Quand ça veut pas….

Bonjouuuur !

Alors, cette rentrée ? Bien ? Pas trop dur le réveil ? Mercredi matin ? Les inscriptions aux activités extra scolaires ? Les livres à couvrir tout ça ? Les 3 milliards de papiers à lire/remplir/signer/ne pas oublier de remettre dans le cartable ?

Ici, pour le moment, tout va bien.

Du coté des enfants du moins.

De mon côté, j’ai un peu de mal à m’organiser après les vacances (sans compter que je ne vais pas tarder à reparti très bientôt, donc, difficile d’être à fond là tout de suite).

D’ailleurs, ma valise est toujours au milieu de ma cuisine, pour dire, après une semaine. PLEINE, j’entends. Elle sent encore le sable chaud et les beignets au chocolat, comment veux tu que je sois motivée aussi ?

Mais j’ai quand même fait tourner une lessive. Et j’ai ré-ouvert mon ordinateur aussi. Ca doit prouver quelque chose, j’hésite encore sur le « quoi » mais je vais bien finir par être éclairée sur le sujet.

En revanche, ma vie a bel et bien redémarré comme si rien ne s’était passé du côté du sud de la France et ma poisse légendaire a fait un retour en fanfare.

Oui, bon, d’accord, je mens, elle n’a pas pris de vacances en vrai.

Attends, tu me crois pas ? Je m’en vais te raconter deux-trois trucs, et APRÈS CA plus personne ne me demandera « mais pourquoi es tu donc fatiguée alors que tu rentres tout juste de la mer ? »

D’abord, ça a super bien commencé (comme souvent d’ailleurs). Pour un projet fort sympathique, j’ai été contacté par une marque (ça fait mysterieux comme ça mais comme je vais vous dévoiler la chose d’ici très peu de temps, je me permets de faire du teasing) qui devait m’envoyer un colis à la suite duquel je devais faire quelques photos. Jusque là tout va bien.

J’ai souvent quelques soucis avec les livraisons mais maintenant que mon facteur m’a déjà vu l’épi non dompté et le poil aux jambes, il n’a plus peur de rien.

QUE JE CROYAIS.

La marque m’appelle pour me dire que Chronopost leur a renvoyé le colis car ils ne pouvaient accéder à ma boite aux lettres pour y déposer un avis de passage. En sachant que les boites se trouvent AVANT le digicode, je vous laisse méditer là dessus. La date de mon départ approchant, je propose qu’ils renvoient le colis chez un ami qui récupérera ça et me le donnera dès que je rentre.

C’était sans compter sur l’avis de passage « colis remis à la gardienne » alors qu’il n’y a aucun gardien dans l’immeuble. Bref, après plusieurs jours à chercher, j’ai fini par retrouver le précieux et à faire mes photos. Bien évidemment, l’histoire ne serait pas marrante si je n’avais pas mis 3 heures ENTIERES à les faire passer par mail (non, un WeTransfer ne m’a pas traversé l’esprit. Mon cerveau s’est noyé en Méditerranée je pense.).

Bref, le colis-projet-photos : CHECK.

Pour une première journée lyonnaise, c’était un peu speed. Et ça creuse. Sauf qu’il faut faire des courses.

Pleine de courage (et de faim) je vais à Carrefour, je remplis un caddie, je fais la queue aux caisses livraisons et je rentre chez moi en me disant que j’allais être livrée vers 22h et qu’entre temps, mon estomac aura peut être commencé à s’auto-digérer. 20h15, le livreur est à ma porte. LA CHANCE !

Je range le tout, retourne dans l’entrée pour chercher le reste des courses mais… elles n’y sont pas. Il me manque environ pour 65 euros de courses. Youpi. J’appelle. Ils cherchent. Je rappelle. Ils me rappellent. ils sont désolés, je mange mes doigts, on se rappelle demain, promis, bisous.

Le lendemain point de courses non plus. Des clients ont dû se faire plaisir avec mes bandes de cire froide, mon huile solaire et mes oignons. On me propose de revenir prendre le tout pour une seconde livraison. Entre temps, je suis allée mangé au resto (les oignons c’est HYPER important je peux pas faire sans).

Ceci dit, j’ai fait marrer le livreur qui s’en voulait beaucoup (et on sait comme j’aime faire marrer les gens) :
« Je suis vraiment désolée Madame, c’est la première fois que ce genre de chose m’arrive, vraiment »
« Ah bah pas moi, mais vous verrez, on prend l’habitude » (et c’est vrai, c’est la 4e fois)

Ca fait 5 jours que je suis rentrée et j’ai déjà passé la moitié à avoir des galères. J’attends que la gastro s’abatte sur les enfants ce week end et on pourra dire que CA Y EST, les vacances sont bien terminées pour tout le monde.

Et je ne compte pas les gaffes récurrentes.

Et sinon, ce matin, le facteur a sonné à 7h45, je me suis ruée sur la porte et en lui ouvrant il me dit
« ah mais vous n’habitiez pas Place Baudelaire vous avant ? »
« Sisi, c’est moi… vous êtes physionomiste dites donc ! »
En refermant la porte, je passe devant mon miroir qui me sous entend que je me suis bien mal démaquillée hier soir et que ce débardeur avec lequel j’ai dormi est pour la libération des nichons.
Le facteur n’est pas forcément physionomiste en fait, il se souvient juste des cas particuliers.

Ça va vous sinon ?

calvin
©Bill Watterson

6 réflexions sur « Quand ça veut pas…. »

  1. Mon mec a fait tout un foin parce qu’il a perdu ses clés de voiture. Alors que c’est sa voiture de fonction et qu’il a un double. Mais je te jure, larmes au bord des yeux et « je vais péter un cable » toutes les deux phrases pendant toute la journée. Comme je lui ai dit, il faudrait qu’il ai la poisse plus souvent, finalement, on s’habitue ahahahaha

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