La loose, épisode 1842.

Il y a des jours où quand ça veut pas, ça veut pas.
Et tu as certainement noté que chez moi, souvent, ça veut pas.

Non pas que ma vie soit trop cruelle mais faut quand même avouer que niveau succession de petites loose, je peux presque prétendre à un Oscar du meilleur rôle.

Par exemple, quand je reçois un super colis genre « box » avec 4 recettes et tous les ingrédients dedans pour tout avoir à sous la main au moment où je m’y colle, et bien c’est PILE quand Clapiotte déclenche une gastro et que la maison passe en mode « le riz c’est la vie ». Au point que tu ranges tout dans ton frigo en espérant ne plus JAMAIS à avoir à l’ouvrir de nouveau tellement tu sens bien que ton ventre qui gargouille, là, c’est plutôt parce que c’est bientôt ton tour au lieu de la faim qui le tiraille.
Du coup, tu évites de regarder les recettes, et même les ingrédients. Et quand tu trouves que ça va mieux et que tu te souviens qu’il te semble avoir vu un beau pavé de saumon à rouler dans des feuilles de briques, bah une grosse semaine s’est écoulée.

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Cranemou : reine du non-test

Une semaine, c’est LARGEMENT suffisant pour que des produits frais deviennent pas trop frais du tout.
Et comme tu préfères ne pas enchainer avec une salmonellose (non, même si ça serait vraiment chouette encore 3 kilos de moins pile avant les fêtes), bah tu pleures en devant le jeter.
Oui oui, j’aurai pu le congeler.
Mais pour ça, il aurait fallu que j’ai le courage de le regarder en face plus d’un quart de seconde, et ça, vraiment, c’était très largement au dessus de mon réflexe nauséeux quand il en était encore temps.

La loose du gâchis qui aurait du être trop bon : 1 ; moi : 0

Bon, là, encore, tu te dis peut-être que c’est pas vraiment de ma faute cette histoire. JE SAIS !

Mais t’inquiète, je fais ça aussi très bien en pleine conscience.

Pas plus tard qu’hier, par exemple, quand mon chéri (qui m’aime tellement qu’il ne se rend vraiment pas compte, je crois, des risques inconsidérés qu’il prend en vivant au quotidien avec moi) m’a demandé pourquoi (mais pourquoiiiiii) il y avait une touffe de cheveux sur la table, j’ai même hésité à lui mentir.

« Je perds mes cheveux, le changement de saison, c’est horrible, tu sais ?! »

Il a voulu la vraie version, plutôt.

J’ai donc dit que j’avais enlevé la carte micro SD de mon téléphone pour faire un transfert de photos dans mon ordinateur (déjà, note, je pars de loin pour des cheveux sur la table)
Pendant que je traitais mes photos, mon téléphone a sonné.
En le mettant à mon oreille, j’ai constaté que la batterie bougeait un peu, donc, j’ai vite remis la coque arrière de mon téléphone pour que tout reste en place pendant mon appel.

Et le coup de fil s’est terminé.

J’ai remis mon téléphone sur la table.

Emportant avec lui les 167 cheveux qui s’étaient pris dedans pendant le « clipsage » à l’aveugle de la coque.

Oui.

Je me débrouille très bien toute seule, tu vois.

C’est un don !

(je crois)

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5 réflexions sur « La loose, épisode 1842. »

  1. On se sent moins seules, moi et ma sale manie de me coincer les cheveux dans tout et (surtout) n’importe quoi. Alors qu’ils ne sont même pas longs en plus.
    :-D

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