Tous les articles par cranemou

Bref, j’ai refait un enfant après deux césariennes

En 2012, jadis, naguère, quand on te demandait où tu te voyais dans 10 ans et qu’à AUCUN moment tu aurais répondu « confiné chez moi avec un coton tige dans le nez », je te racontais ici que j’avais fait le deuil d’un dernier enfant, le deuil d’une hypothétique 3ème grossesse.
Je te promets que ce jour là j’étais absolument sûre de moi. Certaine. Croix de bois, croix de fer.

Je terminais par ces mots : « Petit frère, petite sœur ou qui que tu aurais pu être, tu peux choisir une belle et gentille famille. Mais ça ne sera pas la mienne. »

Mon premier accouchement a été une boucherie sans nom qu’il a fallu digérer pendant de longues années.
Mon second  n’a été que la suite presque logique du premier.
A chaque coup j’ai manqué de perdre l’enfant que je portais depuis 9 mois. Ça laisse des traces. Partout. Dans ton corps, beaucoup et dans ta tête, évidemment.
En 2012, il était pour moi inconcevable de retenter la chance qui m’avait finalement sourit déjà deux fois.

Et puis la vie.

En 2018, je retombais enceinte.
C’était pas plus prévu que l’énorme piche de la veille pour mon anniversaire.
Pas plus prévu que de me remettre en couple.
Pas plus prévu qu’une pandémie mondiale.
Pourtant, depuis quelque temps, le sujet me travaillait.
J’étais avec cet homme qui n’avait pas d’enfant et qui en rêvait. Il connaissait dès le départ ma position et mon histoire, tu penses bien qu’à notre âge, on en est plus à faire perdre du temps à l’autre. Mais il avait ce truc qui gribouillait mes hormones.
Alors, après le choc de la nouvelle, j’ai consulté tous les professionnels que je pouvais.
J’en connaissais un paquet, alors je les ai tous vus pour aborder le sujet.

J ‘étais terrifiée et somme toute assez extatique en même temps, c’était une situation très compliquée dans ma tête à ce moment là. Après deux césariennes en urgence, là où la vie de mes enfants avaient manqué un battement, je me disais « et si… »

Une troisième grossesse sur un utérus bi-cicatriciel et après une rupture utérine, c’était un peu la roulette russe de l’endomètre, faut bien se le dire.

Les médecins étaient confiants. Ma dernière cicatrice avait 10 ans. De quoi se refaire une santé.

Alors on a décidé d’y aller.

Évidemment, avec un dossier pareil, c’est le chef de service qui te suit, avec tout un tas d’internes intéressés par ce cas d’école : ton corps, c’est un sujet de thèse à part entière.
J’ai été suivie comme Britney Spears par les paparazzis, avec au moins autant de photos de mon lardon. Des échos tous les mois, avec inspection de la cicatrice, mesures, parce que bon, il s’agissait de pas faire un bébé de 4kg, déjà que mon utérus avait pas supporté le dernier de 3.
On m’inspectait, on me prenait du sang, des urines, des clichés, de l’insouciance, beaucoup, surtout. Parce que c’était le prix à payer pour notre sécurité.
A 4 mois de grossesse on me donnait ma date d’accouchement. Pile un mois avant. Toujours pour cette histoire de volume.
Mon corps, ce bon petit soldat géré par mon cerveau quelque peu autocrate, s’est permis seulement 4 petits kilos supplémentaire sur la balance durant ces 8 mois. Oui, j’étais cette connasse là que tu croises dans les couloirs de la maternité qui ressemble plus à un cintre qu’à une parturiente.
(Ne t’inquiète pas pour moi, j’ai pris TOUT ce que j’aurais dû prendre APRÈS l’accouchement, autant te dire que j’ai pas crané longtemps dans mes jeans taille 36, bouton fermé, dès e lendemain de l’accouchement).

8 mois psychologiquement instables. Alors que tout allait bien (plus ou moins, j’ai bien entendu eu le droit à toute la panoplie des merdes de grossesse, des nausées au diabète gestationnel, en passant par les hémorroïdes), dans ma tête, c’était le Beyrouth émotionnel niveau stress.

Au final, parce que je vais te la faire courte, tout s’est bien fini, mon accouchement a été quasi idyllique, j’ai même pu « pousser » le bébé au moment de le sortir par, donc, mon ventre. J’ai eu un moment avec lui, une vraie rencontre, avant les soins. Au final, c’était un accouchement normal, la cicatrice en plus. L’équipe était au taquet de notre confort, y compris psychologique, c’était… parfait.

MAIS.
Parce qu’il y a un mais, et du coup, tu vas comprendre pourquoi je te balance ce billet presque 3 ans après.
MAIS les gens ne comprennent pas.
90% de mon entourage n’a pas senti la peur qui me terrassait chaque jour, ni le soulagement excessif après chaque nouvelle échographie qui disait « jusqu’ici tout va bien ».
J’étais profondément seule à gérer mes angoisses. De l’extérieur tout allait bien. A l’intérieur, c’était autant le bordel qu’une chanson de Jul.

De façon inattendue et pourtant plutôt évidente quand on y pense, le seul à prendre toute la mesure de ce que je vivais était le père de mes deux premiers enfants, puisqu’il avait aussi vécu le pire, donc, forcément, il savait.

Du coup devine ? J’ai gagné un billet pour une dépression post partum carabinée.
Évidemment.

Aujourd’hui c’est mieux, mais il m’aura fallu du temps pour remettre les choses à leur place, admettre que OUI, ça allait, tout était allé, comme on me le disait sans que j’y crois une seconde.

Alors voilà…
Je voulais consigner tout ça là pour dire à celles qui liront de parler plus, à qui elles peuvent et si possible à des professionnels, pour limiter les dégâts.
Et dire à ceux qui sont à côté de les protéger de leurs propres démons, de leurs propres angoisses, de leur propre passé, en les écoutant sans minimiser, en les croyant sans douter. Jamais.
Et tout le temps.
Soyez présents.

Et croyez en vous, parce que croyez le ou non, lorsqu’on m’a rouvert, au moment de couper la membrane utérine, j’ai entendu la gynécologue s’exclamer « Mais… il n’y a aucune trace des anciennes cicatrices c’est fou ! »

Parce que la vie, c’est ça aussi.

« Petit frère, tu as choisi une gentille et belle famille. Je suis bien heureuse que ce soit la notre »

 

Le p’tit train du fantasme quotidien (concours)

Mais non ce blog n’est pas mort (vive ce blog), mais c’est vrai que… bon. Non, rien.

Bref.

Je reviens.
Avec un titre que certains qualifieront de « putaclic » et ils n’auront pas tout à fait tort, voire même ils auront totalement raison, mais faut ce qu’il faut, hein, ça sent la poussière, j’avais trop peur que vous ayez trop peur des acariens pour cliquer sur mon lien.

Laisse moi donc te raconter une histoire (tu comprendras mon titre après, du coup)(normalement)(ça va dépendre de si j’ai gardé le coup de main niveau storytelling ou pas).

Posons, si tu le veux bien, le contexte.

J’aime les jouets.
J’ai toujours aimé les jouets et les jeux. Je les préfère bien évidemment beaux, si possible éducatif et surtout peu bruyant (en tout cas le moins possible).
De ce fait, j’ai toujours acheté sans trop regarder des jouets à mes enfants. Pas toujours pour assouvir leurs désirs, parfois, même, plutôt pour assouvir les miens d’ailleurs.
Pourtant, pour une raison que je n’explique pas (bien que je crois me souvenir que j’invoquais une question de place), que ce soit pour N°1 ou Clapiotte, je n’ai JAMAIS acheté le train Brio. Jamais. pas même un rail. Rien. Nada. Et pourtant je trouve ça beau, de bonne qualité, utile (les HEURES de tranquilité avec ce genre de jeu est loin d’être négligeable)

Et pourtant, je me rappelle tellement des yeux de N°1, brillant d’envie devant la grande table basse transformée en circuit géant dans notre magasin de jouets préféré, où il pouvait jouer, toucher et surtout, me supplier de lui acheter steplait allez maman steplaiiiiit.

