Souffre en silence.

Avant propos :
Je m’étais promis de ne jamais aborder ce sujet là. Trop personnel et anxiogène au possible pour toute future maman qui se respecte.
Y’a bien que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et surtout, depuis quelques jours, je bondis de lire certains commentaires suite à cet article de Marie Hélène Lahaye. De commentaires outrés par la violence des propos à ceux balayant d’une seule main le fait même que cela existe réellement. Des personnes qui se permettent de juger des choses qu’ils n’ont pas connu sous prétexte qu’elles paraissent inconcevables.
A vous, futurs parents, je vous déconseille de lire ce qui suit à moins d’aimer vous faire peur. Je suis désolée d’exposer là des faits angoissants, mais après réflexion, ce blog reste mon chez moi et j’ai besoin aujourd’hui d’en faire ma tribune.
A vous qui vous permettez de nier cette souffrance, voici mon expérience.
A vous qui avez connu cela, voici mon témoignage.

Je ne suis pas quelqu’un de particulièrement branché sur le retour au naturel en puissance et le « c’était mieux avant ». Je suis une personne lambda qui vit avec son temps et qui s’en accommode fort bien. Tel était le cas lors de ma première grossesse et rien ne me fera changer d’avis à propos de la sécurité que peuvent nous offrir aujourd’hui les hôpitaux pour donner naissance à nos enfants.
Lorsque j’attendais ce premier enfant, j’ai beaucoup lu à propos de l’accouchement. Point particulièrement inquiétant lorsque nous sommes enceintes. J’ai lu du beau et du merveilleux comme du triste et de l’effrayant.
Je sais (et j’en suis bien heureuse) que la plupart des accouchements se passent parfaitement bien (ne rêvez pas, ça fait mal quand même).
Je ne nie pas l’existence de médecins, infirmiers, sages-femmes et autre personnel hospitalier ultra compétents tant dans les gestes que dans l’accompagnement à la personne.

Mais pour ce premier enfant, je n’ai croisé qu’une seule de ces personnes là.
Les autres ont été mes bourreaux.
Pendant 20 heures.

Alors que j’avais perdu les eaux, je me suis rendue à la maternité dans l’euphorie la plus totale: j’allais accoucher. Cela allait mettre un terme à mon statut de baleine échouée d’une part et me faire découvrir les joies (enfin) de la maternité. J’ai même quelques photos qui peuvent prouver que j’étais bien loin d’un quelconque stress au moment d’arriver.

1h10: On sonne à l’interphone et on nous ouvre, nous demandant d’attendre dans une petite salle.
Alors on attend. On est content, on va avoir un bébé, c’est pas rien.
Et on attend encore. Ceci dit, je n’ai pas de contraction du tout et les protèges slips de nos jours sont aussi efficaces que des Pampers.
La porte s’entrouvre et une voix nous demande d’avancer dans le couloir. Soit. Je suis bien élevée, je fais ce qu’on me dit.
Je m’allonge en ayant pris soin d’enlever pantalon et slip, jambes en l’air, on me fait le premier toucher vaginal de ma soirée. Tout est normal.
On somme mon mari de repartir chez lui pendant qu’on m’installe dans ce qui ressemble à un placard avec un lit mis là à la va-vite. Peu importe où après tout, il faut attendre, j’attends, mais attendre seule ne m’enchante guère. Pourtant, on nous explique que mon mari ne PEUT pas rester.
On abdique, je lui dis que ça va aller.

Je ne dors pas, rapport que tout de même, c’est une histoire de fou ce truc de devenir maman dans quelques heures !

Jusqu’à 6h30, personne ne vient me voir et je ne peux pas me lever étant donner que je suis branchée sous monito (qui se débranche régulièrement et que je remets en place seule, donc).
Après avoir éradiquer la forêt amazonienne pour imprimer un doppler foetal de 6h, mon mari refait son apparition.
Je lui demande d’appeler quelqu’un, hein, juste pour savoir où on en est. Et puis ça commence à piquer un peu au niveau contraction, finalement.
« Vous êtes à 1 »
Ha.
On m’autorise à aller me balader un peu mais je reviens assez vite, je suis douillette, et quand j’ai l’impression qu’on m’enfonce des banderilles dans les reins, je préfère grimacer loin d’un public.
Il est 7h30, j’ai soif, mais on me dit qu’il est désormais interdit de boire. Tant pis.
Je me plains d’avoir quand même un peu mal. Quelqu’un vient me voir et m’injecte en intraveineuse un « petit » calmant.
Pour me calmer, ça me calme, je suis à Hawaï.
Je suis toujours aussi dilatée que l’esprit d’un pétainiste, mais on me demande de me lever quand même parce que je vais tout de même passer en salle de travail.

« Youhou, ça commence » me dis-je en jouant à la bille de flipper dans le couloir tellement je suis droguée.

C’est là que tout à vraiment commencé, effectivement.

« Bon, on va vous provoquer les contractions pour que ce soit plus rapide ».
Je n’y connais que dalle, ils savent ce qu’ils font, hein, c’est leur boulot.
Joie des ocytocines qui m’emplissent de cette sensation incroyable de ne plus rien maitriser. En 30 minutes, j’ai des contractions qui ne rentrent même plus dans le petit écran qui tente tant bien que mal à les enregistrer.

Je suis ligotée au monito et mon mari m’asperge d’un brumisateur que je me félicite d’avoir acheté en version géante.

J’ai mal. Très. Les contractions fusent toutes les minutes au point culminant. Je pleure un peu, je suis un peu perdue aussi. La péridurale me semble une excellente option.

On me fait donc assoir après avoir couru après anesthésiante de service. J’ai les fesses à l’air mais comme tout le monde a déjà vu l’entrée de mon vagin, finalement, je m’en contre-carre.

« Faites le dos rond ».

Je n’y arrive pas, rapport que j’ai 60 secondes pour trouver cette position avant que le pic ne reprenne ses droits.

On m’engueule. Je ne fais pas d’effort. AUCUN. J’exagère même.

Je sers les dents et je sens l’aiguille me rentrer dans le dos. Je jure à qui veut l’entendre que j’aime ce sentiment de futur soulagement en sentant le liquide anesthésiant passer le long de mon dos dans le tube relié au cathéter.

J’ai toujours mal, mais armée de mon petit régulateur, je clique comme une sauvage pour connaitre le répit.

Rien n’y fait. J’ai toujours aussi mal. Je commence sérieusement à faiblir. Je me laisse aller à pousser des cris de douleurs qu’on me demande instamment de réprimer rapport que ça pourrait faire peur aux autres futures mamans.

A chaque pic de contraction, je tombe dans les pommes pour mieux me réveiller au suivant. Je ne tient pas et balance un lâche « j’en peux plus, je fais une pause, je reviens demain ». Je ne suis plus tout à fait là, plus tout à fait consciente. J’essaie de bouger mais ma jambe gauche est paralysée par la péridurale qui a pris visiblement le mauvais chemin. Ceci explique cela.
Taisez vous Madame, moins fort enfin.

Vous n’allez pas pleurer tout de même ?

Si. Si, je pleure, mais je le fais pas exprès, je suis désolée, pardon.

J’arrive à exprimer verbalement le fait que la péri ne fonctionne pas, je demande quand il sera possible d’avoir une seconde chance.
« On verra »
4 heures.
En essayant de garder le silence, en essayant de me faire discrète. Je suis terrorisée. Fatiguée.

Je ne suis plus grand chose à ce moment précis.

Un nouvel anesthésiste se présente. Je ne me souviens pas très bien, j’obtempère il me semble.

J’ai « de la chance », on peut faire une deuxième péridurale vu que mon col fait grève.

On m’abandonne là, la dose maximum m’ayant été administrée afin que je me calme.

Je vais mieux. On va toujours mieux quand la douleur ne fausse pas notre perception.

Une stagiaire aide-soignante se faufile dans la pièce et s’assoit près de moi en me prenant la main. Elle m’a entendu crier à côté. Elle devrait suivre l’accouchement de ma voisine, mais elle a voulu venir me voir. Me prendre la main. Plonger son regard dans le mien et me dire que ça allait aller. Me dire de respirer. Un regard bienveillant au milieu de robots. Un discours d’une douceur extrême qui me permet pour quelques temps de reprendre mes esprits.
MERCI.

On revient vers moi quelques heures plus tard. Je ne sais plus combien. C’était long, il me semble, mais trop court pour reprendre quelques forces.

Vous êtes à 8. Si dans 30 minutes ça ne bouge pas, on passera en césarienne.

Je n’ai aucun problème avec cette option.

1 heure plus tard, on revient. Ça n’a pas bougé.
Quelques minutes se passe quand la gynécologue que je ne connais pas intervient: on va commencer à pousser madame.

Ah. Bon. A 8 donc. Bon. Ok.

Vous ne poussez pas.
Je n’ai plus de force, je m’excuse platement.

On va vous aider.

Une dame se met à cheval sur mon visage, une autre prend mon ventre entre ses mains et à deux, elles me pressent comme un tube de dentifrice. Je ressens une douleur atroce au niveau de mes côtes, de mon plexus et de tout ce qu’il me reste d’organes.

J’hurle.

Moins fort. Vous exagérez là. Vous êtes vraiment douillette.

20 minutes de ce supplice plus tard, elles se résignent et rappellent la gynéco en renfort. Elle colle une ventouse sur la tête de mon fils et me demande de pousser à son commandement. J’ai envie de pousser en permanence à vrai dire et j’ai bien du mal à me contenir.

Je suis nulle.

Je n’aide vraiment pas.

Faites un effort madame.

Je sens une pression énorme de la tête de mon enfant qui tente tant bien que mal de sortir par ma cuisse droite. Je signale cette impression.

« Vous ne savez pas »

Ah.

Le docteur vire la ventouse et dégoupille une paire de forceps. On n’a pas bien le choix hein madame.
On fait sortir mon mari. Y’en a pour 10 minutes.
Je sens quelque chose de chaud me couler sur la cuisse. Je saurais quelques temps plus tard que c’était le sang d’une épisiotomie, plus pratique pour insérer les pinces.
Debout devant moi, je vois cette dame masquée, un pied à terre, l’autre en appuie sur ma table de travail. La sueur goutte sur son front. Elle tire pour essayer de me sortir ce qu’il me reste de tripes. Je pleure en silence.

30 minutes plus tard, elle abandonne ses outils au sol. Je n’existe plus. Mon enfant est en souffrance. Je passe au bloc.

Je suis quasi soulagée que ce calvaire s’achève, même ainsi.

Sur mon brancard je croise le regard hagard de mon mari qui, seul dans le couloir, n’a eu aucune nouvelle et me voit soudain transférée en urgence. On lui dit d’attendre. Encore.

On m’attache, on m’ouvre. J’entends le cri de mon fils s’éteindre. On l’emmène. Je ne sais pas où. Je demande si tout va bien mais toutes les blouses sont trop occupées à brasser du vent autour de moi pour me répondre.

J’hurle en exigeant de savoir.

Personne. On me laisse attendre 15 minutes dans l’angoisse et une certitude grandissante que mon fils est mort.

Je somme l’infirmière anesthésiste qui veille à mon bien être de se lever et d’aller voir elle même. Je vais bien aller moi, mais je veux savoir. C’est MON enfant.

Elle revient en me rassurant. Il va… mieux.

Recousue de milles points et de quelques agrafes balafrant à jamais mon ventre, plusieurs personnes se mettent autour de moi pour me transbahuter sur le brancard qui m’attend. Je vire tout le monde, de rage, je refuse qu’on me touche. Plus jamais. Laissez moi.

Cette nuit là j’ai souffert physiquement, beaucoup. Je regardais mon fils défiguré mais bien portant et je ne savais pas si j’étais vraiment mère.

A 8 h le lendemain matin, la gynécologue est venue me rendre visite. Suivie d’une dizaine d’internes.
« Je viens montrer à mes étudiants votre cas fort intéressant. Une épisio et une césarienne, c’est rare, il faut qu’ils voient ça »

Avant de baisser à jamais mon regard je fixe ces jeunes en me demandant s’ils seront plus humains. Aucun n’ose regarder mon intimité.
La bête de foire est intéressante jusqu’au point où ça devient inhumain de ne pas prendre en compte qu’elle a une dignité, elle aussi.

En repartant de ma chambre, la gynécologue jette un œil dans le berceau de mon fils.
« Ouh bah vous pourriez quand même éviter le bonnet hein, on est en juin ».

