je ne vous fais pas de dessin, c’est tous les jours la même rengaine. Un éternel recommencement. Quoique…

 

Lundi: 7h45, N°1 vient m’embrasser tendrement le front pour me réveiller. J’enfile ma tenue d’appartement si sexy et je saute le pied léger sur le parquet tout chaud. En arrivant dans le salon, je note que la machine à café a commencé son travail et que les tartines sont grillées ET encore chaudes.

N°1 sautille joyeusement, il se prépare son chocolat avec une attention toute particulière. Clapiotte et Tony dorment encore, ils ont le temps. Pendant que N°1 s’habille seul, une surprise m’attend dans la salle de bain, la baignoire est remplie et dégage une odeur délicate, je me glisse dedans avec plaisir. Pendant ce temps, j’entend Tony se préparer, il emmènera N°1 à l’école aujourd’hui, et comme il n’y a pas grève, il a cantine (un cari d’agneau, miam). Clapiotte gazouille joyeusement dans son lit en m’appelant de temps en temps avec tout son amour de petite fille. Mais elle patiente gentiment jusqu’à ce que je sois prête et parfaitement brushée (ce qui, évidemment, ne me prend que 5 minutes).

Lorsque Tony revient de l’école, il sort des brochures de vacances, et pendant que Clapiotte vide son biberon, nous nous projetons dans nos futurs transats au soleil.

A midi, la voisine sonne à notre porte, elle doit absolument s’absenter mais comme elle a cuisiné toute la matinée, elle préfère que nous profitions de son couscous maison pour ce soir, puisqu’elle ne sera pas rentrée.

Alors que Tony est au travail (il vient de me prévenir qu’il venait d’être augmenter), et que Clapiotte sieste, une jeune fille frappe à ma porte. Elle est chargée d’une table à massage et d’un tas de lotions. Tony a eu la bonne idée de me prendre ce rendez-vous alors que je me plaignais de mon dos, récemment.

Une heure plus tard, totalement détendue, ma belle mère m’appelle pour me proposer de garder les enfants ce soir. Ca tombe bien, un bon film est sorti et j’avais terriblement envie de tester ce nouveau restaurant dans le quartier.

Nous rencontrons de vieux amis à la sortie du restaurant, nous refaisons le monde le reste de la soirée dans ce resto qui s’avère excellent. Nous rentrons vers 23h. Ma bele mère a passé une super soirée, elle repart chez elle. Nous nous délestons de nos affaires pour que nos corps ne fassent plus qu’un et nous endormons profondément, jusqu’au lendemain, où d’autres petits bonheurs nous attendent.

 

Bon, en vrai, s’il m’arrivait ne serait-ce qu’un petit truc extraordinaire dans mes journées monotones, ça serait déjà génial! Du coup, comme en ce moment j’en ai un peu raz le bol de ce train-train, je suis devenue membre du « Non au Quotidien Quotidien » sur leur page Facebook et je sais très bien que certains d’entre vous vont être tentés… même s’il faudra attendre le 2 novembre 2010 à 11h GMT+2 pour la e-flash mob (genre j’me la pète je fais des flashmob maintenant…mais siii, une mobilisitation générale…mais sur internet) pour savoir qui se cache derrière ce message, qu’à mon avis, tout le monde partage!

Je vous invite à venir voir un peu la page Facebook pour commencer à réfléchir à qui se cache derrière tout ça, ce que vous, vous feriez pour dire non au quotidien quotidien et pourquoi pas participer à l’événement!

Alors? Vous faites quoi pour ne pas vous encroûter vous?


Article sponsorisé

Partage propulsé par Wikio

Partage propulsé par Wikio

Un p’tit coup de main (mini concours inside)

Oyé Oyé mes gentils lecteurs (ouais, ok, lectrices).
J’espère que tout va bien pour vous aujourd’hui, en ce premier jour de vacances scolaires(argh).

J’ai besoin de vous aujourd’hui. vraiment, j’ai besoin d’un maximum de participations, je voudrais réellement aider un ami à se lancer, et comme je vous sais friandes de carnets et bloc notes en tout genre, quand il m’a exposé son idée j’ai de suite pensé à vous.