Et puis N°1 a grandi, sa sœur a pris le relai en utilisant les mêmes yeux de chat Potté (mais en plus grands encore), et cette foi-ci non plus ça n’avait pas marché.

De mon point de vue de mère, je ne me suis jamais vraiment rendue compte de ce dont je les privais à ces moments-là.
Jusqu’à il y a peu.

Pour rappel, aujourd’hui, N°1 a 15 ans et Clapiotte 11, donc.

« Il y a peu » c’était il y a 15 jours, quand j’ai reçu de la part de Brio un set complet de rails et de trains dans un beau colis au nom de JackJack.
A l’ouverture, je JURE que ce ne sont pas les yeux de Jackjack qui ont clignoté mais bien ceux des grands, même toutes ces années après.

Ils ont déballé leur Graal avec toutes les précautions possibles, leur petit frère souhaitant plutôt transformer les boites des trains en escaliers et tentant de voler le chef de gare (qui pourtant, à priori, donc, est à lui, si tu as bien suivi).

J’ai repensé à toutes les fois où je leur avais refusé ce plaisir et je me rendais bien compte que le plaisir était, du coup, d’autant plus grand.

Voilà pour la petite histoire qui a fait fondre me petit cœur de maman psychorigide.

Depuis, le train est reconstruit par les grands, toujours avec la même passion et le même plaisir, et surtout au fur et à mesure que Jackjack tente de revoit les configurations possibles du circuit (et autant vous dire qu’il est pas prêt de devenir architecte lui).

Voilà, je sais pas si j’avais tort ou raison à l’époque, mais aujourd’hui, le fantasme est assouvi, et voilà donc qu’est apparu comme par enchantement, sur la liste de Noël de Jackjack, quelques rails supplémentaires et autres accessoires…

J’ai la chance de pouvoir vous faire gagner les mêmes lots que Jackjack, à savoir, le train aérodynamique (l’un des plus longs de la gamme) et le circuit en 8 voyageurs.

Je te donne RDV sur mon Instagram  (@cranemou) pour tenter ta chance !

Pour suivre la marque Brio :

– sur Facebook c’est @BRIOFrance 

– sur Instagram c’est @BRIOPlay

Partir en France : un tour dans la Drôme au Camping du Domaine de la Garenne

Ok, j’ai jamais trop insisté sur nos dernières vacances parce que, déjà, j’en parle souvent sur le coup dans les stories Instagram, ensuite, parce qu’il est pas tout à fait impossible que je ne trouve plus le temps d’écrire ici depuis la naissance de Jackjack qui a une faculté assez exceptionnel pour faire disparaitre toute forme d’énergie de ma personne dès 7h du matin.

Saupoudré de Covid et de confinement qui ont parfait ce manque d’énergie latent, mon cerveau s’est mis en « OFF » depuis quelques mois, nous voilà donc au premier aout sans en avoir eu l’air, on pète de chaud, MAIS on est en vacaaaances !

Faudra que je vous parle de Dublin Berlin, l’Algarve, la montagne, la mer et tant d’autres choses mais cette année, l’été se passera en France, et heureusement, on est doté d’un pays regorgeant d’endroits merveilleux.

Aujourd’hui donc, laissez moi vous parler d’un camping à moins de deux heures de Lyon, dans la Drôme, Le Camping du Domaine de La Garenne.

Après ces longues semaines confinées, je ne vais pas vous cacher que partir en escapade sur un weekend était plus que bienvenue. Seul souci que j’y ai vu (en dedans de moi, tu penses bien que je ne dis pas ça à ma famille : « punaise, je vais donc partir 3 jours dans un mobilhome, à 5, alors qu’on venait d’être enfermé ensemble », j’avais la trouille qu’on soit à l’étroit au point de nous étriper après une nuit.

« On vous donne le mobilhome spécial famille » qu’ils m’ont dit, le staff du camping.

Ah.

Le mobilhome famille, c’est un mobilhome avec 4 chambres (oui 4 !) dont une spécialement équipée pour le bébé.
39m2 tout équipé pour une famille, avec 7 couchages.
Sur place, on a trouvé un lit parapluie (avec un vrai matelas), une table à langer, une baignoire bébé, des couverts et assiettes en plastiques, une chaise haute et même un pot et un réducteur.

Non seulement ça nous a permis de ne pas partir 3 jours avec une voiture pleine à craquer et sans se poser de question, mais en plus, chacun avait un espace personnel où dormir ou se poser.
Et j’ai beau adorer l’idée du camping, c’est certain qu’avec 3 enfant dont un bébé, c’est carrément le luxe de ne pas se poser de question au niveau de l’organisation.
Sans compter que trouver des logements pour une famille nombreuse (sans avoir à dormir les uns avec les autres), relève clairement du défi quand on regarde ce que proposent certains complexes hôteliers.

Évidemment, tout était nickel, propre et ultra fonctionnel, on n’a eu qu’à vider la valise et partir à la découverte du camping.
3 piscines, dont une chauffée et une pataugeoire nous ont permis de nous rafraichir et de découvrir que Jackjack était ascendant poisson.
Deux trampolines, des jeux, de la pétanque, un bar-snack, du ping-pong et des balades à faire directement depuis le camping. On était refait : les grands ont TOUT testé, le petit, presque, et le verdict fût unanime : VACANNNNCES !
Le cadre du Domaine de la Garenne est idéal pour les famille, le camping étant logé en pleine nature, on respire et on admire, le temps s’est un peu arrêté.

Ce weekend de déconnexion nous a permis de se remettre en selle pour la suite et de voir que Jackjack avait grandit et s’adaptait ENFIN à un peu de changement dans sa petite vie de pépère confiné.

On a pu faire quelques activités dans les alentours, en sachant qu’on avait déjà fait Facteur Cheval (gros succès pour les enfants). Des randos faciles à proximité nous ont permis de tester le porte bébé de rando qu’on nous avait prêté (gros succès là aussi), Oasis Aventura aussi, qui propose des parcours dans les arbres mais aussi un sentier dans les bois ultra ludique et familial. Bref… de quoi faire.

 

Plus d’infos :
Camping Domaine De La Garenne

Jour 698 du confinement. (Où on en profite pour se demander comment se fait-ce et pour tester à fond le Porte-bébé physio de Neobulle

J’aurais aimé pouvoir venir ici régulièrement pour te dire des choses drôles de la vie en confinement et te faire oublier pendant tes 3minutes de lecture le brume épaisse qui a envahi toutes nos têtes depuis plusieurs semaines maintenant.
Sauf que j’étais moi aussi dans la purée de pois, et que donc, arriver à pondre un truc léger de plus de 4 lignes (oui, parce que tu sauras que je suis vachement plus prolifique sur mon compte instagram), bah je n’y suis pas arrivée jusque là.

Globalement, ça veut dire que je ne suis pas plus forte qu’un autre (je sens poindre la déception en toi, je sais, moi aussi ça m’a fait bizarre, il faudra t’y faire) et que ces quinze derniers jours (18, en fait, parce qu’on a voulu prendre de l’avance dans le confinement, on aime bien faire les premiers de la classe de temps en temps), on les a surtout passés à accuser le coup et à s’organiser.

Ce qui est très con, on notera, car on a laissé les deux grands à leur papa au bout de 2 semaines alors qu’on avait pris un petit rythme de croisière…. Tout ça pour recommencer à 3 seulement.

 

Alors je vais te raconter comment on s’en sort sur ce temps là, juste à trois, parce que pour le moment, c’est comme ça, et puis faut bien laisser une trace quelque part de cette histoire.

Comme pas mal d’entre vous, je squatte beaucoup les réseaux sociaux (plus que d’habitude oui)(oui, donc, « beaucoup » prend tout son sens ici). Et je ne peux que me rendre à l’évidence : on est mauvais.
Nan parce qu’il y a ceux qui font des tas d’activités, qui lisent, qui regardent des séries, qui font à manger (des trucs qui prennent plus que 10 minutes), qui enchainent les visio-apéros avec leurs potes et leur famille, qui ont réinventé l’école à la maison (et les activités manuelles) et, bien entendu, qui télétravaillent.