Voilà. CA, c’est ma réalité. J’ai mis 3 mois à ne plus souffrir des hématomes internes provoqués par les sages femmes.
J’ai mis près de 4 ans à me reconstruire psychologiquement et physiquement, bien que je ne sois pas bien certaine que tout soit encore bien réglé.

Alors oui, on parle de torture. On parle de sévices et de mutilations sexuels.
Je suis bien désolée de dire que ça existe et le fait que la majeure partie des accouchements se passent bien ne justifie pas qu’on n’ait pas le droit de dire que certaines d’entre nous ont été détruites de façon consciente par des personnes qui ont profité de leur blouse pour assouvir un narcissisme maladif.
Nous avons été meurtries, nous avons le droit de le dire, parce que c’est le seul moyen qu’il nous reste que de faire reconnaitre cette souffrance et de passer à autre chose.
Un jour.

 

 

 

 

164 réflexions sur « Souffre en silence. »

  1. Mon Dieu, c’est tellement dur à lire ! Parfois, nous ne sommes que du bétail…

    Je n’ai pas kiffé le jour de mon accouchement (césa en urgence) mais c’était correct dans l’ensemble. Il y a eu du bon et du moins bon. Par contre, j’ai exigé certaines choses (notamment le fait de rester libre des mes mouvements).

    Tu as déjà envisagé d’écrire une lettre de plainte à l’hôpital ? je sais que beaucoup de mamans l’ont fait…

    Ca s’est mieux passé pour Clapiotte ?

  2. Merci … je ne sais pas quoi te dire d’autre … dans un registre un peu different mon premier accouchement a été une souffrance aussi grande que celle que tu exprime … et j’ai mis autant de temps que toi a m’en remettre … bientot le prochain arrive , j’ai peur oui , mais je suis heureuse d’avoir lu ton article . Car maintenant je sais que je ne suis pas seule a avoir vécu et ressenti ca …

  3. Oh punaise. Dur. Trop dur.

    Et tu as tout à fait raison et le droit de dire ce que tu penses, encore plus chez toi.

  4. Inhumain.. Je ne trouve pas d’autre mot que celui la. C’est inhumain.
    Quand on bosse dans le médical, on devrait être plein d’empathie et pas se comporter comme des machines, ni traiter les patients comme des rien du tout.
    Merci d’avoir partagé ce billet. Voilà qui donne matière à réfléchir.

  5. On n’apprend pas à être humain dans le cursus médical, et c’est bien triste. J’espère que l’expérience a été meilleure pour Clapiotte.

  6. Oh put*** de bordel….Je suis sans voix sue ce que tu as vécu!
    Comment peux-on faire subir cela?? C’est inhumain! C’était une belle équipe de grands malades (là, je fais soft…).
    J’ai juste envie de te dire bravo d’avoir réussi à en parler. Tu as été extrêmement courageuse! As-tu demandé ton dossier médical? As-tu écrit pour te plaindre de ces agissements?
    Je t’envoie des tonnes de bisous

  7. je te lis, la bouche ouverte, en repensant au mien, d’accouchement. Il y avait plus d »humains que de robots dans la salle, mais un seul robot a suffi à transformer ce moment en souvenir négatif. Et ça, ça ne devrait pas être permis. La douleur physique morale, ça devrait être interdit. Nous faire passer pour des nulles alors qu’on ne sait pas, qu’on ne sait plus, qu’on est épuisées, ça devrait juste être d’un autre temps. Et moi, je ne ferai pas d’autre enfant. (tu me diras, j’ai encore un an entier avant d’en arriver au + 4 que tu as attendu ;)

  8. J’ai vécu à peu de choses près la même chose pour mes 2 accouchements qui se sont terminés après 10 à 12 heures de souffrance par une césarienne. Le pire est qu’après la seconde, une sage femme m’a dit qu’à cause des complications, je ne pourrais plus jamais avoir d’enfants (ce n’est pas que j’en revoulais un, surtout là quelques heures après l’accouchement).. jusqu’à ce que le médecin revienne quelques heures plus tard pour me dire qu’elle s’était plantée, que le 3ème serait à suivre avec attention mais que cela était possible. De mauvais souvenirs assurément.

  9. j’ai lu, pas tout car les larmes montent… jusqu à ta 1ere péri j ai vécu pareil ( sauf que pas de mari, totalement seule jusqu a ce que ma mère puisse arriver..)
    Oui j ai lu des commentaires horribles sur l article d origine…
    Et ce que j ai vécu était horrible aussi ( moins que certaines c est sur… )
    (k)
    D.

  10. Cette violence est odieuse, et le mot est faible, mais en ce qui concerne le débat sur l’article d’origine je n’en pense pas moins qu’il y a une nuance entre ce que tu dis (que POUR TOI ça a été une torture, etc) et le fait de faire ces comparaisons avec de la torture et des viols collectifs en généralisant….

    OUI malheureusement certaines femmes tombent sur des personnels inhumains qui font de leur accouchement un cauchemar, ça ne veut pas dire que c’est le cas pour tout le monde.

    Dire « j’ai vécu ça comme un viol ou une torture » est différent de dire « les hôpitaux assument leur position de tortionnaires », c’est une généralisation et c’est faux, tout comme dire « Les personnels sont doux, humains et respectueux »…Non malheureusement certains ne le sont pas, et dans ton cas t’es tombée sur une belle brochette de connards…..

    Personnellement c’est la forme, cette comparaison généralisante (ça se dit ça??) entre actes médicaux et torture qui m’a gênée, pas du tout le fond…

    Le débat a été biaisé tout simplement parce que certaines parlaient de la forme, des mots, et que d’autres ont pensé que les 1ères niaient l’existence de problèmes comme ceux que tu as rencontrés, ce qui n’était absolument pas le cas…. Le fond n’était absolument pas remis en cause…. Nous qui avons été choquées par la forme n’avons absolument jamais dit que tout était parfait et que la maltraitance médicale n’existait pas, juste que la généralisation est mauvaise, et que certains mots doivent être utilisés plus prudemment par exemple…..

    Ce que je dis n’enlève rien à ta souffrance ni à celle des autres femmes victimes de tels cauchemars (je n’ai pas eu non plus des accouchements de rêve), je tenais juste à donner mon point de vue qui portait uniquement sur ces mots dans cet article, pas sur l’existence ou non de personnels inhumains.

  11. Bon, c’est la première fois depuis que je suis ton bloc mais tu m’as fait pleurer . C’est horrible de vivre ça, je n’en reviens pas de cette inhumanité du personnel soignant, moi qui suis infirmière et essais de toujours déceler un mal être dans le non dit de mes patients . Merci à cette élève, j’espère qu’elle n’a pas changé avec son diplome… Et quel courage vous avez eu de remettre ça avec clapiotte . Oui, je dis vous car souvent, lors d’accouchement comme le tien, on ne parle que de la mère, mais ça a du être horrible pour ton mari de se faire virer, de ne pas savoir ( m’étonnerai que quelqu’un lui ai expliqué vu le comportement qu’ils avaient envers toi…) de te voir partir en urgence au bloc …mon mari ne veut pas d’autre enfant après Anaëlle ( césa en urgence…) mais je sais qu’il aurai eu du mal ( et moi aussi ) à supporter ça . ça a du être dur d’écrire ça . Merci à toi .

  12. Ce que tu as vécu me touche et me rappelle une souffrance semblable que moi aussi j’ai vécue pour mon premier et troisième accouchement.
    Il est important de parler de la réalité et de ne pas nier les souffrances. Oui il y a du personnel qui ne fait pas son boulot avec humanité, oui oui, ça existe.
    On m’avait dit pour ma troisième que j’aurais dû écrire à un cadre du service mais le temps de cicatriser assez (dans mon coeur) pour le faire, je trouvais ça trop tard, je me disais que la personne en question (la S-F) ne se souviendrait même pas de moi.

    Merci d’avoir témoigné de ton vécu, ça n’a pas dû être facile.

    Gros bisous

  13. Entre deux vagues de larmes, juste envie de dire MERCI a des personnes comme Toi qui osent rompre le silence… Oui on peut parler de torture…oui on peut parler de viol…oui on peut parler de mutilations sexuelles… je vis avec depuis presque 14 ans….

  14. un jour … si ça passe ici ça fait 6 ans et j’y pense toujours
    pourquoi je n’y ai pas eu le droit moi à cette césarienne hein ? et pourquoi on m’a fait pousser si tôt, pourquoi et si … je ne saurais jamais …
    bref quand c’est le premier on est faible … quand c’est le euxième aussi … ils en profitent c’est certain!!

  15. Wow, on se demande comment c’est possible un tel manque d’humanité et en même temps on le voit trop souvent.
    Ton texte montre la réalité, ce que l’on évite de montrer. Tout n’est pas toujours rose !
    J’espère vraiment que ça t’aura aussi fait du bien de nous parler.

  16. Témoignage vraiment bouleversant.
    Ce témoignage, je me dis que cela aurait pu être moi…. mais j’ai accouché en Inde.
    Je me reconnais dans certains instants de ton témoignage.
    J’ai poussé qd je sentais qu’il fallait pousser, mais cela n’était pas efficace.
    Je me suis faite « engueulée » par la gynéco, mais je crois que c’était plus pour me secouer que méchamment.
    J’ai raté la péridurale, donc j’ai connu toute la douleur.
    J’ai voulu abandonner tellement j’avais mal. Je ne voulais plus pousser. Je voulais taire chaque contraction qui arrivait pour ne pas avoir à pousser (mais en fait, impossible de faire autrement). Mais je poussais mal, pas comme il fallait.
    J’étais au bloc (ralentissement du rythme cardiaque… qui finalement allait mieux, dc non pas de césarienne). Je criais « mais si, ouvrez-moi & sortez-la, je n’en peux plus.
    j’ai eu l’épisio.
    L’accouchement reste un moment ultra violent (j’avais prévenu mon mari). Mais si la naissance est un moment magique, l’accouchement n’a rien d’un rêve.
    Juste des bisous car je suppose qu’il fallait que ça sorte !

  17. J’avais cru comprendre que ton accouchement n’avait pas été une partie de plaisir mais j’était très loin du compte. Ton texte est poignant, ton expérience terrible. Il avait été demandé à ma mère aussi de ne pas crier. Je ne comprends pas comment on peut demander ça à une femme qui accouche. Tout cela me dépasse.

    En tout cas, merci.

  18. Atroce expérience :-((
    J’espère qu’avec le temps, ce traumatisme s’estompera. J’ai mis bcp de temps à me remettre de la naissance de ma dernière, qui a été terriblement angoissante et violente. Mais je n’ai pas subi la maltraitance, physique et psychologique, que tu décris.

  19. Pareil pour le coup du dentifrice. Mais depuis, j’ai fait un gros black out. Je serais incapable de raconter précisément cet accouchement. J’ai tout oublié (sauf les semaines à m’asseoir sur ma bouée gonflable qui ont suivies !)

  20. Effectivement, c’est dur à lire, mais quel témoignage ! Ce genre de choses me fait parfois douter du système médical, alors que ce n’est pas mon genre normalement… Mais nier à ce point les douleurs d’une personne, ça ne peut que faire réagir.

  21. Terrible… J’ai accouché à Lyon pour mon premier et le personnel était à peu près aussi humain que ça… Te lire m’a bouleversée, j’espère que certaines personnes concernées par ce genre de pratiques tomberont sur ton article et comprendront à quel point leur attitude peut être grave!
    Bravo d’avoir osé le dire.

  22. moi aussi je connais le coup de la péridurale qui se barre dans les jambes et qui ne fonctionne pas … ( ni la seconde injection d’ailleurs).

    Moi aussi césarienne en urgences et comme la péridurale n’avait pas fonctionné et qu’ils ne me croyaient pas j’ai bien bien senti l’incision : j’ai gueulé comme un cochon.
    Mais personne ne m’est monté dessus et ils ont fait à peu près attention à moi… peut-être parce que j’étais aux USA et qu’ils avaient peur que je les poursuive en justice !
    En tout cas, bravo à toi d’avoir partagé tout cela par écrit et d’avoir récidivé pour Clapiotte car avec un telle passif tu ne devais pas en mener large pour ton second accouchement !

  23. Putain.

    Pardon, hein, j’suis pas vulgaire en général mais PUTAIN.

