C’est pas ma faute à moi (Hello! au lit Théa)

J’aimerai qu’on parle sérieusement. Une fois n’est pas coutume.

Depuis que je tiens ce blog, je parle d’un tas de choses, la plupart du temps en en riant. Les messages tout gentils que j’ai pu recevoir pendant ce temps me touchent énormément, surtout ceux où on me dit que c’est chouette d’essayer de faire déculpabiliser les parents (ceux qui me disent que je suis tellement magnifique aussi mais j’en ai nettement moins)

C’est vrai, ça me booste pour en faire des caisses, pour retourner les situations que je rencontre, des situations de maman lambda, pour en faire une anecdote marrante, parce que je suis du genre à relativiser.

J’ai appris à relativiser.

Quand je me retrouve dans un embouteillage, que je vais mettre 3 heures pour rentrer, je ne m’énerve pas. Ce n’est pas de ma faute? Je n’y peux rien? Alors m’énerver ne sert qu’à me pomper l’énergie dont j’aurai certainement besoin plus tard.

Avec la maternité, j’ai fonctionné pareil.

Pas tout de suite, mais j’ai appris.

Au début, après un accouchement catastrophe, une rencontre pas forcément évidente avec mon fils, j’ai mis presque 6 mois à ne plus me dire que j’étais la pire mère( de) du monde.

Une fois sortie de ce gouffre dans lequel une petite dépression post-partum non diagnostiquée m’enfonçait, j’ai recommencé à « être moi ».

Être moi, c’est rire, c’est vivre, c’est s’amuser. C’est être méga chiante aussi, mais on ne parle pas de ça aujourd’hui (alors chut).

Dans le pays de Candy, j’aimerai jouer de la poussière de fée pour que toutes les mamans arrêtent de se bouffer les rognures d’ongles jusqu’à avoir des moignons.

Pourquoi autant de mamans se rendent malades? La peur de mal faire? La peur de faire mal? La peur de se tromper?

Un peu comme ce qu’on vit par rapport à notre physique dans les magazines qui nous proposent de maigrir jusqu’à disparaitre, c’est tellement plus joli une femme dans un jeans taille 34.

Bah là, pareil. Tu deviens mère, tout te tombe dessus, comme si il était EVIDENT que tu étais faite pour ça.

C’est pas évident. Et c’est simplement impossible d’être infaillible.

Il faut les aimer, les chérir, leur donner ce qui est bon, ne pas se tromper, ne pas hésiter, ne pas crier, s’en occuper jusqu’à s’oublier complétement mais pas trop quand même car il faut continuer aussi à être une bonne épouse bien épilée au niveau de la moustache.
Il ne faut plus être malade, il ne faut pas jurer, il faut lire des livres qui parlent d’éducation. Tous, sans quoi on risquerait de passer à côté de quelque chose de vraiemnt indispensable pour que nos enfants puissent grandir dans l’environnement le plus stable possible.

Il ne faut pas divorcer.
Il ne faut pas travailler pour bien s’en occuper.
Il faut leur faire faire du sport et les ouvrir au monde. Mais à juste dose.
Il faut les faire manger bon, bio, sain, pas trop, mais assez.
Il faut leur apprendre la politesse mais ne pas les punir, il faut les porter mais comme il faut, il faut les allaiter mais pas au biberon, il ne faut jamais baisser les bras, il faut etre forte, il faut etre belle, il faut être PAR-FAITE.

Si tu es prête à te suicider après avoir lu ces phrases, c’est normal. Ne noue pas encore ta corde. Pas inquiétude, quelqu’un de bien intentionné le fera à ta place à l’abri derrière un avis de bien pensant quant à ta manière de t’occuper de ton greffon.

Ah oui? Et on ne comprend pas pourquoi il y a de plus en plus de femme qui font des dépressions? La pression que ce mettent quasi toutes les mamans est pour moi comme le supplice de l’écartèlement.

je ne sais pas quoi dire à toutes ces mamans qui s’en veulent pour des choses qui ne devraient pas exister.