Alors, oui, je conçois que rester à la maison, c’est beaucoup plus de temps pour tout ce qu’on ne faisait pas puisqu’on était dehors. Ok.
Mais vos journées à vous, elles font 36h non ?
Parce qu’ici, je ne vois pas vraiment le temps passer qu’on est déjà en fin de journée et que, très honnêtement, j’ai toujours pas construit de cabane en carton, ni fini cette partie de Monopoly entamée le 1er jour, et encore moins trié les CD par ordre alphabétique.
Il va de soi que je n’ai pas ouvert un livre à part le manuel d’histoire de 3ème de mon fils (une fois).

Pour être complètement transparente, y’a même des jours où j’ai pas le temps d’aller aux toilettes avant la sieste de JackJack. Véridique.

La réalité, c’est que Jackjack se lève tôt et ne redort qu’une heure trente à deux heures GRAND MAX (et ça arrive vraiment pas souvent) en début d’après midi. Une pause qui nous permet de manger et boire un café en gros.

Le reste du temps, faut s’en occuper. Même si il nous accorde des petits breaks de temps en temps dans sa cellule de confinement dans le confinement (son parc nous sauve clairement la vie, n’en déplaise à ceux qui crient au scandale liberticide dès qu’ils voient des barreaux avec un enfant derrière, moi, ça me permet, par exemple, de faire caca (oui, je te sors une activité vitale que je peux pas faire avec lui, comme ça, tu peux pas me contredire)).
Alors on joue. On joue à ramasser tout ce qu’il lance, à l’engueuler pour pas qu’il pète des trucs ou qu’il arrache les grilles d’aération (une belle trouvaille apparemment, ça nous prend bien la moitié du temps de l’empêcher de défoncer les VMC de la maison) et à le faire rire ou danser, aussi. Entre temps, on lui change sa couche et on lui donne à manger.

On rajoute à ça les balades. Oui, on se balade, mais dans le jardin, on a de la chance, et je vous jure  qu’on se rend bien compte que dans le contexte actuel, on vit carrément dans le luxe de pouvoir sortir quand ça nous chante pour lui faire prendre l’air (et à nous aussi).

On essaie de sortir plusieurs fois et si possible longtemps (je ne remercie pas les giboulées qui nous ruinent le programme depuis 3 jours). Parfois en poussette histoire de lui rappeler qu’elle existe, parfois dans les bras (environ 4 minutes, vu qu’on ne peut plus fréquenter les ostéopathes) et souvent, en porte-bébé.

– L’instant test de Cranemou : ENFIN le retour de test  du porte-bébé Neo de Neobulle-

Si tu me suis sur Instagram (quand je te dis que je suis productive là-bas je mentais pas), tu as peut-être vu passer il y a de ça deux mois, que j’avais reçu en test le porte bébé physiologique Néo de chez Neobulle et que j’étais comme une dingue à l’idée de l’essayer (ma story donnait le mal de mer, c’était magnifique au niveau de la présentation)
Déjà parce qu’il me faisait déjà de l’oeil alors que j’étais encore enceinte, mais aussi parce qu’on me proposait de recevoir une des deux nouvelles couleurs trop canons, et que moi, tu sais bien, je suis faible.
Le problème était surtout que je l’ai reçu juste avant mon opération (on en reparlera de ça aussi tiens) et que donc, derrière, j’ai enchainé avec un mois à pas vraiment pouvoir appuyer sur mon ventre.
Après, j’avais écrit un article sur le comment c’était trop canon, et puis j’avais pas fait de photo, parce que le temps était trop vilain pour publier quelque chose de bien.
ET là, BAM, confinement.
Et bah l’occasion était toute trouvée pour le mettre à l’épreuve pour le coup. Et je peux t’annoncer qu’on n’est toujours pas déçu.
Déjà, parce que les bretelles sont ultra confortables, mais aussi parce que la matière est vraiment parfaite : c’est léger et ça respire, et crois moi, pour cet été, je préfère savoir que j’ai cette option pour éviter de suer comme un bœuf sur mon fils.
Évidemment, c’est physiologique, pour épouser parfaitement la position la plus adaptée de notre bébé… dès la naissance !


Ce petit air blasé vous est offert par ce qui semble de plus en plus être le frère de Ed Sheeran.

 

Ouaip. Pour ça que je le voulais, à la base, parce que son tablier se règle en hauteur et en largeur, le grand luxe quoi.
Bon, là, JackJack pèse ses 10 bons kilos. Et du coup, c’est surtout le confort pour moi que j’ai testé. Et approuvé. Le bébé est comme « suspendu » dans la poche et pas appuyé sur la ceinture, ce qui donne une répartition du poids optimale et qui, disons-le clairement, soulage ton périnée de mémé.

Le seul truc que je peux reprocher à ce porte bébé ce sont les sangles directement liées à la ceinture qui, du coup, impliquent une petite manip que je ne maitrisais (et ne comprenais) pas au début, ce qui fait que Jackjack était mal installé quand je n’y pensais pas (et c’était franchement pas confort pour lui, mais vu comme il râlait, je m’en rendait vite compte).
Le prix peut faire tiquer aussi (dans les 150€), mais de 1/ il sert longtemps et de 2/ il est made in France, Neobulle étant une marque française créée dans les Monts du Forez qui ancre son savoir faire sur l’éthique, le naturel et le respect.
Donc OUI, on le valide (surtout moi en fait à la maison) à fond.
Plus d’infos sur le site de Neobulle

FIN DU TEST de Cranemou.

 

Et au final avec tout ça ? Bah j’ai pas le temps. Je m’octroie quand même, chaque jour minimum 30 minutes de sport, histoire de me défouler et de compenser le nombre de Granola ingurgités dans une journée.

C’est tout ce que j’arrive à faire d’autre par rapport à mes journées « d’avant ».

Alors, la question est : MAIS BORDEL COMMENT FAITES VOUS BON SANG ?

Sur ce, je vais cocher « écrire un article » sur ma liste des trucs que je pensais faire de façon journalière pendant cette période particulière.

 

Mais allez, cadeau, pour la postérité :

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Natacha (@cranemou) le

 

 

 

Dans la Famille Cranemou, je voudrais : celle qui faisait des faire-parts de naissance

Que ça se sache : j’adore recevoir des faire-parts. ET, dans la même veine, j’adore en faire. Je sais pas, ça permet à mon esprit créatif maladivement refoulé de s’exprimer à chaque grande nouvelle à annoncer, j’adore me fendre de cette carte symbolique annonçant une bonne nouvelle (oui, pour l’instant, je kiffe plutôt les faire-parts annonçant les bonnes nouvelles, j’avoue, j’essaie de pas trop collectionner les autres), j’adore coller des timbres, écrire les adresses en me disant que quand même, ça fait encore plaisir de recevoir un courrier dont l’adresse est manuscrite et qui ne t’annonce pas un impayé quelconque.

Bref, dès que ma grossesse a été officialisée, j’ai pensé « faire-part ».
Mais cette fois, voilà que mon esprit était bien trop occupé à s’inquiéter pour pouvoir faire s’épanouir l’idée de génie qu’on transmettrait à notre famille et nos amis en tant qu’annonce de l’arrivée fracassante de Jackjack dans ce monde.

Alors, j’ai fouiné sur les sites de création de faire-parts pour me faire une idée de ce que je voulais. Je voulais quelque chose de simple, d’un peu marrant, de complètement personnalisable et d’un peu graphique.

Bonjouuuur, je m’appelle Natacha et je suis relou ascendant perfectionniste.

J’avais presque renoncé au truc en fin de grossesse, me disant que de toute façon, une fois le bébé arrivé, j’aurais pas le temps de gérer ce genre de chose.

Comme ma vie n’est qu’une succession de petits bonheurs (ou presque), c’est pile à ce moment là que Atelier Rosemood me contacte en me disant que Hey dis donc, t’aurais pas super envie qu’on t’aide à faire tes faire-parts de naissance originaux ?