    On dirait une partie de mon accouchement. A la différence que j’ai pas eu d’aide et que ça s’est bien fini.

    Mais genre ça n’avance pas on va vous déclencher, arrêtez de crier (j’ai pas demandé de péridurale)… cet inhumanisme (j’sais pas si ça s’dit)… j’ai eu.

    Vu que ça s’est bien terminé, j’ai vite oublié. Mais merde quoi. Ca


    J’vais pleurer tellement c’est affreux.

  24. Je ne connais pas l’article dont tu parles, mais tu as mille fois raison d’exprimer ta colère, ton dégoût et ta souffrance. Un accouchement peut être difficile pour mille raisons médicales, mais absolument rien ne justifie l’attitude de l’équipe soignante. Je suis soufflée. Et bravo pour ton courage.

  25. ton article m’a transportée 10 ans en arrière pour la naissance de mon fils : après 14h à attendre que mon col se dilate avec des contractions de dingue et encore 45 min à pousser pour qu’il sorte (avec un péridurale qui ne faisait plus effet) , les sage-femmes ont appelé le gynéco. Le pompon c’est quand il m’a dit en installant les forceps qu’il n’aimait pas les femmes qui crient !! heureusement (ou malheureusement je ne sais pas ) je ne l’ai plus jamais revu car sinon je lui aurait dit que j’aimerai bien le voir avec des cuillères introduites dans l’orifice de son penis pour voir s’il était capable de garder le sourire !
    Parfois avec le monde médical nous ne sommes plus des êtres humains avec qui il faudrait avoir de l’empathie mais juste des cas à traiter , un peu comme un garagiste avec une voiture !

  26. Je suis enceinte du troisième et comme toi à part lire et l’avis de ma belle-mère, je ne savais rien de l’accouchement.
    J’ai eu la chance de tomber sur des gens supers mais si j’avais été dans ton cas, j’imagine très aisément que je me serais moi aussi « laissé faire »; ignorante, pensant à tort que « eux » savent mieux que nous.
    Ton témoignage aurait pu me faire peur si je n’en étais pas à mon troisième mais au contraire, je te remercie de l’avoir écrit.
    Les femmes, les hommes, les futurs parents doivent savoir.
    Et je suis grandement convaincue que ce soit les témoignages, aussi difficile à lire et imaginer soient-ils, qui expriment le mieux les aléas des accouchements.

    Parce qu’on ne sait pas qu’on peut dire non et les envoyer bouler.
    Parce qu’on ne sait pas qu’on va s’approprier notre corps sans nous demander notre avis.
    On pense qu’ils savent mieux que nous, et eux pensent que c’est le cas… à qui la faute? Notre manque d’informations est-il dû à notre envie de ne pas vouloir savoir ou au corps médical de nous désapproprier notre corps, notre dignité, notre enfant?

    C’est tout bonnement immonde ce qu’ils t’ont fait subir, te grimper dessus, les instruments… oui ce que tu décris est une vraie torture et j’imagine aisément qu’il est plus que difficile de se remettre d’une telle chose.

    Merci pour ce témoignage, je reste persuadée que tu as bien fait de l’écrire, et merci de nous le faire partager.

  27. Ce qu’il peut me toucher ton article, justement le jour ou je parle de mon dernier accouchement…
    Cette perfusion on aurait du me la faire a mon arrivée mais heureusement, la sage femme a jugé que rien n’ avait assez bougé pour ça et je ne l’ ai eu que 12 heures plus tard. Ce que tu as du avoir mal en effet !

    Le premier ne s’était pas bien passé non plus. J’ai aussi connu la péri loupé, piquée deux fois, ventouse, épisiotomie, coeur du bébé qui ralentit mais à la différence j’ai eu une super équipe médicale. J’en suis quand même resté traumatisé jusqu’a mon deuxième accouchement qui s’est bien passé et qui a été comme un exorcisme du premier.
    Mais c’est vrai qu’on se tait, on a tendance a avoir presque honte, et tout se passe tellement bien chez les autres…

    Je suis en colère de lire ce qu’on t’as fait, choquée, et triste aussi.

  28. J’en ai la chair de Poule. Quel témoignage…
    Je crois que je ne vais pas arriver à te dire tout ce que cela évoque en moi (dans une bien moindre mesure, oh oui, bien moindre, c’est évident…), mais tu sais, j’ai mis du temps à me remettre physiquement de mes deux accouchements. Je suis tombée sur des personnes humaines (sauf la première fois avec un anesthésiste atroce à qui j’ai failli mettre mon poing sur la figure), mais l’épisio a été un élément particulièrement douloureux, dans le cas de mon premier accouchement. Heureusement, je suis tombée quelque temps plus tard, pendant ma rééducation périnéale, sur une super Kiné. C’est vraiment grâce à elle que j’ai pu comprendre comment faire pour « guérir » complètement et rapidement. Bon… je ne sais pas pourquoi je me mets soudain à te raconter ma vie… on s’en moque.
    Je voulais juste te dire à quel point ton témoignage est fort. Tu as dû avoir tellement peur pour ton enfant, sans parler de la douleur… J’espère que ton texte fera mouche auprès de certains esprits qui préfère ne pas savoir, oublier ou penser que l’on puisse exagérer.
    Belle soirée.

  29. C’est effrayant et je ne peux que te comprendre, j’ai vécu un accouchement horrible… 6 mois à me remettre des mes cicatrices et plus pour les cicatrices psychologiques? l’impression d’être meurtri un corps qu’on ne reconnaît pas et qui est mutilé, personne ne nous prépare à ça !
    Je pense que tu n’oublieras jamais cet accouchement mais, j’espère que le souvenir en sera moins douloureux au fil du temps !

  30. J’ai pleuré en lisant ton billet… Tu as raison, il faut parler de ces choses-là même si elles sont dures à entendre. Et j’imagine qu’aujourd’hui, même si une telle expérience ne s’oublie pas, le plus beau des réconforts est de regarder N°1 et Clapiotte.

  31. mon dieu!!!
    J’ai l’impression que de nos jours, la maternité soit l’usine… Plutot qu’un lieu ou la joie doit arriver…
    Tu as eu du courage d’avoir Clapiotte ensuite!
    Bouleversant, rien à rajouter…

  32. Je ne connais pas votre blog, je suis tombée sur cet article un peut par hasard.
    Dans une moindre mesure mon premier accouchement c’était un peut ça aussi! Avec moins de douleur et moi on m’a encouragée à crier.
    ça me fait aussi penser un peut à l’accouchement de ma mère. « Mais enfin madame un peut de tenue » Quand elle à crié.
    Merci de raconter tout ça. J’ai fait pour ma part un article par accouchement. Et ça m’a fait du bien.

  33. Pfiou! Ca me remue surtout que j’ai vécu des moments pas sympa-sympa au niveau humain surtout pour mon 1er (prématuré).
    J’espère que des témoignages comme le tien aideront à faire bouger les choses

  34. Ton billet me donne la nausée, me fait mal au coeur, me prend aux tripes… mais je suis contente de l’avoir lue, parce que je ne savais pas que c’était possible… et malgré tout, il faut en parler, pour que ça cesse ! Gros bisous et à très viiiiite pour un café :)

  35. Merci, mille merci pour ton témoignage
    il me projette 4 ans et demi en arrière pour le mien qui s’est déroulé à peu près comme le tien mais avec une peri qui a marché et sans l’episio et aussi avec un personnel un poil moins inhumain
    terminé aussi en césa en urgence
    j’etais la cesa 1… je suis restée la petit cesa 1 tout au long de mon séjour la bas

    je me suis sentie tellement nulle lors de cet accouchement que j’ai douté de moi, douté en mes capacités à être mère, et j’ai tout remis en question en commençant par l’allaitement, je ne me sentais plus capable…

    j’ai mis bcp de temps à me sentir en confiance en tant que mère
    j’ai mis bcp de temps à comprendre qu’il fallait tout simplement que je fasse confiance en mon fils
    et c’est lui, tout seul, avec le temps, qui m’a appris à devenir mère

    ma crainte c’est pour mon 2ème enfant, en projet certes
    mais même en projet je me demande déjà: où vais je accoucher?? chez moi il n’y a pas le choix, pas de clinique privé, que la maternité de l’hopital
    passer par une sage femme libérale, c’est certain pour l’accompagnement, mais après? aurais je la confiance pour décider d’un accouchement à domicile??

    d’ou ma question: as tu accouché au meme endroit pour ta deuz et comment ça s’est passé?

  36. Un IMMENSE merci à toi vraiment!
    C’est vraiment courageux et sincère ce que tu as écrit.
    ça méritait d’être dit.
    Ce qui me tue c’est qu’on ne m’a pas cru sur le moment et on ne me croit 4 ans après.
    J’ai vécu quasiment la même chose dans une maternité parisienne réputée et nature etc etc
    J’ai mis 1 an à me remettre (je ne pouvais plus m’asseoir) et fais toujours de la rééduc du périnée 4 ans après (moi j’ai la version épsio+ déchirure complète du périnée+luxation du coccyx (truc impossible à écrire) mais c’est avant tout la dimension PSYCHOLOGIQUE que j’ai eu du mal à gérer!!
    Comme toi, c’est une étudiante qui m’a dit les seuls mots humains entendus ce jours là.
    Une SF et une obstétricienne n’ont eu que faire de mon âme et de mon corps.
    Heureusement qu’on est forte!

  37. J ai eu le meme accouchement a quelques details pres, j ai eu droit aussi au declenchement (2 fois) puis forceps puis cesarienne avec hemoragie… tout ca en 48h… trop de souffrance pour ce premier enfant … j ai 24 ans et a l heure actuelle inutile de me parler du deuxieme…
    Trop de souffrance psychologique et physique!
    Quand vous avez une cesarienne a 19h, a 3h du matin vous appelez de l aide pour aller au toilettes, on vous repond « il va falloir penser a vous debrouiller toute seule mademoiselle »,..
    Ca fait mal, tres mal… courage a toutes celles qui ont vecu ce type de situation. ..

    1. Elles ont eu le culot de te dire ça ? Putain,les garces trop occupées à roupiller alors…je suis infirmiere et j’ai des envies de meurtre quand j’entends des choses pareilles ,aucune humanité ,ni empathie ,voilà les maternités à l’heure actuelle avec des équipes pas toujours au top malheureusement
      Pour l’anecdote ,on fait le premier lever pour une césarienne le lendemain matin ,parce que ça fait affreusement mal quand même …..


  38. Toi que je connais si bien … Mon amie … Je savais que tu avais souffert … Mais ignorait ce degrés de violence …je te félicite de cette article courageux et poignant … En te lisant j ai pleuré … Oui …
    <3

  39. Je n’ai pas lu l’article à l’origine de ton billet mais ce qu’il t’es arrivé est écœurant … C’est juste hallucinant que des personnes puissent être si inhumaines, que de nos jours toute une équipe médicale (car ce n’est pas là le fait d’une personne isolée) puisse être à ce point infecte et manquer d’empathie … Il est compréhensible que tu sois traumatisée par ce que tu as vécu, on le serait à moins. Tu as raison de témoigner ainsi pour éveiller les consciences. As-tu envoyé une plainte à la direction de l’hôpital ? (Ou une instance départementale/régionale ?)

  40. C’est effectivement à donner peur d’accoucher.
    Je ne peux que me considérer comme une grande chanceuse : 2 heures entre la première contraction et l’expulsion. Le tout en cata à la maison (pas eu le temps d’aller à l’hôpital), avec le SAMU et sans péridurale (moi la grande douillette !!) et tout ça pour un premier…
    On dit qu’on oublie la douleur. Dans mon cas c’est vrai, dans ce cas, j’en doute.

  41. Quelle violence…
    Je peux comprendre par quoi tu es passée, j’ai vécu à peu près la même chose avec un bébé en siège, la sage femme qui appui su le ventre, une hémorragie intra uterine qui a failli me couter la vie, un sentiment d’être la « gamine qui a fait une connerie » et de ce fait, on m’a ignoré et j’ai accouché en 36h…

    Heureusement, la plupart des accouchements se passe bien, on a juste eu la malchance de tomber sur une mauvaise équipe… C’est la roulette russe quoi…
    J’ai mis 6 ans avant de faire un deuxième et j’ai passé une grossesse horrible à cause de ça…
    Je crois pas qu’on se sorte de ça réellement…

  42. Comme je te comprend ! ton accouchement me rappelle un peu celui de mon fils, déclenchement, grosses contractions dans les reins, que t’a l’impression qu’un chalumeau te crame, sans l’épisiotomie mais avec un réseau nerveux monté à l’envers c’est à dire qu’a partir du moment ou on m’a ouvert le ventre, ou plus particulièrement l’utérus, j’ai tout senti ! sympa aussi !
    Et aussi ma gynécologue qui m’a fait une vingtaine de décollements, youpi ! Et parce que le travail s’était arrété, une sage femme a dit à sa collègue que j’exagérais après m’avoir entendu dire à mon mari que j’en pouvais plus. Je l’aurais bouffé !