Alors voilà, mon ami, expatrié en Chine puis au Japon puis…je sais plus, de nouveau en Chine, enfin bref, mon ami s’est mis en tête de créer ses propres petits carnets.

Tu penses bien que direct je lui ai dit « aboule ton truc parce que je viens de finir le mien je rêve de te donner mon avis ».
Et voilà qu’il m’en envoie tout plein (bon, ok, 3, tout est relatif)

Donc, je te présente les nouveaux petits carnets et leur packaging so kawaï (chacun sa définition du kawaï)

Tu trouves ça joli?
tu trouves que ça a un intérêt (par rapport à ce qu’on trouve d’autre)?
Tu penses que tu en achèterais?
Tu y mettrais combien, toi?

Il me faut des réponses ultra sincères, je m’en fous si tu me dis c’est moche, j’y mettrai pas 0,5cents, je veux tout savoir. De toute façon, l’ami en question n’a pas eu vent de l’existence de ce blog, donc, vous pouvez vous lâchez!

Si vous n’osez pas dans les commentaires, vous pouvez le faire en cliquant sur « contacter l’auteur ».

Toutes celles et ceux qui m’auront aider sur ce coup verront leur nom dans un chapeau tiré au sort dans…euh, disons lundi prochain pour gagner les deux carnets, en exclusivité, donc, puisque pas encore sur le marché!. Et évidemment, j’adorerais que tu invites tes amis à participer.

C’est vrai quoi, la blogueuse est une grande consommatrice de carnets, c’est bien connu, donc, son avis est ultra important (évidemment, si tu ne blogues pas, ton avis compte quand même, si si, je te promets!)

Je vous remercie d’avance, vraiment!

Et mates un peu quand même, je trouve ça trop « choupi » comme on dit par ici!

                    Côté verso des carnets                                               côté recto

a l’intérieur? Papier de riz blanc ou avec lignes incrustés, un buvard pour le grand format (21*13), ou encore des carreaux. Une pochette intégrée pour y ranger cartes de visites ou billets doux, pages détachables et petite étiquette à coller sur la couverture (en tissu brodé) pour donner un nom à son carnet… Vous en pensez quoi?

Encore merci de vos futures participations que j’espère nombreuses!

EDIT: tu peux aussi jouer ici pour gagner des crèmes anti vieillesse (même si t’as 16ans, mais si t’as 16ans, je te parle pas, de toute facon, je suis jalouse) et te moquer de Tony et moi même sur une video completement débilos.

EDIT2: vas voter chez LMJ pour faire gagner un mood kit à une copine! Moi j’ai voté (jsais pas si ça se dit mais LMJ me demande) pour Mentalo… mais à la base, c’est pas parce que c’est ma keupine, juste sa photo qui me touche…le plus!(ouias, m^meme que j’ai choisi la photo sans regarder les noms des participantes!)

Clin d’oeil

Pour ma copine Chocoladdict (avec qui on a explosé des scores en danse, mais on pourra en reparler), qui veut qu’on lui parle de chocolat… voilà pour mon weekly chocolat, un petit clin d’oeil à ma chocolaterie, même si elle est à Paris (mouais, mouais, et alors? qu’est ce que vous attendez pour m’envoyer des ballotins?)

pour fremir de plaisiiiir!

Et toujours, plus que jamais, vous pouvez jouer au concours pour gagner plein de produits Garnier, c’est ICI

Quand je serai grande je serai nostalgique

En voilà deux sujets qui me concernent bien… Virginie B Chocoladdict et Zaza nous demandent de nous pencher sur notre avenir et notre passé ou les 2 en même temps… arf…

Quand j’étais petite, j’étais une vraie pestouille, mais quand même gentille, je crois, au fond. J’usais de mes petits yeux pour avoir tout ce que je voulais, que ce soit de la famille ou des copains, je croyais manipuler mon petit monde tel Raël sur ses disciples. Mais bon, j’étais petite, je trouvais ça drôle, j’étais juste imbuvable.
Je me rappelle que mon grand-frère devait vendre des énormes stylos 150 couleurs pour son club de rugby. Ce stylo me faisait rêver, mais mes 10 francs, je préférais les garder pour m’acheter des bonbons à la boulangerie. Alors je lui ai dit « tu vas voir, Beau-papa va me l’offrir ».