Faut croire que chez Atelier Rosemood, en plus de proposer une grosse sélection en tout genre, ils sont aussi un peu médium à leurs heures perdues.

Moi, mes heures perdues, je les ai du coup passées à passer au crible leur site en me disant « gnagagna » je trouverai jamais ce qui correspond à ce que je veux de toute façon.

Bon. Raté. J’ai trouvé.
J’ai dû attendre la naissance pour avoir de belles photos, le poids, la taille et surtout, le minimum d’énergie (et de temps) pour finaliser tout ça.

Ça m’a pris genre 4 mois pour passer commande.

Ouaip.

Je suis passée dans une faille spatio-temporelle apparemment à cette période. Heureusement, au niveau du site en lui-même, la conception des faire-part a dû me prendre réellement 30 minutes (tu comprendras donc que mon principal problème a été de me poser et de prendre ces 30 minutes)(pendant 4 mois)(vas-y, juge moi, j’ai pas fini mon histoire, là c’est rien).

J’ai reçu les faire-part rapidement une fois la commande effectuée. J’avais assorti la couleur des enveloppes avec la photo principale de JackJack, soit, en vert, ce qui m’a valu les huées du public en délire (mon fils et mon mec donc) puisque les verts (gnagnagna)alors qu’on habite à Lyon, c’est un comble.

Mais je n’ai jamais peur de la critique (surtout aussi constructive que la critique basée sur des préférences footballistiques), alors, j’ai commencé le 2ème round : demander les adresses des gens. Puisqu’on s’écrit pas trop, depuis 1999, avec « les gens », en vrai, du coup, on n’a jamais leur adresse.
Là, tout le monde m’a vu venir, et j’ai reçu une masse incroyable de réponses. Comme quoi, le faire-part plait toujours, malgré ce qu’on pu me dire certaines mauvaises langues en m’affirmant que ça se faisait plus. (Le formica non plus ça se fait plus et pourtant, mon buffet, tout le monde me demande de lui donner)(et pas pour le brûler en plus !!!)

Au top donc !

J’allais pouvoir envoyer tout ça.

Et puis ce petit SMS de ma mère me disant que « A quoi ça sert, c’est bon, on sait que Jackjack est né, tu veux faire part de quoi ? »

J’ai pris ma petite balayette pour ramasser mes dents et mon amour propre et je lui ai répondu avec un émoji qui tirait la langue.

J’ai commencé à écrire les adresses sur les enveloppes (toujours vertes).

J’ai dit à mon chéri de faire de même mais je crois qu’à ce moment là il était un peu plus concentré sur son besoin de sommeil, du coup, il me semble qu’il ne m’ait pas trop trop entendu.

Et puis il y a eu les vacances, on est parti, et j’ai embarqué les faire-part dans les valises.

A.
CHAQUE.
FOIS.

En septembre, à la rentrée, ils n’étaient toujours pas partis.


J’avoue que le côté « tableau noir » m’a pas mal convaincue
(et note cet humour tellement hors du commun, quel dommage que personnes n’ait encore vu ça)

Ils ont traversé la France en long en large et en travers par contre, crois moi, ils ont vu du pays.

Et tu veux savoir quoi, j’avoue, j’ai été prise du syndrome de la feignasse qui privilégie les trucs vitaux du genre « prendre une douche » et « manger » (non, pas « dormir », JackJack ayant décrété en septembre que c’était tout à fait optionnel comme concept).

Et voilà, nous sommes fin janvier et j’ai toujours rien envoyé.
Les rares personnes à avoir eu un faire-part entre les mains sont les rares personnes que nous avons vu depuis la rentrée de septembre (même si on n’a rien donné à la pédiatre ni au service des urgences, faut pas déconner)

Je me donne jusqu’au 31 pour envoyer mes vœux avec.
Après, je serai dans l’obligation d’y rajouter des vannes pour me moquer de notre gestion du temps complètement aléatoire.

MAIS ILS ARRIVERONT UN JOUR ! ILS ARRIVERONT !

Tu sais pourquoi ?

Parce que tous les jours je les vois, et je me dis qu’ils sont quand même vachement jolis.

Même en tas de 100 sur mon bureau…

(Je te propose de lancer les paris sur la probabilité des envois dans les 15 jours à venir maintenant que j’ai tout avoué)

 

Les gosses (et mon mec) c’est la merde (acte 72 scène 418)

Sans transition aucune et parce qu’on a assez pleuré comme ça avec le dernier billet du blog, il est temps de se faire une petit #LesGossesCestLaMerde, avec des bouts de mon mec dedans aussi, parce que je commence sérieusement à me demander si je l’ai pas choisi pour alimenter cette chronique lui aussi…
J’ai pas été productive sur le blog, mais eux, ils sont JAMAIS en pause !

 

 

Mardi, 7h25 a.m
– Ha au fait maman, j’ai oublié, fallait que tu signes ce mot pour la rencontre parents-profs.
– Ok. C’est quoi la date du coup ?
– Mardi 18 décembre à 17h. Ah bah c’est ce soir. LOL.
😑
(De toute façon, la règle, c’est que quand ça commence par « au fait maman », ça pue.)

 

Conseil n°87.
Tu sauras que si ton ado te demande une explication à propos de ses oreilles qu’il trouve « trop pointues », lui répondre : « Ha ça, c’est parce que j’ai couché avec un lutin » ne le fera pas rire DU TOUT.

 

Tu te rappelles hier j’ai su que la rencontre parents-profs etait le jour même.
Bon bah en fait c’est repoussé à jeudi.
Et ça s’est passé comme ça :

– Maman, la reunio. Finalement c’est jeudi et pas ce soir.
– Je t’avoue que ça m’arrange un peu… Mais du coup ca veut dire que t’iras pas au foot tu previendras ton coach.
– Comment ça ? Mais mamaaaaaaan !
– Ha non hein. Tu viens avec moi. Faut vivre ça à deux.

(Pause intensive de N°1)

– MAis maman… tu sais… sans moi, tu serais bien tranquille. Ça te laisserait en face à face avec le prof de sport, tu le ferais rire et vous iriez boire un coup…
(yeux qui roulent, regard entendu de l’ado).

DONC.
Ça fait le choqué quand je blague à propos de me taper des lutins mais par contre me jeter dans les bras musclés du prof de sport juste pour pouvoir aller au foot, LÀ Y’A PAS DE PROBLÈME.
Wokayyyyy.

 

– Alors ce dernier jour ?
– Oh bah tranquille. Le prof de français nous a montré des extraits de Ciceron de Bergerac.
😑
(Je souhaite un bon repos au prof de français. Ça doit pas être facile tous les jours…)

 

Ok donc présentement mon mec insulte du papier cadeau dans la chambre.
L’esprit de Noël s’arrête au niveau de la patience apparemment….
(J’entends au loin « c’est une catastrophe. HANNN. C’est un carnage. Putain j’y arrive pas. Bah au moins elle saura que ca vient de moi »
Je MEURS de rire)

 

ll fallait que j’intervienne malgré ce reveillon familial.
Mon mec m’a offert une magnifique parka de chez Superdry.
– Mais… t’as pas l’air contente…
– Ha si si. Elle est canon.
– Bah… t’as l’air déçue.. ?
– Bah… cette parka… c’est quand même exactement … la parka que j’ai déjà en fait.

Mais je l’aime TELLEMENT (quand même)

 

– Mais Maman, pourquoi tu veux pas l’appeler « JackJack » en vrai ? Je comprends pas.
– Mais enfin Clapiotte on en a déjà parlé, tu te rends compte, on peut pas porter ce genre de prénom… imagine à l’école ! On va lui jeter des cailloux !
– Avec un frère de 14 ans et une sœur de 10 pour le défendre, il peut s’appeler Mireille. Y’a personne qui va l’embêter !

J’ai plus d’argument, elle me faaaaatigue.
Je vais l’envoyer se démerder à la mairie, ils ont qu’à voir avec elle directement.