    Les femmes sont quand même supers fortes pour recommencer ;-)

  43. Je reste sans voix face à ton témoignage…
    J’avais mal avec toi en te lisant.
    La façon dont cette équipe t’a traitée est juste inhumaine.

  44. Wahou comment peut on se comporter comme ça avec les gens ? C’est inhumain, sans compassion aucune, je comprends ta souffrance et le fait qu’elle te pèse depuis si longtemps.

  45. J’ai vécu le même calvaire que ce que tu décris en 2005 pour mon fils aîné . J’ai mis 27 h à accoucher pour finir comme toi en césa après ventouse /for eps, et serrage du ventre avec un drap pour faire descendre bb mis en transverse au moment des poussées … Cotes cassées , anesthésie général très brève pour la césa … Et bébé avec hématome … Et pour le final spaphylocoque doré donc isolement pendant 10 j ….. On est vraiment aimante pour recommencer mais c parceque je sais que c des cesas direct maintenant !!! Sinon il serai fils unique ! Bises ! Et merci de partager cela car moi je n’ai jamais su le raconter … Comme si j’avais honte !

  46. C’est révoltant !! Merci d’avoir partagé ça avec nous…

    Moi qui suis infirmière et qui vis ça de l’intérieur je n’ai jamais compris comment on pouvait devenir si « robot »! Je pense que le système joue beaucoup : faire toujours + avec le même nombre de personnel voir moins… Mais ça n’excuse pas les réflexions et le manque d’empathie du personnel!!!

    Je me souviens de mon accouchement, lorsque l’obstétricien m’a recousu pour une ptite déchirure et quand j’ai crié (légèrement) de douleur me dit « Ben enfin c’est rien ça, il n’y a qu’un point! » Dans c’est cas là tellement heureuse que ce soit finit et tellement fatiguée je n’ai rien répondu mais cette phrase je ne l’oublierai jamais mais la prochaine fois j’aurai de la répartit!

    C’est dommage que tu n’ai pas écrit à la maternité car il existe un service de médiation et tu aurais pu trouver une réponse, exiger réparation ou au moins qu’il fasse en sorte que ça ne se reproduise pas… On n’aime pas râler mais malheureusement dans les hôpitaux c’est comme ça que ça marche si personne ne se plaint c’est que tout va bien!

    Bon allez pour finir sur une note positive à quand le 3ème? Bon sérieusement pour Clapiotte ça s’est mieux passé?

    Merci encore pour ton témoignage poignant et criant d’un quotidien beaucoup trop commun…

  47. 11 mois que j’ai accouché et le titre de ton billet m’interpelle : on m’a installé en chambre double à 23h car j’avais une fêlure de la poche des eaux mais je n’avais pas de contraction toutes les 5 mns. Mon compagnon n’a pas pu rester car en chambre double c’est interdit. il est rentré se coucher vu que de toute façon je n’accoucherai pas cette nuit qu’ils nous ont dit… Une heure après je crevais de douleur, l’infirmière avait beau appeler la salle de naissance, ils ne me voulaient pas car je n’avais pas de contraction régulière. J’ai cru mourir de douleur avec comme seul soutien la dame avec qui je partageais ma chambre qui était derrière un rideau bleu …je ne la voyais pas mais elle me parlait. J’avais beau dire que j’avais mal, que je n’en pouvais plus … je me suis entendu dire « toutes les femmes ressentent la douleur différemment », comme si je faisais du cinéma, personne ne m’a écouté. Ce qui comptait c’était uniquement la régularité des contractions qui ne venait pas. Après trois heures de contractions, seule, j’ai rampé jusqu’aux toilettes ou j’ai perdu les eaux complétement, la dame derrière le rideau bleu (mon accompagnante finalement …) a sonné, l’infirmière est arrivée, je lui ai dit que maintenant ils faisaient ce qu’ils voulaient mais que moi je poussais, là par terre, dans les toilettes, elle a appelé le brancardier, ils m’ont mis sur une chaise roulante, m’ont amené en courant à travers les couloirs en salle de naissance, même pas le temps de me déshabiller et là j’ai entendu « trop tard pour la péridurale » … non sans déconner !!!! quatre poussées et une épisio plus tard et elle était là. j’ai passé 9 mms en salle de naissance ! Je leur ai dit après que dans une case en Afrique j’aurais été mille fois plus entourée et écoutée … mon accouchement a été médicalement presque parfait mais psychologiquement très difficile. et je n’ai finalement jamais eu de contraction toutes les 5 mns !

  48. Tu avais pudiquement évoquè un acouchement difficile lors d’une de nos conversations.
    Je suis scotchée et touchée par ce billet qui devrait être lu par les étudiants du corps médical .
    Plein plein de câlins

  49. terrible !! j’ai de la peine pour toi. Je te comprends mon premier accouchement ne s’est pas très bien passé et il m’a fallu plusieurs mois pour m’en remettre. J’ai quand même eu 4 enfants, mais à chaque fois je suis partie à la dernière minute et plutôt crever que la péridurale, sentir le travail permet de mieux gérer la descente rendant ainsi les contractions efficaces.

  50. Je me permet de répondre à ton article car je sais ce qque tu a vécu ! Pour la péridurale idem ! Et alors pour le manque d’humanité la même pas la droit de crier rien ! J’ai eu des hématomes plein le ventre m’a SF c’est cassé le poignet sur moi ! Mon fils lui va bien mais mon souvenir est dur !

  51. Bizarrement, en te relisant j’ai revécu mon 1er accouchement… j’ai eu une moins mauvaise expérience avec les sages femmes mais idem avec l’anesthésiste pour la péri… et les sages femmes appuyées sur mon ventre ont suffi à m’aider à expulser ma choupette de 4kg100! pas de césa pour la 1ère donc… mais pour mon 2ème accouchement!

  52. Témoignage poignant mais tu m’as fait comprendre que ça pouvait exister. Jamais je n’aurais prétendu le contraire mais je n’avais pas réellement pensé à la possibilité d’un accouchement aussi atroce.
    J’ai accouché à Lyon moi aussi (Natécia) et tout a été tout rose, alors c’est terrible de savoir que dans une même ville, des soignants peuvent avoir des pratiques complètement absurdes et aussi pénalisante pour la Maman…
    Il t’aura fallu plein de courage pour surmonter ça et écrire cet article.
    Plein de bises

  53. J’ai pleuré en te lisant, beaucoup… j’ai tellement cru me lire,
    comment est ce possible que tant de femmes vivent ca?
    pourquoi ces praticiens, censé avoir la vocation, deviennent ils si inhumains?
    Comment le moment le plus beau d’une vie peut il devenir un tel traumatisme?

    Et cette blouse qui donne tous les pouvoirs, et nous, « simples » femmes que nous sommes, vivant dans notre chair cette douleur extreme, comment peut elle être reniée ainsi

    Abus de pouvoir, abus de faiblesse

    Quand l’hopital devient réunion de bourreau,

    Ce sujet n’est pas assez traité, pas assez médiatisé

    On a tellement envie de juste oublier tout ca, passer à autre chose
    parceque le simple fait d’y penser nous arrache les tripes

    Bravo et merci d’avoir parlé

  54. Je suis sans voix, avec les larmes au bord des yeux. Tant de manque d’humanité, une véritable équipe de bouchers.
    Je pensais dire que c’était de la barbarie mais même pas : c’est la médicalisation, la volonté de faire un accouchement « rapide » et silencieux qui conduisent à de tels comportements, c’est un accouchement « moderne » que tu as subis là (je ne peux pas m’empêcher de faire le rapprochement avec les atrocités commises par les nazis qui faisaient des expérimentations, glauque au possible)
    J’ai eu la chance d’avoir un accouchement plutôt facile, dans une maternité respectueuse de la maman, du couple et du bébé. J’ai tellement bien vécu ce premier accouchement que j’ai peur pour le second (je suis pas enceinte mais j’y cogite), peur de ne pas avoir autant de chance…

    Merci d’avoir partagé ça.

  55. Je suis terriblement choquée et triste pour toi, heureusement que tu as pu (presque) te remettre de toute cette aventure à présent…
    Je n’ai pas eu un tel accouchement mais malgré tout, j’ai également ressenti le côté « robot » et blasé du corps médical…
    J’ai juste eu l’énorme chance d’avoir une étudiante sage-femme à mes côtés presque tout le temps et, quand je n’en pouvais plus et que j’ai dit « j’en ai marre, j’arrête et je rentre à la maison », elle m’a gueulé dessus comme une amie le ferait, à m’encourager, à me tenir la main, à me dire de penser à mon bébé et pousser encore…
    Je ne la remercierai jamais assez et j’espère qu’elle gardera toujours sa passion !

  56. Il y a 40 ans que j’ai accouché , une paille …. J’avais tout juste 18 ans . À l’époque, pas de péridurale. 1 janvier , on va pas déranger le médecin quand même . Des heures de dérive . Une
    « Sage « femme qui me disait que j’allais tuer mon bébé . Une femme de ménage à califourchon sur mon ventre. Envie de mourir ,la, tout de suite .
    Elle a fini par appeler le gynécologue et l’anesthésiste……..puis , plus rien .
    Ma fille pesait 4 kilos et mesurais 52 centimètres ( une merveille ) .
    Même après toutes ces années c’est encore très présent . Je n’ai pas eu d’autre enfant ……..

  57. Je lis puis soudain j’ai froid et j’ai les larmes aux yeux. Je suis plutôt « accouchement naturel » puisque j’ai accouché 5 fois à la maison.

    Il y a encore énormément de boulot à faire pour que chaque femme puisse accoucher dans le respect d’elle-même et dans le respect du bébé.

    Être à l’écoute et laisser la future maman être à l’écoute de son corps et de son bébé.

    Je reste sans voix et bravo pour ce témoignage car il faut que cela se sache.

    Catherine
    http://www.letreflea5feuille.com

  58. Je me suis permise de partager cet article sur la page d’un jeune médecin qui oeuvre pour la réconciliation soignants-soignés (alors voilà) parce que ce que vous avez vécu mérite d’être entendu et, c’est mon ressenti, condamné.
    Cordialement

  59. …je reste bouche bée, par ce que j’ai eu la chance de ne pas connaître ca, la chance d’avoir une équipe extra, humaine, avec des entiments et un attachement particulier à ses patients.J’espère que l’établissement dans lequel tu as accouché à bien changé…en tout cas bravo pour ce témoignage, cela ne devrait pas exister…

  60. Que dire…?! Pour avoir aussi vécu l’enfer pendant 15h pour mon 1er (mais pas à ce point quand même… Et surtout, arrivée au bloc, je suis tombée sur un homme fantastique qui m’a soutenue comme je ne pensais pas que c’était possible et qui a donc sauvé le moment même de la naissance de mon fils…! Je ne le remercierai jamais assez…!), j’ai failli tout arrêter… On voulait un 2ème rapproché et vu ce qu’il s’était passé, je ne voyais pas comment l’envisager et puis, je me suis dit que si je ne le faisais pas de suite, je ne le ferai plus or je le voulais ce 2ème enfant… Je l’ai eue… Elle est née 15 mois et un jour après cette catastrophe qui nous a traumatisée mon fils et moi, par voie basse parce-que cette fois-ci, je m’étais bien entourée, je n’avais pas voulu faire confiance à n’importe qui, j’avais su raconter mon histoire (et trouvé un accès aux informations de mon dossier à l’hôpital, ce qui a permis à mon gygy de savoir réellement ce qu’il s’était passé en plus de mon ressenti perso…) et voilà comment je me suis guérie… Malgré une épisio mal vécue pour ma fille, cet accouchement m’a sauvée du 1er… Pourtant, j’ai souffert mais différemment, on s’est occupé de moi cette fois, on a pris en compte ma douleur, mon bébé, … , … Ta souffrance est légitime, je l’ai connue, je l’ai vécue et je te souhaite d’arriver à réellement la mettre de côté à travers autre chose… Je sais que chaque accouchement est différent et que j’aie eu une chance énorme pour ma fille et je te souhaite un accouchement salvateur comme le mien… Je trouve juste déplorable de vivre ça à notre époque… Petite victoire de mon côté car le gygy de garde cette nuit là qui n’a donc pas bougé son cul et qui m’a laissée souffrir à ce point (et d’autres aussi…!) a été viré… Oui, je sais, c’est nul mais ça fait du bien quand même!

