Dans la série « je teste donc je suis », testons mon endurance à la Loi de Murphy

On le sait bien, une blogueuse, ça fait des tests.
C’est réputée pour ça une blogueuse, vous savez, c’est la télé qui l’a dit. Les blogueuses se font rincer par des marques et sont littéralement harcelées par le facteur tout ça tout ça.

Je suis blogueuse.

Je fais des tests.

Et quand je m’y mets, j’y mets tout mon cœur, de la bonne volonté et beaucoup, beaucoup de moi dedans.

Depuis lundi, je teste le fameux concept de la Loi de l’emmerdement maximum, autrement plus connue sous le nom « Loi de Murphy ».

Tu sais, mais oui, ce petit caillou dans ta chaussure le lundi matin qui devient une caillasse aiguisée le mardi et un menhir à trainer le mercredi. Voilà. Je teste ça.

C’est pas mal. Ça se fait assez naturellement, comme si tout était absolument normal et que l’accumulation était une vraie passion.

Lundi, j’ai donc commencé ma journée par un déchaussement de gencive. La vieillesse ça s’appelle, il m’a dit le dentiste.
Il est mignon ce dentiste, toujours le bon mot, même si je ne voyais pas bien de quoi il parlait.

Mardi, alors que je bossais de chez moi, je me décide à (enfin) sauvegarder mes photos et autres dossiers sur mon disque dur externe. Mais avant, je réactualise la page de la CAF qui rame un peu.
Et puis….

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Le iMac Jean Paul Gaultier, version 1.0.
OUAIS.

A priori je vais pouvoir récupérer mes données. Pas mon ordi, mais bon, hein, on va dire que ça aurait pu être plus grave.

Je me couche un peu contrariée de ces deux jours et tente de relativiser.
Je m’endors comme un bébé, mais à 4h du matin, je suis réveillée par les trombes d’eau qui tombent dehors.
Je me lève pour vérifier que les fenêtres sont fermées.
Elles sont fermées.
Mais il ne pleut pas du tout dehors.
Ha. Bon.
En passant devant les toilettes, j’entends le bruit de nouveau. Je constate que ça vient des voisins du dessus et que ça coule comme vache qui pisse derrière le mur. Et j’entends les voisins du dessus qui commencent à déplacer les meubles au dessus de nos têtes.
Autant vous dire que je flippais de l’infiltration (en plus de passer le reste de la nuit réveillée vu le boucan infernal).
Comme je suis une fille sympa qui aime faire partager un peu sa vie, je réveille cet être charmant se trouvant dans mon lit. Y’a pas de raison que je fasse nuit blanche seule.

« Hey ! Je crois qu’il y a un problème ! »
Je note que la tête se lève de l’oreiller et prend un air très concerné pour savoir de quoi il retourne.

« Oh, non mais ça doit être les voisins qui rigolent »

Je souhaite que notre appartement ne prenne donc jamais feu, hein. Parce que ce serait sûrement « les voisins qui rigolent ». ON SAIT PAS ils ont peut être plein d’humour en pleine nuit et un rire qui ressemble étrangement à des canalisations pétées.
OU ALORS j’ai un escroc de haut vol à la maison qui sait faire SEMBLANT DE NE PAS DORMIR.

Tâche difficile avouons le.

Mais passons.

J’ai pas dormi, donc. Le réveil est rude, mais je dois bien.

Mercredi, je récupère les enfants à l’école et nous filons au tennis. Comme tous les mercredis.
Il fait grand soleil, je vais pouvoir me shooter à la caféine en comatant sur la terrasse en faisant semblant de regarder les greffons jouer.

Ha. Tiens, y’a plus de terrasse, ils sont en train de la refaire.
pas grave, je file un peu plus loin, dans un autre café du club d’à coté.

Ha. Tiens, y’a plus du tout de café cette fois.

Bon, je me prends un coca à la machine et m’installe sur le trottoir devant le terrains, un peu à l’ombre d’un arbre histoire de pas non plus me cramer la tronche.

Ha. Tiens, donc une chenille vient de tomber sur mon coca. Bon.

Au retour à la maison, direction les douches.

Je m’attèle à la lourde tâche d’attacher les cheveux de Clapiotte parce que ce n’est pas jour de shampoing.

OH ! Tiens donc. Un élevage de POUX.

J’ai envie de dire « PUTAIN » hein, à ce moment là.

C’est donc jour de shampoing, finalement.

Aujourd’hui, jeudi, j’apprends quelques news pas super cool, histoire d’arroser mes déboires avec un peu de stress supplémentaire (pas de panique non plus, hein, juste que ça fait beaucoup).

Bon, j’arrête là.
Je vous passe sous silence les canalisations des eaux usées qui ont pété il y a une semaine et demi et dont le contenu dégueulasse stagne depuis dans mon box de garage (oui, seulement le mien, sinon c’est pas marrant), parce que le pompage ne sera fait que le 12 MAI (BORDAYL !!!).

Demain, je pars 3 jours à Marseille en famille.
Si jamais vous aussi, je vous déconseille vivement le Lyon-Marseille de 11h.

Allez.

Je vais acheter des jeux à gratter.

Salut !

coyote

 

 

 

 

8 réflexions sur « Dans la série « je teste donc je suis », testons mon endurance à la Loi de Murphy »

  1. Oh la vache, je savais que tu n’étais pas du genre à faire dans la demi-mesure mais là !!!
    Je t’envoie plein de courage et n’oublie pas que dans quelques semaines-mois-années (rayer les mentions inutiles) ce sera prétexte à une grosse marrade :D
    Biz et t’inquiète, la routourne va finir par tourner !

    1. Tranquille, moi ça fait deux ans que j’ai un dégât des eaux avec mon voisin, et il m’en a fait deux, un dans l’entrée et le salon et l’autre dans la cuisine, au moment où j’ecris ce commentaire, là ça pue l’humidité, quand Sartre disait l’enfer c’est les autres, je comprends mieux pourquoi….

  2. Je compatis, chez moi les « merdes » plus ou moins graves s’accumulent depuis un an.
    Je pense très sérieusement avoir été maraboutée et, moi qui suis censée avoir beaucoup d’humour, commence à perdre patience.
    Courage donc ! ;-)

  3. Oh là là en effet programme chargé . Allez c’est bon tu as donné pour le mois de mai là… juin même. .. bon week-end! !

  4. Je compatis, je compatis, et je connais malheureusement par deux reprises 2001 et 2013…. Grosses galères et on se demande ce qui nous tombera dessus la prochaine fois mais on est en vie donc tout va bien.

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