 

Extérieur jour. Sortie d’école.
J’attends Clapiotte. Tous les élèves sortent, sauf elle.
Elle apparaît finalement après tout le monde.
– Désolée. Je voyais que tout le monde marchait comme des gens chargés et moi non. Le temps de descendre tous les escaliers je me suis rendue compte que c’etait parce que j’avais oublié mon cartable.
(Sa classe est au 3ème étage)

 

Mon mec rentre dans la chambre et esquisse une légère grimace en regardant mon ventre découvert.
– Le ventre hyper poilu c’est pour tenir chaud à Jack’s cet hiver ?
😑
(Il pensait qu’on etait plus poilu pendant la grossesse pour mieux protéger le bébé)

 

Clapiotte tentant de me sauter dans les bras.
– Ma chérie, tu sais que je peux pas te porter en ce moment…
– oui.
– bientôt ! Encore quelques mois !
– Parce que après JackJack tu vas reprendre le sport ?
… enfin… « reprendre ».. t’as jamais vraiment commencé si on réfléchit.

 

– Oh ma chérie tu sens bon… tu sens.. la gaufre !
– Ouais plutôt une gaufre séchée hein !
Ou quand ton mec te dit un truc mignon (et un peu chelou) mais que Clapiotte n’est JAMAIS loin pour te mettre un taquet.

Mission pâte à crêpes.
N°1 suit la recette scrupuleusement.
Alors que je constate que bon, malgré tous nos efforts, c’est gavé de grumeaux, je dégaine le pied mixeur.
– MAIS MAMAAAAAAAN !!!!!!
C’est comme si j’etais en train de peindre un tableau et que tu le finissais à l’imprimante jet d’encre !
Mon gamin, ce Cezanne de la crêpe…

 

Mercredi.
Reveil. 7h29.
« J’ai fait une phrase sans « e » en dormant.
A toi maintenant maman « 
😑

 

– Ça sert à quoi les élastiques de l’appareil dentaire de N°1 ? A lui faire fermer sa bouche ?
C’est beau cette complicité et cet amour dans une fratrie. Touchant.
😑

 

14février
En 1er sms de la « journée des amoureux » j’ai eu un « merde j’ai laissé la poubelle devant la porte, elle pue grave, désolé ».
. Ce couple est d’une perfection sans faille, croyez moi 😍😍
#LaVieLaVraie

 

Les joies de la grossesse
Acte 3 épisode 47
Tomber malade
Se souvenir (douloureusement) qu’on ne peut pas se soigner.
Avoir une quinte de toux de l’espace.
Se souvenir (douloureusement) qu’on a mal géré la rééducation de son périnee.
Devant son mec.
Au réveil.
Lendemain de la Saint Valentin.
(Merci l’amour inconditionnel, du coup, hein)

 

Alors qu’on attend mon mec qui ramenè la voiture devant la maison.
Clapiotte, d’un air blasé :
– Oh bah on va attendre un moment. Il a dû oublier où etait la voiture avec sa mémoire de poisson.
Oui. Elle JUGE les gens.
Toujours.

 

Sinon, ce matin, mon mec s’étonnait qu’on n’ait toujours pas inventé l’électricité en WIFI.
Voilà.
Je vous rappelle que je suis enceinte.
ET QUE JE SUIS CERTAINE QUE C’EST LUI LE PÈRE.
Voilà.

Merci.

 

– Et pour faire les biberons ? C’est quelle eau ? C’est marqué dessus que c’est
compatible-bébé ou pas ?
Nan mais vraiment chaque jour est un enchantement avec lui je vous jure.

 

Moment familio-matinal dans la salle de bain.
– Qu’est ce qui te fait le plus plaisir en sachant que tu vas accoucher demain ?
– Revoir mes pieds.
– Euh… C’est tout ?
– Non jsuis aussi contente de plus avoir à me contorsionner pour m’essuyer aux wc.
– MAIS MAMAAAAAAN 😑😑😑😑
Je crois qu’ils sont pas au point sur ma poésie matinale.
(Et qu’ils pensaient que j’allais parler des joies du maternage aussi. Peut être)

 

« Ohhhhh, il a bien pris des joues JackJack !
Il ressemble à un emoji maintenant »
Bref, les enfants jugent AUSSI leur petit frère.

 

– Les araignées de la campagne sont super grosses juste pour empêcher les gens de la ville de venir en vacances.
#LeSachiezTu
#ByClapiotte
#LaCampagnePourLesNuls

 

Intérieur jour- Salle de bain familiale- préparation matinale de tout le monde devant le miroir.
– Maman, à la télé ils parlent d’une crème qui t’enlève les cernes en 30secondes chrono.
– Ha ? Et ca s’appelle comment ?
– Je sais plus. Mais tu sais, faut pas trop que tu crois aux miracles.
#RamasseTesDents (et tes cernes du coup)
#ByClapiotte
#EtBonJournéeAVousAussi 😑

 

– Bah… Tu t’es fait des dreads ma chérie ?
– Hein ?
J’avais oublié que plus tôt dans la journée, JackJack avait « légèrement » digéré sous forme de jet dans ma sublime chevelure.
#LivingMyBestLife

 

Clapiotte qui joue avec une copine sur la terrasse :
– Nous aussi l’an dernier on avait une raie mais elle avait un gros trou » (petit rire etouffé)
– Pourquoi tu rigoles ?
– Non rien.
#ClapiottePresidente

 

Comme tout le monde, j’ai fait ma tête de vieille par Face app…
– Oh bah maman, ça te change pas du tout toi !
😑
#BonjourClapiotte
#SeRépéterQuonLesAime
#SponsoriséParLexomil
(Et Dire que j’ai cette tête À CAUSE D’EUX…)

 

Centre équestre du club vacances :
« Avant de partir, lavez vos mors »
– Mais faut trouver un mort à laver ? Comment ça se passe ? On le trouve où ?
Clapiotte vient d’être élue meilleure cavalière de la mise en bière de l’année.

 

[Trajet en voiture, N°1 met une chanson. Le chéri adhère moyen]
– Mais c’est en vogue en ce moment cette chanson ?
– Hein ?
– Bah… Ça a le vent en poupe ?
😑
Je crois que mes mômes en peuvent plus de lui…

 

Non mais je trouve ça nul ce qu’on fait aux animaux, par exemple, si on exploitait pas les chevaux comme on le fait, ils auraient encore des cornes !
N°1 is the new Brigitte Bardot.
#EtLesPoulesAuraientDesDents

 

Aujourd’hui Clapiotte est allée faire une rando jusqu’à un village de cabanes avec le club enfants.
Certaines sont terminées. D’autres peuvent être continuées par les marcheurs.
– Et du coup tu as participé ? T’as aidé à finir à construire une cabane ?
– Non. Moi j’ai vendu les bouts de bois et les cailloux aux enfants pour qu’ils le fassent.
JE NE SUIS EN AUCUN CAS RESPONSABLE DE CETTE ENFANT

 

« T’as qu’à dire que je suis malade »
TOI AUSSI passe une bonne rentrée hein !

 

« Je t’aime même si tu sens le vin tonton »
Je pense que les nièces de mon mec sont au niveau de Clapiotte.

 

– Maman, celui qui a écrit l’histoire sans fin est un menteur.
– ??
– Y’a une fin à son histoire.
😑

 

– Maman, tu sais, les bébés flamants roses font des centaines de kilomètres pour trouver à boire… A pied ! Ils savent pas encore voler ! Ca dure plusieurs jours !
– Ha oui ? Bah dis donc…
– Oui. On devrait faire faire ça à JackJack, cette grosse feignasse !
😏

 

[Passion documentaire animalier]
– Les léopards quand ils ont vraiment faim ils peuvent attaquer des crocodiles et les manger tu te rends compte ? Il le mord et si il le lache… bah c’est lui qui est mort.
Et ils peuvent passer des heures et meme des jours à essayer d’attraper leurs proies.
– Hé bah… faut avoir sacrément faim…
– Tu sais, si on y pense, JackJack ça serait juste un knacki d’apéro pour un léopard.
#BahOui #SiOnYPense

 

C’était long…

T’as remarqué comme je reviens ici pour mieux repartir pendant encore mille ans ?
Oui. je sais. C’est pas faute d’avoir des choses à raconter, et pourtant, je n’y arrive pas. Plus. Je m’y colle et puis les mots m’échappent.
Alors je recommence un article. Pour mieux renoncer derrière. Peut être que ce sera la même histoire encore aujourd’hui va savoir.
Mais si j’arrive au bout alors tu comprendras pourquoi c’est dur. Et peut-être que ça me permettra de passer à autre chose aussi.