  61. J’ai eu trois enfants sans péridurale car ça ne se pratiquait pas encore J’ai eu mal évidemment!
    j ai aussi vu des choses qui m ont semblé un peu anormales! mais nénamoins je n ai eu que gentillesse et soutien et c est important quand on a que 18 ans pour un premier enfant!
    Je suis donc vraiment désolée et choquée que du personnel soignant puisse se comporter de la sorte! un peu comme une meute !
    Au milieu de toute cette violence je retiens le passage de cette jeune stagiaire !Pourvu qu elle ne soit pas devenue comme toutes ces personnes qui ont perdu toute dignité dans leur façon d agir!
    je comprends ton traumatisme et je me demande comment tu as réussi à envisager une autre grossesse après un tel « carnage » !

  62. J’en pleure tellement c’est émouvant et tant ça raisonne avec mon premier accouchement. Les blessures psychologiques semblent peu perceptibles pour l’entourage, tant qu’on a un bebe « en bonne santé », on ne va pas en plus se plaindre!
    Heureusement 4 ans plus tard un accouchement par voir basse, long mais avec une équipe formidable et enfin de bons souvenirs; le peau a peau immédiat avec mon fils… Tout ça pour dire que tout espoir ne doit pas être perdu pour la suite.

  63. ohlala mais j’hallucine total… je suis outrée qu’un accouchement puisse se passer comme ça au niveau du personnel… Heureusement que ce n’est pas partout ni tout le temps comme çà.. je pourrai écrire tout le contraire pour mon accouchement… Je crois que tu as eu le pire du pire… j’espère que ça a été mieux pour Clapiotte… !

  64. Je n’ai pas commenté hier soir à la suite de la lecture de ton article, il m’a fallu un petit temps de recul. Et je ne comprends pas, je ne comprends toujours pas comment on peut en arriver là, aujourd’hui. C’est inadmissible et tu as raison d’en parler, il faut que ça se sache.

  65. J’ai eu le même début d’accouchement que toi : perte des eaux sans contraction. Mais la suite, je suis heureuse de ne pas l’avoir connue. J’avais choisi une petite clinique et quand je lis cela, je ne regrette pas. On m’a dit : « on ne vous déclenche pas, on a le temps, on attend que bébé se décide. » Ça a été long, très long (41h) mais pendant tout ce temps j’ai eu un personnel médical génial et très respectueux.
    Je ne comprends pas comment on peut vivre deux accouchements si différents dans le même pays! C’est incroyable et tellement choquant!

  66. Pas encore maman, j’ai quand même.voulu lire jusqu’au bout
    C’est carrément pas la même chose que l’on pouvait voir à baby boom
    Je comprends mes copines qui disaient que ce n’était pas comme ça dans la réalité
    C’est vraiment dommage qu’il n’y a pas plus d’humanité
    Tu as eu beaucoup de courage doublement pour récidiver pour clapiotte j’espère que ça s’est mieux passé

  67. c’est tellement loin de ce que j’ai vécu que je culpabilise presque d’avoir eu des accouchements parfaits (je ne le dis pas dans l’intention d’un nananananere … au contraire je suis atterrée … comme pour le premier accouchement de la mere cane qui n’a pas non plus été top ! au 21ème siècle ça semble surréaliste !)
    Je t’admire d’avoir eu la force de faire un 2ème enfant …

  68. J’ai pleuré en te lisant (comme d’autres manifestement). C’est ce genre de témoignage qui m’a fait opter pour un accouchement à domicile il y a 6 mois demain. Cet accouchement s’est malheureusement terminé à l’hôpital (col bloqué à 9 cm, contractions qui s’espaçaient), ça faisait 30 heures que j’y était , dans mon lit, au chaud entre les étreintes de mon compagnons et les paroles rassurantes de ma sage femme.
    L’arrivée aux urgences obstétricales ça a été une douche écossaise (au bas mot) : la froideur du personnel, l’anesthésiste qui me somme d’arrêter de « beugler » sinon il ne me fait pas la péri (ben ouai quand on a se pouvoir-là pourquoi ne pas en profiter). La péri qui ne fonctionne pas parce que  » vous bougez trop madame, hein c’est de votre faute » et puis les « vous ne poussez pas comme il faut, vous êtes nulle ! ».
    J’étais à bout de force mais mon fils est arrivé pile entre l’expression utérine et les forceps/ épisiotomie ; En te lisant je me rends compte que ça aurait pu être tellement pire…

    Merci et bravo à toi d’avoir mis des mots plein de justesse, de pudeur et d’humour même sur un moment qui est sensé être un des plus beau.

    Ce billet mérite de voir apparaître le nom de l’hôpital pour servir aux futures mamans. Leur avais-tu écris par la suite ?

  69. Le mien ressemblait à ça … seul hic, ça ne fait QUE 3 ans, je n’en suis pas remise et votre récit vient de me tirer des larmes de tristesse autant pour vous que pour moi … les mauvais souvenirs remontent trop vite.
    Aller il vous a fallu 4 ans, je vais surement réussir à en venir à bout aussi ! Mais je ne peux que vous féliciter d’avoir réussi à passer outre ses mauvais souvenirs pour avoir d’autres enfants ensuite, moi je n’en suis pas capable psychologiquement et de toute façon, physiquement ils m’ont bien trop abîmé et ce serait dangereux pour moi comme pour le bébé que je porterai…

  70. Il y a des médecins qui oublient qu’un patient est un tout.
    Il y a des hommes médecins qui t’expliquent quand tu accouches que « ce n’est rien » et que « on ne va pas en faire tout un plat » (ça vaut ce que ça vaut, mais j’ai balancé à l’anesthésiste qu’il était bien gentil mais qu’il n’avait jamais accouché, LUI).
    Il y a des spécialistes qui ne voient plus que la petite partie de nos corps qui les concerne, et qui oublient tout le reste… Et ça, c’est révoltant, surtout chez nous et à notre époque.
    J’ose même pas imaginer ce qu’a pu donner la naissance de Clapiotte (joyeux anniversaire !) mais en tout cas, bravo d’avoir dévoilé ça. Ce n’est pas facile à faire, et j’espère qu’en plus de l’aide que ça apporte aux autres, ça t’apportera un peu de bien à toi aussi. Big e-bises à toi et à tes enfants !

  71. Oh la vache !
    M’dame Cranemou, ça me crève le coeur de lire des trucs comme ça, et comme une idiote, je suis allée m’en rajouter une couche en lisant l’article qui t’a fait réagir … et les réactions à cet article (il y en a une particulièrement qui m’a bien énervée, une Françoise qui ne parle que de la Résistance, comme si rien ne s’était passé depuis 1945 …).
    Ca me crève le coeur et ça me donne envie de hurler ! Moi je n’ai accouché qu’une fois, et ça s’est bien passé, mais à part une infirmière sympa, celle qui m’a installée dans la salle d’accouchement avant de partir en réunion et qui est revenue me voir après pour prendre des nouvelles, je n’ai guère ressenti d’empathie de la part du personnel … et pour une grossesse gémellaire, tu penses que j’ai vu défiler une quinzaine de personnes de l’autre côté de mes cuisses …
    Alors bien sûr, la pression économique et hiérarchique sur le personnel peut être forte, mais cela n’excuse pas la déshumanisation des patientes …
    Gros bisous, et bravo pour avoir réussi à surmonter tout ça … et d’avoir remis le couvert !

  72. (quelqu’un peut me passer un mouchoir siouplè ? merci.)
    ta plus belle revanche, c’est d’avoir eu l’envie et le courage de vouloir un jour, après cette barbarie, avoir un 2è enfant – et j’aime à croire que ta Clapiotte, ses sourires et sa fantaisie, sont ta plus belle récompense, sans parler de N°1 dont la force et la santé peuvent te réjouir chaque instant.
    plein de bisous doux <3

  73. :( une maman qui va accoucher est encore plus vulnérable et a doublement besoin de réconfort et de confort (même si pour ces gens c’est d’une banalité navrante un accouchement…)
    désolée pour toi… j’ai eu de la chance, enfin je ne sais pas si c’est de la chance ou si c’est parce que j’ai confiance en mon gynéco et que j’ai choisi la clinique où il exerce… en tout cas je n’ai eu qu’une seule vraie contraction dont je me souviens encore 8 ans après et on m’a tout de suite soulagée, je ne sais pas comment j’aurais supporté les autres à ta place… on peut accoucher dans des conditions extrêmes et difficiles mais sereinement quand même, plein de pays n’ont pas nos infrastructures mais c’est inadmissible que le personnel se comporte de la sorte et en rajoute dans l’horreur…

  74. OMG… Ton récit est glaçant, et quand je lis les commentaires je me rends compte que ce n’est pas rare de vivre une telle horreur !
    J’ai accouché à Lyon il y a 2 ans, accompagnée par une sage-femme de l’hopital et tout s’est bien déroulé. Comment est-ce possible qu’au même endroit, à la même époque, on puisse avoir des expériences aussi radicalement différentes ???
    Je suis sans voix, et tellement triste pour toi, que je ne connaissais qu’à travers tes billets plus détendus…

  75. Bonjour,
    Votre témoignage est bouleversant.
    Pour certains passages, j’ai eu l’impression de revivre mon premier accouchement : les 2 péridurales parce que la première avait raté avec un anesthésiste (homme) qui vous dit « mais ça ne fait pas si mal les contractions, arrêtez de bouger voyons !… », une femme qui s’allonge presque sur mon ventre pour pousser : ma fille arrivait par le siège, et je ne sentais plus rien du nombril jusqu’aux doigts de pied, donc impossible de savoir si je poussais ou non… les 50 personnes qui vont et viennent dans la salle de travail, les 15 touchers… J’ai échappé à la césarienne un peu par miracle…. et ces minutes interminables où on a emmené ma fille, puis on me l’a ramené 15 secondes, puis reprise pour l’emmener en néonat (elle avait plus d’un mois d’avance)…. Je n’ai pu la revoir que 6h après sa naissance et la prendre dans mes bras le lendemain !
    Pour mon deuxième accouchement, j’avais choisi (oui, parce que nous avons quand même un peu le choix, mais les places sont chères (peu de structure, peu de places) d’accoucher en maison de naissance. Suivi de A à Z par une sage-femme… le bonheur… Bon, j’ai accouché avec un mois d’avance encore et finalement pas où je voulais, mais j’ai quand même eu le droit à seulement une sage-femme et une aide-soignante comme je le désirais, sans péridurale… Certes, ça fait mal, j’ai hurlé comme ce n’est pas permis !! (et on m’a laissé hurler en paix ^^)… mais si tout se passe bien, c’est tellement plus agréable à vivre.
    Merci de faire partager votre vécu.

  76. Je suis vraiment désolée tout ce qui t’es arrivé, je n’ai pas eu d’accouchements comme toi alors j’ai beaucoup de mal à concevoire qu’on puisse se comporter ainsi avec une femme qui est sur le point de donner la vie. C’est juste incompréhensible, c’est des robots comme tu dis, dénudés de sentiments. Sinon j’ai lu,l’article en lien et je suis un peu embêté parce que ça sent un peu le discours de maternante et ci et je suis allergique à ça….:-s

  77. bonjour cranemou !
    alors là quel accouchement je suis terriblement désolée ! mon accouchement pour bb1 ne s’est pas franchement mal passé mais m’a quand même conduite à un aad pour le deuxième ! alors je trouve que tu as été super courageuse de mettre en route clapiotte après ! j’imagine tes neuf mois de grossesse pour elle !