Hier matin, je me suis rendue compte que j’avais oublié de donner les affaires de piscine à N°1. Je m’en suis voulue, parce que c’est un peu de ma faute quand même. je devrais penser à ça, c’ets mon rôle de mère. Sauf qu’hier matin, j’ai fait vite. Que hier matin, je n’étais pas infaillible. Comme tous les autres matins.
Hier matin, j’ai fauté en tant que mère mais mon fils n’a pas fait non plus sa part du boulot en n’y pensant pas non plus. Est ce que que c’est parce que je ne lui ai pas donné toute les clés pour qu’il devienne autonome?

Je ne sais pas.

Je suis allée prendre un café du coup. Parce que c’est comme ça, parce que ce n’est pas grave, parce que j’aime mes enfants, qu’ils m’aiment, qu’ils ne seront pas les meilleurs mais qu’ils ne sont pas les pires. Comme moi. Comme nous.

Les Maternelles prévoient une émission sur le sujet, ca m’a fortement donné envie d’écrire ce post… j’ai hâte de voir ce qu’il s’y dit… Ett vous? Plutot à relativiser ou à culpabiliser? Vous savez pourquoi? d’où ca vient?

80 réflexions sur « C’est pas ma faute à moi (Hello! au lit Théa) »

  1. Moi je ne ressens cette pression que sur le web en fait. Les blogs, les forums, Facebook…

    Mais dans ma vraie vie je ne vois pas où est cette pression. Personne ne me dit comment faire, personne ne me regarde de travers ! Si, des inconnus dans le bus parfois, mais ça, on s’en contrefout, non ?

    1. me parle pas des inconnus dans le bus ;)

      Meme en dehors, je le ressens. Pas vraiment une pression, mais un sentiment de vouloir toujours parfaitement faire au risque d’etre jugé, même si ce n’est pas vrai d’ailleurs, tout le monde n’est aps forcement jugé en permanence.
      L’autre jour, une copine me disait que ca serait terrible pour elle si elle devait accouché par cesarienne, elle aurait « tout » raté, elle ne s’en remettrai jamais. je trouve ca tres grave d’arriver à penser ce genre de choses, de se fixer des objectifs …

  2. Il y a pleins de petites choses pour lesquels je ne me prends plus la tête.
    S’il a pas son yaourt plus un fruit pour 16h bah c’est pas bien grave, je sais qu’il a eu de quoi manger, qu’il a assez mangé et basta. (Bon exemple pourris désolée)

    Et puis il y a pour d’autres choses ou je me triture le (petit) cerveau. Comme par exemple son comportement chez Super-Nounou en ce moment (et à la maison aussi) ou il n’arrête pas de chouiner, ou il tire les cheveux des copines, ou il pousse les copines, bref ou il est infecte. Hier soir j’en étais même un peu beaucoup malade, et prête à me dire que peut-être trouver une médecine pour l’aider à évacuer un trop pleins de je ne sais quoi…

    Je dirais un bon 4 de culpabilité ! :/

    1. On tatonne, on ne peut pas tout reussir et tout comprendre, c’est ce qui fait de nous des humains et pas des Dieux ;)
      je pense que se mettre à culpabiliser nous freine plus que ne nous booste pour trouver les solutions ;)

  3. Perso, j’en ai marre qu’on culpabilise les mères…Si on était toutes des mères infaillibles, on se ferait chier quoi!
    Je ne m’occupe jamais de ce que dises les médias, les bouquins toussa… Je lis des tas de choses sur les blogs aussi qui pourrait faire culpabiliser à mort les mères (d’ailleurs j’ai du en écrire aussi!)
    Sur l’échelle de la culpabilité, je suis à 2, parce que je fais comme je peux, comme je veux et mes gosses sont heureux au final, même si il y a quelques couacs, ils m’aiment et je les aiment. C’est l’essentiel quoi, le reste, c’est que du superflu selon moi…
    Bref, c’est toujours les autres qui foutent le bordel. ceux qui critiquent, qui se mêlent de ta vie au lieu de s’occuper de la leur!