Depuis la naissance de Clapiotte, j’avais entamé le deuil de la maternité. Deux accouchements difficiles où le risque de perdre mes enfants était bien trop proche avaient eu raison de l’avenir de mon utérus.
Et puis, parfois, la vie est plus forte et JackJack s’est niché là sans trop prévenir. J’ai passé trois mois à osciller entre la détresse absolue et l’euphorie totale, et je peux t’assurer que ce soit pour moi ou mes proches, ça a pas été les trois mois les plus simples de nos existences.
Et puis Jackjack est resté blotti là.
J’ai traversé cette grossesse avec autant de peurs que d’espoir, j’étais suivie comme le lait sur le feu, je ne faisais rien de trop pour que mon corps supporte le challenge et je regardais la date que l’on m’avait donné comme un but libératoire qui achèverait ce trop plein d’angoisses et la trouille de perdre ce bébé inespéré.

Après Clapiotte, on m’avait prévenu de tout ça. Des risques d’une troisième grossesse dans mon cas, pour le bébé et pour moi. J’ai donc franchi les caps des semaines en félicitant chaque jour un peu plus mon corps de tenir le choc. Encore un peu. Et un peu plus, jusqu’au presque bout, quand le bébé serait suffisamment grand pour s’en sortir seul mais pas trop gros pour ne pas risquer le pire. On m’avait prévenu, mais je n’y avais jamais pensé.

Le moment de l’accouchement a été un cauchemar émotionnel jusqu’à ce que je prenne part aux festivités.
J’étais dans cette salle avec tous ces gens masqués qui me tournaient autour. J’avais froid et peur et je tremblais à plus m’arrêter. Parce que, hein, « jamais deux sans trois », pourquoi cette fois j’aurais la chance que ça se passe bien après tout ?
J’ai été serrée dans des bras inconnus, chaque paire d’yeux croisé m’envoyait compassion et courage et puis cette main qui s’est accrochée à la mienne, fort, très fort et encore un peu plus quand on a entendu « on y va ».

A ce moment-là, à peine m’avait-on ouvert le ventre qu’il est parti se niché encore plus profond pour ne pas qu’on vienne le retrouver.

Et c’est arrivé. On m’a dit de pousser. Pour aider. Comme « en vrai ». Alors à l’intérieur de moi j’ai parlé à ce petit JackJack qui n’avait pas décidé de sortir, je me suis excusée de devoir le brusquer, et puis j’ai poussé, deux fois, quelqu’un a dit quelque chose à propos de ses cheveux et tout à coup il est apparu au dessus de moi. Je ne pouvais pas le toucher, je ne pouvais pas bouger, et j’étais follement amoureuse de ce moment. On ne m’avait jamais présenté mes enfants avant cet instant, au moment de leur naissance. Il était tout comme je l’imaginais. Ça a duré quelques secondes et je revois encore parfaitement les gants sous ses bras, sa petite grimace, son œil ouvert à moitié, sa perfection dans le détail.

On me l’a enlevé pour l’emmené en nursery. La sage femme faisait exprès de passer devant la porte automatique pour qu’elle s’ouvre et que je vois mon bébé et celui qui devenait tout à coup son papa. On se parlait de loin avec les yeux, il voulait savoir si j’allais bien et je lui répondais en demandant comment était le bébé.
On s’est enfin rejoint et les heures qui ont suivi n’appartiennent qu’à nous trois.

Et puis les lendemains sont arrivés. Avec des soupçons de ci ou de ça, des tests, des analyses, pour lui, pou moi.
Moi, je ne voyais que cette fronce sur son arcade, comme s’il était né soucieux.
J’ai dû lui dire longtemps que maintenant, ça allait, que tout allait, que tout irait, pour que se déplisse enfin ce front rempli de mes propres angoisses.

Je me raccrochais à voir mon chéri être père et mes deux grands être en admiration devant ce tout petit, mais au fond de moi bouillonnait encore cette trouille de le perdre.

La sage femme qui m’a suivie en suite de couche m’a aidée à sortir la tête de l’eau avant que je me noie totalement. J’ai mis des semaines, des mois à reprendre confiance en moi, en nous et surtout en lui. J’accepte petit à petit qu’il aille bien alors que j’épiais le moindre problème potentiel. JackJack m’aide à surmonter mes peurs en étant bien plus courageux et vaillant que sa maman. Mais ça a été dur, tout a été dur, de ces angoisses qui me collaient, de mon corps douloureux une éternité, de cette fatigue paralysante.

La dépression post partum m’a taquinée un bon moment et revient fréquemment me chatouiller derrière les oreilles mais je vois depuis quelques temps de nouvelles lumières où nous sommes en train de devenir ce nous en entier.

C’était long et je sais qu’il y a encore quelques démons à éviter, mais on arrive petit à petit à les oublier, j’arrive petit à petit à les ignorer.

C’était long.

Et ça a étouffé pas mal de créativité, suffisamment pour que je ne sois plus capable d’écrire tout ce temps.

C’était long.

Mais t’as vu, j’ai réussi à te le raconter.

C’est pas peu pour moi.

Merci d’être témoin de ça.

Le jour où j’avais tout misé sur le portage

S’il y a un truc que j’attendais impatiemment depuis l’arrivée de JackJack, c’était de pouvoir le porter.

J’ai découvert ça avec Clapiotte, il y a 10 ans, et j’ai trouvé ça tellement chouette que j’ai regretté ne pas avoir connu le concept pour N°1. Je l’ai portée jusqu’à deux ans et quelque à l’époque.
Le premier truc que j’ai acheté pour JackJack, d’ailleurs, c’était la même écharpe que j’avais pour Clapiotte. J’en gardais des super souvenirs de praticité ultime, je VOULAIS revivre la même chose.
Je marche vraiment pas mal, j’évite de prendre la voiture et si je peux éviter les transports en commun, je fonce…  Donc forcément, le portage, c’est cool dans ces cas là, surtout dans une ville comme ici où tout ou presque se fait à pied.

Pas de bol, JackJack a jamais trop kiffé l’écharpe. Faut dire que les noeuds, c’est pas vraiment mon truc (huuhuhu)
Si je faisais des enfants faciles à vivre ça se saurait depuis longtemps en même temps, j’aurais dû me douter.
Je me suis pas laissée abattre, j’en ai acheté une autre. Même effet. (mon banquier me stalke depuis, pour intervenir selon mes recherches Google et me taper dessus)
J’étais pas à l’aise non plus d’ailleurs alors qu’avec Clapiotte je pouvais rester des heures avec elle en mode kangourou.

Bref, du coup, j’avais hâte de tester le fameux Boba X trouvé chez Les Petits Baroudeurs : à défaut d’écharpe, je misais tout sur le préformé.

Seulement, voilà, mon petit JackJack était bien petit au début (il est quand même né 1mois plus tôt) et j’ai vraiment été à l’aise à partir de ses 5kg environ (aujourd’hui il en fait 7,5 et il se tient droit, c’est encore plus facile)
Bref, le jour béni est arrivé. Click, clack, Jackjack s’est retrouvé installé et là… bonheur. D’une, il a rien dit, ce qui était pas gagné vu qu’il avait l’air d’aimer le portage en écharpe au moins autant que de se rouler dans des orties (nu). Et de deux, j’avais oublié à quel point les préformés permettent de porter longtemps sans se bousiller le dos.