  78. Moi aussi j’ai pleuré de rage pour toi… Je connais aussi une maman qui a beaucoup souffert pour son 1er accouchement. Elle a été tellement marquée qu’elle demandait à toutes ses copines jeunes mamans si ça n’avait pas été trop dur avec des larmes dans les yeux. Je crois qu’elle a vraiment eu l’impression d’être violée. Elle a mis des mois voire des années à ré-inviter son mari dans son intimité, leur couple a failli voler en éclat car il l’a trompé n’en pouvant de se sentir rejeter. Au final, ils ont réussi à dépasser tout ça et à reconstruire un couple et une famille sur ce champ de bataille. Ils viennent d’avoir un petit garçon, 5 ans après leur 1ère fille. Ceci n’est pas un témoignage personnel car mon accouchement, bien que médicalisé, s’est très bien passé. Il ne faut pas que les futures mamans prennent peur, un accouchement c’est unique, personnel et à chaque fois différent. Malgré tout il faut permettre au maman comme toi Natacha de s’exprimer et se battre pour que ça n’arrive plus !

  79. Je lis ton blog depuis 3 ans … J’avais cru comprendre entre les lignes que tes accouchements n’avaient pas été faciles … Je ne savais pas à quel point. Et je comprends maintenant pourquoi la relation avec ton fils, le premier contact a été si dur … Merci d’avoir osé écrire cela même si j’imagine cela a été extrêmement douloureux pour toi de le faire. Oui bcp de femmes ont de magnifiques accouchements, oui pour d’autres cela s’apparente à de la boucherie. Il faut le savoir, se préparer non à subir, à souffrir en silence mais à donner son avis, à dire non, à exprimer ses souhaits. Mon 1er accouchement s’est très bien passé ds l’ensemble mais mon mari a dû partir pdt la nuit, toute seule ds ma petite chambre à gérer mes contractions toutes les 2 min sans voir personne. Alors pour le 2ème j’ai annoncé la couleur : si mon mari part, moi aussi. Mais ds cette mater, il était hors de question de nous séparer. Comme quoi, les choses varient d’une mater à l’autre, d’une année sur l’autre. Pour ma 3ème, accouchement extraordinaire, pourtant en dépassement de terme et dc déclenché. Lumière tamisée, gestes annoncés, personnel restreint, anesthésiste très sympa qui est venu prendre des nouvelles de la petite après !!! Il ne faut pas demedicaliser l’accouchement, il faut juste que les équipes reconnaissent que le chef d’orchestre, c’est la femme qui met au monde son enfant …

  80. ma pauvre! mon premier accouchement était top parfait et ma sage femme m’avait mise en garde sur un deuxieme forcement different…
    ah ben ça… mon fils est arrivé par la face (apres une erreur de position: le personnel m’a demandée de m’e mettre assise mais a oublie de me demander de remonter mes jambes)
    j’ai hurlé de douleur à cause des frottements osseux, sa tête contre mon bassin, et la péridurale ne peut rien calmer…)
    j’ai aussi eu une episio pour lui eviter de souffrir
    et bien sur j’ai eu la valse des professionnels pendant mon sejour qui voulait voir « ce petit garçon arrivé par la face, c’est tellement rare »
    en tous les cas, je me suis promis une chose: c’est de toujours dire ce que je ressens et d’engueuler le personnels malveillant si il y en a au numéro trois!

  81. Je suis certainement naïve, mais je ne pensais pas qu’une telle horreur puisse exister… Il faut en parler, absolument, cela demande énormément de courage, mais c’est nécessaire ! C’est horrible, j’en perds mes mots.

  82. Que dire… c’est tout simplement inhumain! Comment se fait-il que les équipes médicales aient à ce point perdu tout humanité? Formation purement technique, surcharge de travail, sentiment de supériorité par rapport aux patients…: je ne sais pas, mais c’est inadmissible!
    A l’attention des futures accouchées : toutes les maternités sont loin de se ressembler. Ds certaines, le personnel est dans son ensemble (des exceptions existent toujours, malheureusement) plus humain, plus respectueux.
    Personnellement, j’ai, pour mon premier accouchement, choisi d’aller accoucher à 50 kilomètres de chez moi, alors qu’il y a une maternité à 4 kilomètres de mon domicile. Certaines personnes de mon entourage n’ont pas compris (mais de toute façon, il y a toujours des gens qui critiquent tout), et je ne regrette pas mon choix. Durant ma grossesse, j’en avais discuté avec ma gynéco, ma sage-femme libérale. Elles m’avaient confortée dans ma décision.
    Merci d’avoir partagé ton vécu sur ton blog! Ce n’est qu’en en parlant que les choses peuvent bouger. Mettre un enfant au monde est merveilleux en soi, mais il ne faut pas taire (bien que ce soit difficile dans un premier temps) le déroulement de la naissance. Entre la grossesse (fabuleuse selon les dires de beaucoup…) et le petit bébé tout mignon, il y a ces heures dont on ne parle pas et surtout dont personne ne veut entendre parler. Mais elles ont existé, et sont très importantes pour le bébé et ses parents.

  83. ça me rappelle certains moments de mon accouchement (le premier) alors je suis en larmes…

    des choses que je n oublierai jamais également, le fait de croire pendant 10 min que mon fils était peut-être mort, aucun des « robots » dans la salle ne me répondait, j étais inexistante !

    ça fait 5 ans et j ai toujours pas oublié, et je pense que j oublierai jamais…

    Merci pour ton post, car je me rends compte aujourd’hui que je ne suis pas la seule à l avoir si mal vécu… sans oser trop en parler autour de moi…

  84. Pfiou, je suis vidée … et tellement désolée pour toi.
    J’ai vécu deux accouchement formidables, et c’est tellement dommage que d’autres se passent si mal.

    Bravo pour avoir eu le courage d’en parler …

  85. Quelle douleur.
    Tout en moi résonne de compassion. Et me parle tellement même si pour ma part c’était « moins pire ».
    Tu libères une parole nécessaire et trop tue, mais malheureusement assez commune

  86. Tout simplement une honte pour ce personnel « soignant », comment peut-on infliger tout cela à une personne et en plus lui parler de cette manière….J’ai également eu le coup du ventre écrabouillé, je confirme que ce n’est pas une partie de rigolade (c’est d’ailleurs le seul moment où je me suis plainte d’avoir mal…) ! Bravo pour ton courage :)

  87. L’intérêt de se livrer comme vous l’avez fait, est en plus d’un soulagement pour vous de dire et de partager aux futurs mamans ce qui peut se passer. Non pas pour leur faire peur, mais pour savoir que tout n’est pas toujours rose (ou bleu) lors d’une naissance, que les imprévus et la souffrance peuvent arriver et perturber ce jour qui ne devrait être que bonheur.
    Une des premières choses que m’a apprise ma sage femme lors des cours de prépa c’est de ne jamais laisser médicaliser à outrance MON moment. De savoir dire STOP, que les hommes et femmes en blouses ne doivent pas tout décider si cela ne correspond pas à mes attentes, et qu’elles ne doivent pas se transformer en personnel de bloc opératoire en salle d’accouchement.
    J’ai eu la chance malgré un accouchement très long après 3 jours de déclenchements, et beaucoup de souffrance pour bébé et moi, d’avoir autour de moi plusieurs équipes toutes humaines et sensibles qui prenaient le temps, qui laissaient la place à mon conjoint d’assister, ou non, de regarder, ou non et de partager les décisions avec moi.
    Lorsque nous sommes en souffrance, partagée entre l’émotion du « plus beau jour de notre vie », de la rencontre prochaine avec bébé, des hormones mêlées à la douleur, la peur, le questionnement nous avons besoin d’écoute, de soutien, de conseils et non d’avoir l’impression d’être un objet que l’on manipule, que l’on oubli que l’on remise au placard.
    La souffrance ne devrait pas être niée, et je pense qu’un psy en service natalité serait le bienvenu pour aider à exprimer peurs, souffrances…
    Delphine, maman et psychologue…

  88. c’est juste horrible moi j’ai accouché il y a 2 ans et demi en juin… ma puce avait un bonnet je n’ai jamais eu une reflexion lors de mon accouchement tout le monde a pris soin de moi il y avait même une dame qui me masser les pieds, ils m’ont encourager jusqu’au bout et les soin de ma puce ce sont fait sous mes yeux bon courage a toi je n’ose imaginer ta douleur

  89. Wow, quelle claque.

    Je n’ai rien connu de tout cela, je ne suis qu’une dégonflée avec mes césariennes… (la première, pour cause de souffrance maternelle – sans prise en charge immédiate, je ne serais plus là).
    Et tout le personnel de la clinique (qui se dit Pôle Femme-Enfant) avait été aux petits soins pour moi, un personnel prévenant, attentif et à l’écoute, et toutes les mamans que je connais qui ont accouché chez eux ont eu le même avis.

    Comment un personnel médical peut se déshumaniser à ce point?

  90. Je reste également sans voix!!!!!!

    Heureusement que tous les établissement et les praticiens ne se ressemblent pas! était-ce une mater secteur III? est-ce que ça change quelque chose d’ailleurs le secteur?
    moi j’étais ds une petit mater secteur I et globalement les soignants étaient bien plus attentifs à ton ressenti.

  91. Bah merde… moi qui pensais être passée à autre chose (d’autant que mon 2e accouchement n’a rien eu à voir avec le premier qui a tellement de points communs avec ce récit…), le fait que j’aie envie de chialer à lire ce texte me faire dire que finalement, non, 4 ans et demi après, j’ai toujours pas digéré !

  92. Merci pour ce texte bouleversant.

    Nous avons accouché dans la même ville, si je ne me trompe pas. A des dates différentes. Mais avec de drôles de points communs. J’ai pu accoucher par voie basse, mais j’ai eu droit au même traitement, à la même indifférence, à une équipe de robots débiles incapables de comprendre qu’accoucher pour la première fois, c’est brutal, qu’on peut perdre les pédales, que c’est hard de supporter leur cochonneries d’hormones quand la péridurale ne marche pas ou très mal, que c’est violent de faire une épisiotomie pour insérer une ventouse ou autre outil qui nous ferait défaillir rien qu’à le voir.

    J’espère que mes filles accoucheront en des temps plus raisonnables…

  93. J’en ai les larmes aux yeux!

    Aucun accouchement n’est un accouchement de rêve et le mien n’a pas dérogé à la règle, mais j’ai au moins eu la chance d’être entouré par un personnel humain, compréhensif et professionnel…
    Ce que tu as vécu est indescriptible, comment faire d’un aussi « bel » évènement une journée aussi abominable… c’est juste dégueulasse!

  94. Je n’ai jamais eu d’enfant. J’espère en avoir un jour. Je ne sais donc pas ce qu’est un accouchement. Je t’ai lu jusqu’au bout. Et punaise…j’ai eu tellement mal au fond du plexus. Ce creux, ce vide douloureux en imaginant ta douleur et ta peine.

    Je ne sais pas si je dois dire Bravo, courage ! En tout cas merci d’avoir partagé ton vécu si difficile.
    J’espère ne jamais connaître cela, mais au moins cela aura permis de savoir ce qui est normal ou ne l’est pas.