    1. pas forcement toujours les autres, je trouve que de plus en plus de meres se foutent la rate au court bouillon pour ds trucs pas forcement vitaux… Mais effectivement, je pense que derrière se cache la peur du « regard des autres », meme si ces autres n’ont rien demandé ;)

  4. Bonjour
    sympa ton article!!

    du moment qu’on fait de notre mieux!! on a rien à se reprocher
    la perfection c’est pour les cons

    bonne journée

  5. Ce post m’a fait teeeeeeeeeellement de bien !
    Je suis enceinte d’à peine un mois et déjà j’ai l’impression d’avoir une pression monstrueuse… ma famille ne va pas voir cette grossesse d’un bon oeil et je m’attends déjà à toutes les critiques possibles et imaginable, du coup j’essaie d’être la plus solide, la plus forte et la plus adulte possible, quand parfois j’aimerai juste être chouchoutée et qu’on me dise « t’inquiète pas, ça va bien se passer »…

    1. t’inquiète pas, ca va bien se passer <3
      ;)
      Du moment que tu assumes tout ca et que tu fais de ton mieux...
      Le regard et les bonnes pensées des autres, peu importe, au final, c'est à toi de vivre ta propre vie :)

  6. Je vais te dire… J’ai tellement culpabilisé d’avoir fait une grande préma sortie en urgence de mon bide à 6 mois de grossesse car j’étais à 2 doigts de passer l’arme à gauche (et elle aussi…) alors que je n’y étais pour rien, que le reste, je m’en tamponne grassement le coquillard, et que je dis merde aux gens qui me disent quoi faire. J’ai arrêté de lire les magazines et les blogs de maman pas décomplexés du cul (mais je continue avec ceux qui se prennent pas la tête au quotidien genre le tien, quoi). J’essaie de faire au mieux pour elle, pour moi, pour le papa, on essaie tous, et on se plante allègrement en s’en foutant encore plus allègrement car y’en a marre de se prendre la tête. Seul le bon sens prime à la maison, on arrête de dramatiser (genre hier Crapouillette a oublié son cahier de poésie. Ben on lui a dit de faire attention, que c’est con car elle pourra pas réviser sa poésie, elle a pigé toute seule le pourquoi du comment. Dans le genre son pote J. a été puni 2 heures dans sa chambre car le 3ème jour de CP il avait oublié son cahier de devoirs… Je trouve ça carrément disproportionné, quoi…) Alors c’est bête, mais j’arrête de me mettre la pression et de la foutre à Crapouillette et à son père, et ça va beaucoup mieux à la maison pour tout le monde !

  7. je me fais la même réflexion quand je vois les articles des magazines parentaux et tous les livres de psy pour enfants qui font aussi partie de cette pression…je suis très imparfaite et tant pis parce qu’il y aussi plein d’autres choses dans la vie que les enfants )

    1. hannn, ca serait top ca dans les maternité, plutot que de faier le petit chien en bloquant son périnée, on pourrait plutot se detendre en se marrant un bon coup!!