Heureusement, j’ai envie de dire, parce que non seulement je trouve ça autrement plus pratique qu’une poussette pour faire certains trajets, mais en plus, comme on m’a collé l’option « reflux » dans le balluchon de JackJack, donc autant te dire que je le porte BEAUCOUP (j’ai d’ailleurs commencé à optimiser le concept en faisant des sumo-squats jackjack-lestés)


Ça c’est quand il pète un câble et que je n’ai que cette solution pour, au choix,
manger, faire un truc (oui, même aller aux toilettes) ou juste me poser 5minutes…

Pour Clapiotte, j’avais cherché un porte-bébé adapté à la marche à l’époque et déjà, j’avais pris un Boba (deux, en vrai, mais chut, mon banquier me lit je te dis).

Ce modèle-ci permet de porter dès la naissance (3,5kg) (mais du coup on aura attendu 1 mois et demi ici) sans insert, jusqu’à 20kg, grâce à des réglages spécifiques qui sont, finalement, après un petit moment de panique du genre « j’vais rien comprendre, j’vais jamais y arriver », assez simples à mettre en place (oui, donc, même pour une buse comme moi).
On avait hésité avec le Neo de Neobulle qui a peu ou proue les mêmes avantages.

Depuis, donc, je peux enfin re-marcher des kilomètres sans souci, mais je peux aussi laver les biberons en me faisant vomir entre les seins et rien que pour ça, de toute façon, ça faut le coup !

Bonus track : c’est facile à mettre et le papa est plus que ravi de partager ce genre de moment avec JackJack, notamment pendant nos vacances à la campagne où la poussette était proscrite.

Par contre, petit message personnel à mon pharmacien (et à la vieille du 2ème): ce n’est pas parce que la tête de JackJack dépasse QUE TU AS LE DROIT DE LUI TOUCHER NANMÉHO ! (moi par contre le peux lui crougner les petits cheveux de la nuque dès que j’en ai envie, jsuis sa mère, je fais ce que je veux)

 

 

 

 

 

 

 

Bah quoi ?

Ouais, OK, je SAIS que j’ai laissé le blog moisir pendant… outch… 8 mois !

Mais c’est pour mieux revenir.
Je n’ai pas parlé de ma grossesse, mais j’y viendrai, quand je serai prête à raconter cette histoire de foufou. En attendant, on va faire comme d’habitude, surtout si vous avez pris l’habitude de me suivre sur les réseaux sociaux, à la place de venir ici : on va la jouer à la WTF et je m’en vais vous raconter tout le reste dans le désordre, comme ma vie depuis 4 mois et quelques jours.
Ça sent le lait caillé, les premiers fous rires et le bordel non organisé par chez nous, mais ça prend place, à 3 et puis à 5, une semaine sur deux.
J’ai des cernes sous les genoux, des cuisses molles et des cheveux en moins (mais des blancs en plus), mais comme la vie reprend son cours, alors je me suis dit que c’était le moment de faire renaitre le blog de ses cendres (bon, ok, aussi parce que je dois vous parler de quelques histoires croustillantes et que je me suis engagée à parler aussi de quelques tests incroyables (si si tu verras).

3-2-1 : OUVERTURE DES PORTES !

 

Vous êtes toujours là ?

Les gosses c’est la merde, épisode 848.

Alors, toi, tranquille, tu laisses passer un an sans un seul épisode de #LesGossesCestLAMerde (et la famille aussi) et tu dis rien ?

Mais enfin ?

Ok, j’ai pas été hyper productive cette dernière année, mais quand même, y’a des trucs importants, faut me donner des coups de pieds au cul quand je me laisse aller à ce point !!!

Bon, bah du coup, hein, y’a de quoi faire, c’est parti !

 

 

– La pluie je crois bien que c’est la faute des dieux.
– Des dieux ?
– Bah oui. Quand ils font pipi.
– hmm hmm… Mais tu crois en Dieu ? En plusieurs dieux ?
– Ha bah ils sont forcément plusieurs pour qu’il pleuve autant.
– haha… Et du coup ce sont quels dieux ?
– Bah… Zeus et ses copains !
– ha d’accord…
– Mais du coup je me demande quand même pourquoi ils ont décidé d’habiter dans le ciel juste pour nous faire pipi dessus. C’est pas drôle comme blague à force.

#LaTheologieSelonClapiotte

 

  • BON, Maman, je te le dis, je vais rester assise jusqu’à lundi matin à regarder l’heure passer.
    Je ne vis que pour les cadeaux de Noël à partir de maintenant. Le reste n’a aucune importance.

Cette enfant aura au moins le mérite de ne pas cacher son matérialisme derrière des sourires hypocrites…

(OUI, tu l’auras compris : #ClapiotteIsBack)

 

 

[Jeu du Petit Bac]
– un animal qui commence par A.
– Un australopithèque !
– pfff mais non enfin Clapiotte !
– Nan mais toi « pffff » maman. Un australopithèque c’est un pré-homme. Et l’homme, c’est un animal. J’ai gagné.

OUAIS.
Elle a gagné donc.
#ClapiottePlieuseDeGame

 

Hier matin j’ai écouté la chanson de Dirty Dancing sous ma douche… Du coup je repensais à la fameuse scène du porté et je me suis dit :
« Moi si je m’amusais à faire ça je me fracasserais… »

J’ai pu constater hier soir que :
1/ J’ai quand même souvent raison
2/ Je suis quand même souvent un peu limitée quand il s’agit de réfléchir avant de faire un truc complètement con.
3/ je meurs pas facilement.

 

Gros débat à table entre Clapiotte et 2 copains à elle :
– Sachant que les bébés on toujours les yeux fermés et voient mal quand ils sont ouverts, est ce que leurs souvenirs sont réels ?
JE
VAIS
ME
REFAIRE
DU
CAFÉ .

 

17h :
« Tu peux m’expliquer les différences entre toutes les plaques d’égout maman. Et aussi, pourquoi on dit « plaques d’égout alors que certaines sont pour le gaz ou le téléphone, et pas les égouts ? »

Et après, on s’étonne de mon historique Google….

#ClapiotteDeLaVoirie

 

 

– Pouah ! La tête que tu as ! On dirait que tu as fait la fête toute la nuit et que ça s’est mal terminé cette histoire…
Ok donc,
5 février : se faire juger sa tête de grippe à 8h du matin : check
(Si quelqu’un peut me dire comment cette enfant peut avoir une idée de la tête qu’on peut avoir après une soirée compliquée, je suis à votre écoute)

 

 

6 février.
18h22.
Clapiotte vient de partir prendre l’apéro avec le petit voisin.
Wokayyy

 

 

– Alors ton apéro Clapiotte ?
– J’ai joué à Qui est Ce ? Et j’ai mangé une brochette.
Les apéros de Clapiotte ressemblent déjà beaucoup à certains de mes apéros je trouve…
(Pardon)(rhooo ca vaaaaa)

 

 

Ce matin, j’ai un rdv important.
J’ai mis une robe pour la peine.
Je vais voir N°1 pour un avis honnête :
– Ça va là ? On me prend au sérieux ?
– Oui oui.
– Cool.
– Mais tu sais Maman, c’est pas ton look le problème. C’est ton humour. Et aussi quand tu te mets à rigoler toute seule.

 

 

– Allo Maman, la prof de français n’est pas là, je peux aller chez Micheline ?
– Euh… Bah oui, mais passe à la maison poser tes affaires avant.
– Ha bah non, parce que je suis déjà chez Micheline en fait.
WELCOME L’ADOLESCENCE et le foutage de gueule niveau 1
(petit Padawan deviendra grand)

 

 

– Mais siiii tu sais cet acteur là… Il chante et il danse… et il est canon….
– euh.. ..
– Mais siiiiii ! Jack Zefron !
– Zach Efron ?
– Voila !!!
Ma mère, cette cougar dyslexique…..

 

 

Je viens de dire
« Soufflez où vous voulez, avec plaisir » au plombier….
Combien de points ?