    Des bises

  95. Bonsoir,
    Je me reconnais tellement dans ton témoignage.
    Pourtant ça fait presque 7 ans que N°1 est parmi nous.
    Comme toi, des gens qui n’entendent pas, des gens qui ne se rendent pas compte que pour toi c’est The grand jour et pas un accouchement de plus. Des gens qui pensent que tu en rajoutes et que vraiment les cours de préparation, il aurait fallu mieux écouter.
    Ben oui, j’ai mal, je gère pas, j’ai peur, j’ai besoin qu’on me rassure, ça fait 2 mois que je ne dors plus une nuit entière, mon putain de col ne se dilate pas, j’ai l’impression d’être dilatée à 28 tellement j’ai mal et on me dit que non vraiment la péri c’est pas pour tout de suite. Finalement, j’y ai enfin droit : stress de l’aiguille de 10 km, l’anésthésiste n’est pas du genre patient, il tente une première percée, pas de bol, il n’y arrive pas. Donc, il va repiquer à un autre endroit. Formidable, j’ai peur (c’est quand même ma colonne vertébrale, près de son aiguille), j’ai froid, j’ai sommeil. Un peu de répit grâce à cette perf enfin en place, mais pas moyen de faire sortir mon locataire. Il a l’air d’être bien là où il est.
    Tout se finit au bout de 27 heures avec 2 sages-femmes presque assises sur moi à pousser mon pauvre fiston qui peine à trouver la sortie. Une épisio par dessus le marché « mais non madame, avec la lidocaïne, vous ne sentirez rien » j’ai pu sentir et compter les points un par un dans le désintérêt le plus total, et pourtant je l’ai dit et redit que ça faisait très très mal ! Ajoutons la réflexion qui tue « j’espère que je vais me rappeler comment on fait, ça fait bien 10 ans qu’on n’a pas eu besoin d’en faire ici ». Ben oui, maternité amie des bébés, mais pas des mamans visiblement.
    Pour une perle dans un service, combien de gens lassés par leur boulot, aigris et agacés de ne pas tomber sur une pro de l’accouchement ? Evidemment, même topo pour l’allaitement « c’est pas compliqué », ben faut croire que parfois, si. A force d’essayer et d’essayer encore et encore, c’est ma famille, voyant que ni Loulou ni moi n’allions bien, qui a demandé aux sages-femmes de me donner un tire-lait ou de lui filer des biberons. mais bien sûr statistiquement, j’ai été noté allaitante, faudrait pas faire perdre le label…
    J’ai eu pendant plusieurs mois l’impression que je ne serais jamais capable de faire quoi que ce soit de bien pour mon fils, qui heureusement, se fout de savoir si sa mère a accouché comme une athlète, en silence, fraîche et parfumée.
    Aujourd’hui, je suis prête à retenter l’aventure, mais il semblerait que mon corps ne suive pas, peut-être pas si prête que ça finalement…
    Alors, merci d’avoir partagé ça avec tes lectrices assidues, finalement, ce mythe de l’accouchement de rêve ne résiste qu’à cause du silence et de la pudeur. Tu n’es pas seule à avoir vécu ce moment comme une agression (et ton récit est juste terrifiant) et grâce à toi et à tous les commentaires, je me rends compte que moi non plus !

  96. Bonjour quel récit… On ressent ta souffrance et l incompréhension du personnel à t écouter.c est vraiment affreux comme accouchement.affreux la façon dont ils t ont traitee .comme un animal…non même pire .
    Tu as vrai le courage d avoir eu une autre grossesse et un autre accouche après un tel calvaire…
    Dur dur c est les larmes aux yeux que je t écris.bisous

  97. Dans la vraie vie je suis infirmière depuis maintenant 10 ans, j’ai aujourd’hui deux enfants. Un 4 mai 2012 je suis entrée à l hôpital pour rupture de la poche des eaux. On m’a provoqué des contractions artificielles intolérables qui pendant des heures m’ont fait souffrir le martyr. J’ai demandé à mon mari qu’il me jette par la fenêtre, j’ai tapé une sage femme, j’ai inhalé une bouteille complète de protoxyde d’azote. Quand je suis entrée dans la salle pour la péridurale douze heures après je me suis dis que le calvaire était fini. On m’a dit de me taire, on en pose pas la péridurale aux hystériques (dixit un infirmier anesthésiste…). J’ai encore souffert le martyr puisqu’elle avait été mal posé. Il a fallu attendre encore trois heures pour que quelqu’un m’entende. La relève de jours est arrivé et j’ai enfin pu souffler. Cet accouchement est le pire moment de ma vie, j’ai eu si peur… Alors je comprends je compatis pour le votre et oui parfois les humains même soignants sont si condescendants pourtant je le répète dans la vraie vie moi aussi je suis infirmière. Mais jamais au grand jamais je ne me suis comporté de la sorte!!!

  98. Mon dieu !
    Moi à qui il a fallu un pour accepter la césarienne de ma grande ! je me dis mais ce que tu as vécu était malgré tout magnifique… J’ai été très bien suivi autant par les sages femmes que par mon gynéco… La seule chose que je reproche c’est de ne pas m’avoir laissé suffisamment longtemps mon bébé… Malgré tout, tout le monde a été professionnel et humain, c’est juste moi… je ne l’attendais pas à avoir une césa et je n’avais jamais imaginé en avoir une d’où ma difficulté à accepter cette césa…
    Mais là quand je lis ton article je me dis…. Comment est-ce possible ? !!! Comment as tu réussi malgré tout à te reconstruire car vu que 2ème il y a eu tu t’es quand même reconstruite… Je te dis CHAPEAU MADAME !
    Et bravo pour ta prise de parole qui est en soi un sacré acte de courage !

  99. Je suis effondrée en lisant ce témoignage. Horrible de cruauté :-(
    Après avoir perdu les eaux, avoir vécu 18h de travail, stagné à 8 et fini en césarienne je ne peux pas rester insensible face à votre expérience.
    Ils ne devraient changer de métier, et vite, c’est purement une honte.
    Courage à vous et j’espère que vous trouverez la force de faire de ce moment un souvenir lointain qui ne gâche plus votre souvenir de la naissance de votre fils.

  100. Bonjour,
    Il est important je crois que ce type de témoignages existent. Ce que tu as vécu est tout simplement inadmissible. Je ne connais pas ton blog, je ne sais pas si tu as eu d’autres enfants. Je veux te dire qu’un accouchement peut bien se passer, que si tu veux un autre enfant, il ne faut pas que tu ais peur de revivre le même calvaire. Mais je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire. Tu as eu bien du courage de le raconter, j’espère que quelques uns de tes tortionnaires ou d’autres te lirons et se remettront en question.

  101. Je ne me retrouve pas dans tout mais presque… Les contractions qui sortent du cadre, le manque d’empathie du personnel… Quand une toute jeune sage femme pas encore mère vous sort: « prenez sur vous madame, vous n’en êtes qu’au début, comment allez vous faire pour la suite?! « , quand le gyneco arrive après 12h passées de travail, que vous êtes en train de vomir et qu’il ne trouve rien de mieux que de vous demandez de bien vous positionnez!!! Il n’a même pas remarqué mon état mais se permet déjà des réflexions. Quand la compression abdominale est une vraie torture, que cela fait 1/2 heure que vous poussez et que votre fils ne sort pas… Alors on en arrive à l’episio et aux forceps…
    Et je ne parlerai pas de l’aide à l’allaitement où l’on m’a sorti: « mais comment allez vous faire une fois seule chez vous? »

    Autant dire que pour la deuxième j’appréhendais plus que tout l’accouchement… Mais en changeant de région, j’ai changé de maternité et de personnel aussi. Cet accouchement fut magnifique car conduit par un personnel génial, qui vous appelle par votre prénom et se met à votre place.

  102. Merci d’écrire tout ça
    Moi je n’y arrive pas encore, c’est trop récent
    Pourquoi a-t-on parfois honte d’être la victime ?
    Te lire me fait du bien, ça me fait mal aussi de repenser à « tout ça », mais je sais que c’est nécessaire.
    Merci

  103. Mille merci pour ton témoignage ! Je me sens moins seule et moins nulle. Ma poussine aura 2 ans dans trois semaines. Elle est toute ma vie et je l’aime plus que tout au monde ; mais une partie de moi est morte le jour de l’accouchement.
    Comme toi j’ai mis trois mois à ne plus souffrir (trois jours pour que mes organes ne sortent plus), trois mois à pouvoir me lever et m’assoir sans être pliée en deux de douleur (« mais enfin madame, votre bébé est passé par là »), trois mois à me gaver de nurofen et doliprane pour pouvoir bouger. 9 mois pour ne plus souffrir d’incontinence sévère. Un an et demi pour ne plus souffrir d’incontinence d’effort. Et tant de séances de rééducation périnéale qui m’ont enfoncée dans le désespoir de n’être plus qu’un trou, pas un être humain.
    J’ai repris le travail quand ma poussine a eu 5 mois et demi (« ah enfin tu retravailles »)
    Merci d’avoir levé le tabou.
    Je suis preneuse de tes conseils pour « s’en remettre » S’il te plait. Moi au bout de deux ans je commence tout juste à sortir la tête de l’eau (depuis que ma fille parle je me sens mieux, toute ses marques d’affections et câlins sont un baume), mais j’ai encore un grand trou noir à l’intérieur de moi.
    Et je n’envisage pas d’avoir un deuxième enfant.

  104. C’est un scandale la façon dont ton accouchement s’est passé. Tu devrais dénoncer ce service à l’ordre des médecins. Je n’ai encore jamais accouché mais étant greffée du cœur et du rein la maltraitance hospitalière je peux en témoigner je connais ! Dans ce genre de métier on s’attend à voir des gens humains et au petits soins avec nous puisqu’on souffre physiquement ou psychologiquement et même parfois les deux. Mais malheureusement l’hôpital maintenant c’est très souvent l’usine !

    J’ai un blog sur lequel je n’écris pas très souvent mais où j’écris pr me défouler des  » joies  » de l’hôpital : http://monhospitalisation.blogspot.fr/

  105. Juste un petit mot pour dire combien je vous comprends. J’ai eu un accouchement similaire au votre (bon sauf que je voulais un accouchement naturel et qu’on m’a bien punie pour avoir eu l’outrecuidance de vouloir me passer de leur arsenal pour accoucher ).

    C’est une blessure qui ne se referme jamais complétement mais qui s’atténue avec le temps.

    Merci pour votre partage.

  106. Bravo pour ce courage, ça n’a pas dû être facile à écrire, tout ça. Mais à l’heure où les sages-femmes manifestent pour que leur travail soit reconnu, il est bon aussi que les patientes – et Dieu sait combien nous le sommes, patientes – fassent entendre leurs voix.

  107. Je suis très touchée par ce témoignage sincère !

    Pour mon premier, j’avais choisi la maternité des Bleuets, exprès, parce que c’est là que s’est inventé « l’accouchement sans douleur »… et j’ai eu à peu près le même vécu traumatisant que toi (moins la césarienne). Je pense qu’on est très nombreuses à avoir été intimement meurtrie, mais qu’on se dépêche d’oublier, qu’on minimise ou qu’on n’ose pas en parler…
    J’en suis ressortie avec le sentiment que les hôpitaux étaient une zone de non-droit, un lieu de déshumanisation, où les corps ne sont plus des personnes (une amie : « j’avais l’impression d’être un sac à viande »), où l’on perd tout droit à la dignité.

    On en ressort détruit et on met très longtemps à s’en remettre, d’autant qu’on ne se rend même pas forcément compte que ce n’était pas normal. On est des victimes sans avoir de mots pour le dire, ni même pour le penser.
    Marie-Hélène Lafaye parle de viol. Elle a des mots très durs. Je pense que c’est salutaire, même si c’est insupportable à entendre pour certains.

    Après, il me semble que l’accouchement naturel n’est pas si facile qu’elle veut bien le dire (j’ai lu des témoignages de mamans ayant accouché chez elles, très durs). Effectivement, il faut renouer avec ses instincts primitifs, mais pour les femmes d’aujourd’hui, ce n’est pas si simple !

  108. retour 42 ans en arrière et les larmes coulent comme hier, un hôpital à Meaux, le mari écarté, une équipe médicale et l’impression d’être en sécurité, juste une impression vite passée face à l’indifférence, au manque d’attention, (« allez vous coucher, vous dérangez les mamans qui dorment » lorsque j’arpente le couloir pour soulager mon dos) au personnel pléthorique qui ne sert à rien, face à ma propre ignorance que rien ne vient combler ! et cavalcade à 8 h 45 pour transfert dans la salle d’accouchement, péridurale à froid, grand ciseaux, des crampes et pour finir une maman exsangue baignant dans son sang et re-cavalcade dans les couloirs pour se réveiller 4 h plus tard avec son bébé derrière une vitre et l’impossibilité de le nourrir faute de bras et mains inutilisables suite au nombre de perfusions qui ont foiré – une chambre à trois et fesses à l’air sur le bassin pour les « soins » ! horrible et tellement un grand manque d’humanité et de présence affective… mes deux autres enfants sont nés (et toujours sans péridurale !) avec une équipe réduite : gynécos et mari présent, et sage-femme réduite au rôle d’assistante sans responsabilité ! je pourrais évoquer les attitudes de péronnelles d’élèves de 18 ans, ce sera pour une autre séance de larmes…. pour évoquer humiliations, incompétences, manque de respect etc.