J’ai déboulé dans le salon, sous les yeux de mon frère, avec la larme à l’œil, en faisant une moue de poupée maltraitée. Beau-papa, trop gentil et trop naïf, me demande ce que j’ai. Il a fallu 30 secondes pour que mon explication à cette subite montée de larmes fasse effet: « Grand-frère refuse de me vendre un de ses stylos, juste pour m’embêter ». Ni une ni deux, beau-papa regarde mon frère en demandant si lui, pouvait lui en prendre un. Grand-frère a dit oui, et je suis repartie, le stylo à la main, j’avais gagné, une fois de plus.

Heureusement, après mes 10ans, j’ai abandonné ce système de manipulation, je n’aimais pas l’image que me renvoyait le miroir… bon en attendant, depuis, pour avoir ce que je veux, je dois galérer!!!


j’adore celle-ci qui me fait vraiment penser à N°1 et Clapiotte


regardez moi ce sourire de faux-cul!

Mais quand j’étais petite, j’étais aussi une grande rêveuse, je gardais les petites billes des cartouches d’encre dans une boîte, j’y mettais aussi des petites étoiles brillantes, je créais un trésor, je pensais que tout était possible, y compris que mes peluches avaient une âme, si bien que je les faisais regarder la télé avec moi lorsqu’un dessin-animé pouvait les concerner. Je faisais l’école aux nounours en guimauve et aux crocodiles Haribo. Je me rêvais en robe de Marie-Rose* qui parlait à un vieil arbres ou en Peter Pan qui sauvait les enfants perdus. J’ai une grande nostalgie de mon enfance et j’en ai gardé des tas de beaux souvenirs que je refuse de laisser partir. je crois que dans la situation familiale dans laquelle on s’est trouvé à un moment, mon petit monde créé de toute pièce m’a permis de passer outre et d’être réellement heureuse.

D’ailleurs, cette espèce de joie , j’essaie de la conserver un maximum, et quand je serai grande, je serai juste heureuse, encore un peu plus et vaille que vaille.
Je serai chercheuse de petits bonheurs, voilà ce que je voudrai faire…

Et vous? quels souvenirs gardez vous de votre enfance? Et vous voulez faire quoi, quand vous serez grands???

*Tu connais Marie-Rose? nan, parce que j’ai honte, en fait, maintenant!!!

Et pour faire honneur à mes souvenirs de primaires:

_Quand je serais grand, je serais girafe pour être bien vu  par les géographes.

_ Pas Elephant blanc, c’est trop salissant, ni serpent  python, ni caméléon.

_ La girafe est belle, elle est une échelle entre sol et ciel, l’herbe et le soleil

_ Mammouth c’est trop tard, et marsouin trop loin, le chameau a soif, le saurien a faim

_ Tandis que Girafe, on a de ces pattes ! Un cou bien plus haut que le télégraphe !

_ Le kangourou boxe, il reçoit des coups, il a une poche mais jamais un sou.

_ Non décidémment, quand je serais grand, je serais girafe et vivrai cent ans.

_ Alors, sa maman lui dit tendrement : « c’est trop d’ambition , mon petit gardon ».

Marc Alyn

Souvenirs, souvenirs

Maman@Home nous demande notre plus beau souvenir… depuis que j’ai vu son concours, je me pose cette question… quel est le mien? est-ce que j’ai réellement un « meilleur » souvenir? Est ce que ma vie a été marquée une fois par un événement qui se révèle être « le plus beau », « le plus fou », « le plus émouvant »… « le meilleur »?

Je suis bien navrée maman@home, des meilleurs souvenirs, j’en ai à la pelle, comme de mauvais d’ailleurs, mais moins, je crois.

J’ai le magnifique souvenir d’être émue de voir Tony se contenir pour ne pas que je craque pendant l’accouchement de N°1 et le beau souvenir d’un fou rire peandant celui de N°2.