 

 

Réunion parent-instit pour Clapiotte.
– Je trouve que Clapiotte a du mal avec les règles grammaticales… C’est inquiétant d’après vous ?
– Oh non, je ne m’inquiète pas vraiment. Et elle, ce n’est pas qu’elle ne les comprend pas, C’est qu’elle essaye d’abord de comprendre pourquoi ces règles existent, par qui elles ont été inventées et leur utilité concrète pour la langue.
FORCÉMENT, ça prend plus de temps du coup.

FORCÉMENT !
Si jamais tu avais comme vocation de devenir instit, sache que PARFOIS, tu auras aussi une Clapiotte relou dans ta classe pour parfaire tes soirs de migraines.

 

 

Quand t’as pas dormi de la nuit parce que tes gamins étaient dans un avion direction 5000 km plus loin, et que tu reçois ça en guise de nouvelles.
#SiSiLaFamille

 

 

 

Groupe de scouts dans le Tram.
– Bah ?? C’est quoi ces enfants tous habillés pareil ?
– Des scouts.
– C’est quoi ça ?
– (explication succibte du concept)
– Ouais en gros c’est un centre aéré de l’ancien temps quoi.
😑😑

#ScoutToujoursByClapiotte

 

 

– Tiens, jeudi ils vérifient ton ouïe et ta vue à l’école.
– Ha oui c’est bien parce que je crois que j’entends mal.
– Hein ???? 😱😱
– Bah oui parfois je vois que des gens me parlent, et j’entends pas.
– Mais enfin pourquoi tu ne m’as jamais parlé de ça ????
(Silence et réflexion)
– Non mais je crois surtout que je les écoute pas, en fait.
😑
#ConnaisToiToiMêmeByClapiotte

 

 

– Maman, tu sais l’évolution ?
– hmmm ?
– Bah je crois que l’évolution des humains s’est arrêtée.
– Ha ?
– Oui. Sinon on commencerait déjà à avoir une troisième main.
– Ha ?
– Ouais. On aurait dû commencer à évoluer à partir du moment où on a commencé à se laver les dents pour avoir une 3eme main pour le bouchon du dentifrice.

#DarwinClapiotte
#LifeGoals

 

 

– Maman, y’a un moustique dans ma chambre (2h04)
– Maman, le moustique a dû me piquer ça me gratte le mollet (2h52)
– Maman, j’ai le nez bouché (3h47)
– Maman, j’ai soif à cause de mon rhume (4h43)
– Pffff, maiiiis, Mamannnnn ! Pourquoi t’as allumé le couloir ça m’a réveillééééé (7h24)
Sérieusement, parfois, une médaille du sang froid pour pas les avoir incrusté dans le mur, ça serait pas de trop.
L.U.N.D.I

 

 

 

[Clapiotte faisant des gestes répétitifs avec ses doigts]
– Tu fais quoi ? Tu imites Griezmann ?
– C’est qui encore ce super héros ? Son super pouvoir c’est de faire des dégradés de gris ?
#FiftyShadesOfGriezmann

 

 

-Magasin de chaussures, intérieur jour-
Moi, essayant une paire de chaussures ouvertes (alors que je ne porte JAMAIS de chaussures ouvertes) :
– Elles sont trop belles celles-ci maman. Dommage que tes pieds les rendent moches.
😑
(C’est reparti pour 15 ans de chaleurs inda shoes donc)

 

 

 

– Toi maman, comme super héros, tu serais ElasticGirl !
– Ha ouais ? Coooool !
– Ouais. T’es comme elle : t’as les chevilles toutes maigres et des énOOOOOOrmes fesses !
😑
#ClapiotteIsBack donc

 

 

Ma mère à la plage, alors que le drapeau est rouge pour cause de grosse brume et que les CRS sifflent les gens pour les sortir de l’eau.
Un amie de la famille, malvoyante, arrive et se met à lui parler.
– Bah alors ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
– Bah on voit rien.
Moi : 😑

#SisiLaFamille

 

 

– Mais si maman, tu sais le film de 4 garçons qui partent à Vegas pour un vide garçon avec un chinois tout nu.
Bref… Clapiotte a vu Very Bad Trip …
#LaBelleEducation

 

 

 

– Maman on fait un deal ?
– Euh…lequel ?
– Je te fais un massage et en échange tu me laisses lire 15minutes ce soir.
Mon fils mon héros.
(Il fera du sport plutôt que du commerce hein)

 

 

Jour de rentrée, 8h15 :
« Mais y’a école demain ???? »
Le SMS de rentrée de N°1 qui te donne une idée de la motivation des troupes.
Et chez toi ? Ça va ?

 

 

Réunion de rentrée.
Je suis presque déçue de ne plus mettre mon fils mal à l’aise avec mes appréciations sur le physique de ses profs.

 

 

Caisse de supermarché, 17h30.
– vodka frappée ?
😑 ?
– Vous avez la vodka frappée ?
– Mais… 😑😑 ?
Il ME DEMANDAIT SI J AVAIS LA CARTE FRANPRIX.

En vrai.
Voilà.
C’est l’heure de l’apéro du coup ?

 

 

 

– Maman, la femelle d’un porc ça peut être une porte ?
Clapiotte, future rédactrice de blague Carambar.

 

 

Chemin de l’école.
8h19.
Un monsieur balance un mouchoir sur le trottoir, devant nous.
– HEY ! Monsieur ! Alors c’est toi le gros pollueur de la planète ! La honte !
A la fois, je suis fière de Clapiotte.
Et à la fois, j’étais pas prête, il était beaucoup trop tôt.

 

 

Mon lit, 8h34.
Clapiotte arrive ébouriffée et yeux collés :
– J’ai besoin de comprendre comment ca peut arriver les jumeaux qui se ressemblent et ceux qui se ressemblent pas. Et aussi de pourquoi on est quand même différent même quand on a les mêmes parents, et pourquoi on peut se ressembler quand un parent refait un bébé avec un autre.
Franchement, je veux mourir.

 

 

– J’suis trop content, je suis venu à bout du Maupassant !
– C’est bien. Mais c’était pas Marivaux qu’il fallait que tu lises pendant les vacances ?
Il est en PLS depuis 10 minutes (et moi je me fous de sa gueule un peu)

 

 

– Tu sais que la moitie de ton cerveau sert à ton imagination et l’autre à reflechir ?
– Ah.
– Ouais, c’est scientifique.
– hmmm hmmm…
– Mais moi, comme je suis vraie, c’est pas pareil dans le mien.
HA D ACCORD.

 

 

Mon mec vient de passer 5 minutes ENTIÈRES à paniquer parce qu’il ne me trouvait pas.
Il a hurlé mon nom de partout ne comprenant pas cette disparition.
Je suis donc assise sur le canapé.
Il m’est passé devant 3 fois.
La magie de son cerveau m’émerveille chaque jour un peu plus.

 

– Alors, cette présentation orale en anglais, ça s’est passé comment ?
– Génial ! J’ai eu 9/10 !
– Ah cool ! C’etait quoi du coup ?
– Bah dire qui on etait, où on vivait, que faisaient nos parents etc…
– Aaaaah.. ok. Et pour moi t’as dit quoi ?
– J’ai dit que t’étais prof.
– hein ???
– Ouais. « Teacher » c’est simple et efficace ET je savais le dire au moins.
N°1, expert mytho-feignasse 3ème Dan.

 

 

– Si la Terre est faite d’eau, de terre, de pierre et de tout le reste, ça doit peser super lourd. Peut-être qu’on tombe de l’espace au fur et à mesure et qu’on le sait même pas.
Clapiotte ou le don de te coller des gros doutes sur tes perspectives d’avenir….

 

 

– Y’a quand même beaucoup de choses sur ta liste de Noël tu sais….
– Ha…
(plusieurs minutes passent. Elle revient me voir)
– Je vais annuler ma liste maman. Et je veux juste un petit voyage alors pour Noël
– Hmmm… où ça ?
– A New York.
Un problème ? Une solution. »
« By Clapiotte.

 

– J’ai vraiment trop froid. Mais le pire c’est quand même qu’il fait trop froid dans mes yeux.
😑
Clapiotte est clairement pas prête pour l’hiver….