  109. Suite à l’émission des maternelles où j’ai pu connaître le nom de votre blog, je viens de lire votre billet sur cette terrible naissance.
    Je suis à mon 9ème mois de grossesse pour mon 4ème enfant et l’accouchement m’angoisse un peu (comme beaucoup de mamans)
    En lisant ce billet j’ai été très choquée du comportement de l’équipe qui vous a fait subir tout cela que je trouve vraiment inhumaine.
    C’est inadmissible de faire vivre une telle atrocité à une future maman et à son bébé.
    Pensez qu’on puisse vivre de telles choses en salle de naissance de nos jours, ça fait vraiment froid dans le dos !!!!!!
    Merci d’avoir eu le courage de partager votre histoire

  110. Je suis choquée..j’ai tout lu et j’en reviens pas, çà a dû être une eternité à ce moment là, je ne peux pas imaginer méme si moi-méme, j’ai eu une experience comme la tienne mais pas aussi chamboulée si je puis dire, je suis bouge-B…

  111. Au contraire, ton billet me parait important à lire pour de futures accouchées. Merci.
    Savoir comment on peut être réduites du rang du sujet à celui d’objet, infantilisées soit disant pour nous « protéger ».
    Pour ma part en te lisant j’ai décidé de demander et d’insister pour surtout être informée de tout au fur et à mesure.
    (Et je live-cygnerai ;) !)

  112. Bonjour,
    je lis votre temoignage et reste sans voix.
    Cette maltraitance j’en ai déjà éte temoin dans les hopitaux en tant qu’étudiante en médecine. Mais rarement à ce point et de la part d’autant de personne dans le meme service, en général c’est une personne, on ne fait pas attention et l’humanité des autres compense.
    Parler su ce ton à des personne en situation de vulnérabilité me parait sordide.
    C’est tellement à l’opposé de ce qu’est l’accompagnement des gens pour moi dans mon métier.
    C’est dommage que le personnel puisse fonctionner de manière normale ou maltraitante sans que personne ne semble s’en préoccuper.
    Merci de ce témoignage qui permet de prendre conscience à quel point des gens font n’importe quoi dans certains services.
    Je pense qu’un changement des comportements ne peut venir que des plaintes des patients, et meme si vous n’avez pas porté plainte c’est une manière de se battre pour les futurs patients.
    Merci,
    Julia

    1. Etant une personne ayant connu la maltraitance dans les hôpitaux je trouve que ça fait vraiment beaucoup de bien de lire le commentaire d’une personne travaillant dans ce milieu là et reconnaissant que oui ça existe et que ce n’est pas normal. Les autres prennent tjs la défense des infirmières en disant qu’elles ont un métier difficile et très stressant et qu’il faut les comprendre. Donc merci d’être du coté des patients !

  113. Je viens de lire ton témoignage et comme toutes celles qui n’ont pas vécu la même chose que toi, je suis choquée ! Choquée qu’un tel comportement puisse exister. Je sais que certaines personnes peuvent être malveillantes, il en suffit d’une pour que notre accouchement ne soit pas vécu de la meilleure façon qui soit.
    Mais là une équipe entière … et une seule personne capable de trouver les mots et de te tenir la main … on se croirait au moyen âge ! Même ton mari est sommé de sortir, c’est une honte !
    Je suis d’accord avec Milie, tu pourrais porter plainte … Bien sûr j’imagine que tu as envie d’oublier et de passer à autre chose, alors plein de bisous d’encouragement !

  114. C’est important ce que tu as écrit… Je n’ai pas eu droit à la césarienne et aux forceps, mais à l’indifférence d’une sage femme pendant plus de dix heures. Je me suis totalement reconnue dans le témoignage que tu cites. Bref, j’ai connu un accouchement qui s’est terminé en crise d’hystérie, en hurlant en boucle pendant une heure « je ne veux pas crever », et ce malgré la présence d’une psy.
    Oui, une épisio non consentie est une mutilation génitale (j’ai gouté aux treize points avec fils non résorbables, une torture), une expression aussi(un appui sur le ventre), en plus d’être dangereuse médicalement et l’HAS le rappelle. Pour ma part, 18 mois après, ça va mieux mais pas au point de vouloir un deuxième enfant. J’ai aussi saisi la Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité de la prise en charge de l’hôpital et ai été reçue par une médiatrice (il s’agit d’une plaine formelle sans suite). Je crois qu’elle a entendu une partie de ma rage…
    Encore une fois, tu as bien fait d’écrire ce post et de le publier.

  115. Bonsoir.

    Je lis votre expérience avec un double regard horrifié, celui de maman qui a accouché ds le respect et celle de sage-femme qui a connu l’autre côté de ce que vous décrivez.

    Oui l’accouchement peut être vécu comme un viol et une torture. Lorsque je suis sortie de l’école, je vous aurais dit « votre enfant est sauf madame c’est l’essentiel ». Depuis j’ai appris, j’ai grandi et maintenant tout ce que j’oserai vous dire c’est « madame rien de ce que je pourrais dire ne pourra apaiser votre peine et votre douleur. Mais aujourd’hui de plus en plus de sage-femme remettent tout cela en cause et refusent de traiter les femmes ainsi. Alors pour tout ce que vous avez vécu et au non de mes collègues, je vous demande pardon, pardon ».

    J’espère que bientôt de telles expériences n seront que les horribles souvenirs d’une histoire enterrée de la naissance.

    Charlotte sage femme à bron entre 2008-2009

  116. ayant travailler en maternité je ne peux pas croire que l’on puisse faire cela à une femme… et pourtant si j’en ai connu des médecins qui travaillait comme tel. j’en suis tellement désolée pour vous, votre récit m’a beaucoup émue, je n’ai pas pu tout lire, trop de souffrances pour vous et votre enfant. j’avais déjà à cœur d’aider les futures maman à faire que ce moment soit le plus beau, mais là c’est encore plus fort! beaucoup de courage pour votre futur accouchement, soyez tranquille il n’y en a (heureusement d’en votre cas) pas deux pareils! je vous souhaite le meilleur pour vous et votre futur bébé! que ce jour soit vmt beau! une grosse pensée pour votre premier bébé!

  117. Bonjour, je me suis tellement reconnue entre ces lignes, histoire proche : l’épisio en moins, ils sont décidés + vite pour la césa, comme toi j’étais ouverte à cette idée MAIS pas à vif. Cet enfoiré d’anesthésiste tout puissant qui refusait d’envisager que la péri ne marchait pas. Exit le mari témoin on emballe la baleine et on ouvre à vif (c’est spur, à poil sanglée sur une table je ne risquais pas de me défendre). Ca a fini avec une anesthésie générale, une hémorragie, et le pompon… ils se sont aperçus qu’ils avaient oublié des compresses dans l’utérus APRES avoir recuousu. Pas grave, y a qu’à faire sauter les points et on remet ça.
    J’ai mis des mois voire des années à remettre de ces 3 putains d’heures manquantes avant de rencontrer MA fille à moi qu’on m’a arrachée.
    J’ai beau me dire qu’on aurait pu mourir si on n’avait pas été à l’hosto, ça ne me console. J’ai du les harceler pour etre au final reçue par le médiateur qui m’a dit que l’anesthésiste avait pu passer une mauvaise journée (si ça peut justifier d’insulter un patient pourquoi pas) et que je devais etre heureuse d’être en vie…
    7 ans après je garde un lien particulier a m 1ère fille dont le 1er contact me manquera toujours. J’en ai eu une seconde qui a eu la géniale idée de passer par la voie royale. Comme je dis toujours : chacune sa sortie, chacune son histoire….
    Bon courage pour le deuil du vrai accouchement.
    Amicalement

  118. Votre récit m’a profondément touché.
    J’ai vécu des accouchements similaires en ayant tout de même la chance de ne jamais passer par la césarienne. Bien sûr les medecins m’ont toujours menacé d’y passer, je dépassais le terme, Dieu merci g toujours accouché naturellement mais j’ai vécu des traumatismes alors que ces moments devraient rester des beaux souvenirs, finalement c’est une chose merveilleuse que de porter et de mettre au monde son enfant ( parlons pas de la douleur, que d’ailleurs on peut gérer et soulager de façon plus naturelle)
    Pour mon 6eme!!! oui ce n’est pas une plaisanterie!!! J’ai fais la connaissance des sages femmes du groupe naissances, je me suis tout de suite sentie en confiance. J’ai eu un accompagnement personnalisé tout au long de la grossesse et cette même sage femme a accompagné mon accouchement à mon domicile. Je dis bien accompagné parce que c’est nous qui accouchons. Cette sage femme a été extraordinaire et très professionnelle, elle a su agir quand il le fallait et même si j’ai finalement du accoucher en clinique elle et le gynécologue ont tout fait pour que je puisse accoucher naturellement quand d’autres médecins m’auraient mis en danger avec ocytocine…
    Je pratique le Séitaï méthode de respiration qui apporte beaucoup de bien être, j’étais aussi accompagné par un ami qui pratique cette « médecine » japonnaise en me faisant Yuki, on pose les mains sur le ventre en se concentrant sur la respiration et en m’aidant à gérer ma respiration bien sûr j’ai toujours été libre de mes mouvements tout au mong de l’accouchement.
    Je vous tire mon chapeau d’exprimer aussi crûment et de partager votre expérience et je partage avec vous mon expérience pour

  119. Mon message est parti avant la fin!!!

    Je voulais partager avec vous mon expérience pour vous dire qu’il y a une autre façon d’accoucher qu’il y a des sages femmes qui le font dans le plus grand respect de la maman du papa et de l’enfant et avec un minimum d’intervention médicale juste ce qu’il faut pour la sécurité de la maman et du bébé.
    De plus il y a des méthodes de respiration et de relaxation qui aident beaucoup et qui nous permettent de vivre sereinement ce merveilleux moment que dois être la naissance de notre enfant.
    Pour ma part je pratique le Séitaï, vous pouvez voir sur internet plus d’informations, et je propose un accompagnement aux femmes qui sont intéressées d’apprendre à vivre sereinement leur grossesse ainsi que leur accouchement. On peut me contacter au 0607161676. J’ai accompagné plusieurs amies et c’est toujours un plaisir pour moi d’aider mes amies et d’autres femmes à garder le sourire et un bon souvenir de leur accouchement malgré la douleur.
    Je vous souhaite plein de bonne choses..
    Bien à vous.
    Lea

  120. Mais c’est criminel de t’avoir fait subir cela !!! Il existe toujours cet hôpital du moyen âge ???
    je suis contente de savoir que vous allez bien tous ..Je suis sans voix j’avoue face à ce que je viens de lire !!!
    Bravo à toi et merci pour avoir oser dire !!!

  121. Hé ben, bienvenue au 21eme siècle ! Hallucinant ! que cela existe encore !
    Ha oui, et il est INTERDIT pour le personnel soignant de vous appuyer sur le ventre (de toute leur force) pour faire sortir bébé. Au plus ils peuvent accompagner l’enfant en plaquant une main sur le ventre et l’empêcher de remonter à chaque fin de contraction, mais finit le temps de la compression du ventre pour « motiver » bébé à sortir !
    L’OMS a interdit cette pratique, digne du moyen-âge !!

  122. Alors je suis médecin et dire que je trouve ça scandaleux est un euphémisme. …
    Juste une chose, personne n’est intouchable ….. avis à tous et à toutes : Certains de mes « confreres » pensent que chez eux à l’hosto les règles extérieures ne s’appliquent pas …. alors une chose très simple par rapport aux étudiants : NON ! Vous avez le droit de dire non !! Je ne veux que vous. Je ne veux pas d’étudiants. Vous avez ke droit de protester. Et qd qq ch de scandaleux comme ça arrive vous pouvez , vous devez ! Envoyer un courrier au directeur de l’hosto avec double a l’ordre . Ils n’aiment pas que les usagers sont mécontents …. et ca changera peut être pas grand chose tout de suite mais si y out ke monde fait ça. … qui sait. .. à force …

    1. Merci Anne ça fait tellement de bien de dire ça. J’ai moi aussi tellement de colère contre ce qui se passe à l’hôpital. J’ai aussi été maltraiter j’en ai parlé à mon médecin et au chef de service j’ai bien vu qu’ils ne me croyaient pas …

  123. Certains médecins oublient parfois que nous sommes des personnes avant d’être des patients… heureusement ce n’est pas la majorité. L’équipe qui s’est occupée de votre accouchement n’a pas eu le comportement qu’ont la majorité des équipes médicales. Pour ma part, j’ai accouché 2 fois dans la même maternité et tout s’est bien déroulé (un peu de stress avant l’expulsion du bébé mais c’est tout), un vrai accompagnement pour la maman et notamment pour l’allaitement : une patience à toute épreuve de la part du personnel.
    J’espère que vous allez mieux aujourd’hui.

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