J’ai un beau souvenir de chacuns de mes retours à la maison avec mon nouveau bébé.

Chaque jour un beau souvenir se crée, en fait.

je me souviens avec émotion de chacun de mes premiers baisers, oui, tous, et de chacun de mes premiers rendez-vous, et de toutes mes « premières » fois, avec toujours cette même émotion dans le ventre.

Je me souviens, avec le sourire, du moment où Tony et moi avons franchi le pas et celui où nous nous sommes assumé en tant que couple.

J’ai du baume au coeur lorsque je me souviens de fêtes avec mes meilleurs amis, d’un mot juste, ou juste beau, qui venait au bon moment et qui faisait du bien.

Je m’extasie bêtement à repenser à notre mariage un peu atypique mais tellement festif qu’il transpirait le bonheur.

Alors, voilà, Maman@home, je n’ai pas UN souvenir meilleur que les autres, tous mes beaux souvenirs me permettent de trouver à chaque petit coup de mou celui qui me redonne le moral, je pioche et à tous les coups, je vais mieux… Un seul meilleur souvenir, en fait, ça serait trop triste à mon goût!

J’espère quand même que ça marche, ça, comme souvenir!!!

Et vous? vous avez un seul meilleur souvenir?


Peut être que mon meilleur souvenir, ça aura été d’être heureuse, quand je serai une vieille dame!

Vous faites quoi ce week end?

Tout est dit dans le titre, je crois bien!

Vous êtes sur Paris ou pas trop loin? vous abritez un alien au creux de votre utérus? Pire, vous avez déjà tester l’expulsion et depuis, vous vous trimballez un, voire plusieurs petites choses roses, morveuses et criardes que même s’ils viennent de dire bonjour à une flaque de gadoue, vos proches répètent en boucle « rhhhhoooo, qu’il(elle) est mignon(ne)!!!!! »

Si comme moi, vous avez en horreur les sorties au square du coin mais que quand même, si jamais vous ne sortez pas vos mogweys au moins une fois dans la journée vous savez très bien qu’il vont mettre une option sur un cassage de télécommande, une subite envie de repeindre la tapisserie aux doigts ou d’arracher une à une les mains des playmobils, j’ai une soluton, bien que temporaire, pour ce week end!

Vous pourrez vous rendre avec vos monstres adorés au Jardin des Tuileries, telle la famille parfaite que vous êtes, main dans la main, vous pourrez flâner dans ce beau jardin et BIM! qu’allez vous découvrir? Un espace spécialement dédié à vous et vos trolls, petits et grands.
Pampers et la communauté des P’tites Pousses squattent les lieux sur 48heures, avec 3 espaces dédiés aux parents et enfants, des tas d’ateliers, un immense espace découvertes avec des jeux, des conseils, des couches à disposition…un petit paradis où tout le monde trouvera son compte et après lequel vos petits kamikazes vont repartir séchés d’avoir tant jouer (et à vous la soirée tranquille!)


Pour parfaire cette journée, tenez vous bien, oui, asseyez vous: vous allerzpouvoir venir voir à quoi ressemble Cranemou qui fait des constructions, qui casse celles des autres enfants et qui essaye de se faire offrir des Petits écoliers au chocolat blanc par les enfants trop naïfs pour comprendre que mon sourire n’est qu’un plan pour leur voler leur goûter!

Oui! Je serai là-bas, tout le dimanche après midi, et j’espère bien que je pourrai parloter avec plein plein de copines!

Alors? ça vous tente?

Ah, oui, j’oubliais, un truc quand même important… à partir de samedi, un grand concours en rapport avec ce super week end sous le thème de la couche! Alors, je vous donne rendez vous samedi ici et dimanche aux Tuileries!

Plus de renseignements ICI ou alors vous me demandez!!!

Qui vient?

NB: c’est GRATUIT et ouvert A TOUS!

nan mais sans déconner!

T’as vu comment j’me la suis joué romantique hier? Nan mais ouias, parfois, ça me prend comme ça où tout n’est qu’amour et beauté, pourtant, ça fait longtemps que j’ai arrêté la drogue… ça doit être un retour d’hormone, je sais pas.

Bref, j’vais quand même donner la suite de cette histoire qui pue l’eau de rose et la rencontre du  peut être père de mes moufflets.

Donc, une fois rentrée dans le bar, je le vois, je suis comme une dingue frétillante devant son  amoureux tout neuf de la veille. Celui-ci, je suis sûre que je l’aime. Si, si, ça va marcher, je vais pas l’envoyer bouler au bout d’un mois pour un prétexte complètement insignifiant. Je vais m’a-ccro-cher. Telle l’arapète sur son rocher, j’vais pas laisser mon manque de confiance gâcher ce beau mec nanmého.

Finalement, on a bu un verre, ou un chocolat chaud, je sais plus très bien toute absorbée par ma nouvelle conquête que j’étais. Pis tu sais quoi? Il m’a fait le coup du « j’ai oublié mon portefeuille ». Au premier rendez-vous! J’ai dû raquer, mais c’est pas grave, d’abord, parce que je fais pas partie de la vieille école, ensuite parce que j’ai dit « a-ccro-cher » et enfin parce que si ça se trouve c’est un test son truc là, pour voir si j’suis une chieuse (ouais, je sais, je suis un peu parano).

N’empêche, j’aurai dû m’en douter. A ce moment là.

J’étais tombée sur Super Connard en personne, et telle la fleur bleue que j’étais devenue (putain de traboules!), je m’en suis aperçue au bout…de 2ans!

Je te passe les détails désagréables de ma mission super glue, j’ai fini par me casser de là, certes, pas très vite, mais réussi quand même!

Comme quoi, lorsque j’ai rencontré Tony en me disant que celui là, il avait l’air sacrément con, j’ai été bonne, quelques semaines plus tard pour assumer le fait que je n’avais aucun, mais alors aucun talent pour cerner les personnes en face de moi!
Et aussi pour dire que les situations les plus romantiques ne m’ont jamais réussi, d’où le fait que le texte d’hier ait un style de la plus grande rareté chez moi!

Rha l’amouuuuuur!!!!!!!

Trabouleries

En avance.

Au détour d’une rue, j’ai tourné à gauche, comme ça, sans trop savoir. J’ai continué mon chemin, en regardant en l’air. On ne regarde jamais assez en l’air, alors que c’est là qu’on découvre les secrets les plus beaux de notre balade.

Chaque brique, chaque pavé, chaque inscription prenait son sens, à ce moment là. Un moment à part. Un moment qu’on se permet tellement rarement qu’il en devient précieux, presque magique.
Je suis perdue. Pourtant je suis bien. Une porte ouverte, je m’engouffre.
C’est le souffle coupé que j’admire une architecture d’un autre temps. Mon cerveau voyage tout à coup, j’entends quelques notes de musique, peut être un ménestrel cherchant l’écu ou un gramophone un peu poussiéreux… je ne sais plus bien où j’en suis, où je suis.

Toujours les yeux au ciel, je continue d’avancer en contemplant les allées sinueuses et obscures, presque lugubres, je suis tour à tour tisserand de la soie, résistante ou simple habitante. Je sens vibrer les murs remplis de secrets et d’histoire, j’entends murmurer l’insurrection, je vis.

Le coeur rempli de cette histoire qui m’échappe, j’atterris tout ailleurs, il fait froid, et les flocons tombent avec toute leur douceur sur le sol encore bouillant d’avoir tant vécu. Je savoure encore un instant la lenteur de cette neige muette qui s’efface sans un bruit, mourant en silence avant même d’avoir exister vraiment.

Le froid m’envahit, ma montre me rappelle à mon rendez-vous, il faut retrouver mon chemin et rattraper le temps, redevenir celle qu’il a rencontré la veille. Je pénètre l’épaisse fumée de cigarettes qui s’estompe progressivement, à mesure que mon œil s’habitue. Il est déjà là, et il sourit. Mon cœur s’emballe à nouveau. C’est LUI.

Voilà, autre chose, pour Sophie qui voulait connaitre « notre » Lyon.