  8. Un jour mon monde s’est écroulé, un jour il m’est arrivé un truc qui m’a fait tellement souffrir que j’ai eu du mal à m’en relever. Depuis ce jour j’ai appris à relativiser.
    Je suis comme toi je prends la vie comme elle vient et surtout je ne peste pas contre des trucs dont « c’est pas ma faute » : Il pleut ? je ne vais pas passer ma journée à m’en plaindre, je sors mon super cirée et je souris. Il y a une gréve ? je prends mon mal en patience, j’en profite pour lire un bouquin. Et puis même quand c’est de ma faute je ne passe pas mon temps à culpabiliser, j’ai cassé l’ordi de mon chéri au mois de mai, je venais de lui offrir et 5 jours + tard j’ai pété l’écran, alors oui bien sûr je m’en suis voulu, j’ai même pleuré sur le coup mais j’ai relevé la tête et je me suis dit « ça c’est fait » est-ce que pleurer pendant des jours et des jours où me lamenter sur mon sort m’aurait servi ? est-ce que ça aurait réparé l’ordi ? Non, ça ne sert à rien de culpabiliser. Et c’est pareil dans mon rôle de mère. J’essaie de faire de mon mieux, je m’informe mais parfois je me trompe. Attention, cela ne veut pas dire que je ne tire pas des leçons de mes erreurs, je ne suis pas non plus maso au point de les reproduire mais comme dit un copain « ce n’est pas une fois que l’on a fait caca dans sa culotte qu’il faut serrer les fesses » !

  9. la pression toujours cette pression !!!

    c’est inimaginable , quand on en parle on se dit c’est pas possible elle exagere mais cette pression est bien réelle. le truc c’est que la pression est constante et partout dans le regard des autres, pour ne pas faire de dépression , il faut arriver a se moquer de l’opinion des autres, ne pas se sentir concerné par les critiques des uns et des autres pas facile a faire ….

    ex de pression pas dramatique , mais ça m’a fait de la peine peut etre parce que je connais la maman personellement visée : jeudi dernier (la semaine derniere pas hier entends la maitresse rouspeter, « ah non mais c’est pas possible !!! toujours pareil , elles pensent a rien , il y en a toujours une qui oublie quelque chose, mais elle a dit ça avec des mots plus hard et un ton de mépris incroyable  » en fait une maman avait oublier de mettre le slip de rechange pour son fils dans le sac a dos .Sauf que cette maman vient d’accoucher ,qu’ elle a trois enfants a gérer , elle est crevée et donc vulnérable , la réaction de la maitresse m’a dérangée, j’ai pas trouvé sympa de sa part déjà de un descendre un maman devant tout le monde alors que la maman en question n’etait meme pas la pour se défendre , pourir le gamin pour ça a le faire pleurer et ce devant tout le monde puis ce mépris cette maniere de parler des mamans , bref je trouve pas ça joli joli !! elle aussi est une mere et je doute sincerement qu’elle soit parfaite !!

    1. Ha non mais elle abuse cette maitresse c’est dingue!!!
      rhooo, j’aurai eu envie de lui en mettre une tiens!
      Bon, elle a le droit d’en avoir marre mais punaise, pas devant les autres quoi… et encore moins devant le gosse :(

  10. Bonjour,

    En ce moment, je suis à 10 au niveau de la culpabilité. Parce que séparation avec le papa suite à groooos pb et du coup déménagement dans l’urgence et Nénette pas préparée. parce que gros conflit avec le papa donc lien difficile à maintenir, parce que grande sœur n’est pas ma fille à moi donc les deux sœurs ne se voit quasi plus,…. toussa toussa. Mais je me dis que ce n’est pas culpabiliser qui me fera avancer. Et je crois qu’il n’y a pas de bonne solution. Je fais comme je peux avec ce que je suis… J’aime ma fille, je tente de faire au mieux pour elle et elle le sais. Et si je me plante… j’aurais fais ce que je pensais bien….

    PS: j’ai mis 5 bonnes minutes à comprendre la vanne dans ton titre… maintenant j’ai la chanson dans la tête… je ne te dis pas merci!! :-)

    1. Haaaa! quelqu’un qui relève ma blague! MERCI ;)
      Courage pour cette passe pas marrante…
      Mes parents ont divorcés tres tot (enfin, j’avais 4ans)
      A la amison, c’etait l’horreur, il parait qu’a l’epoque, j’ai meme dit à ma mere que j’etais contente parce qu’au moins, ils allaient plus me reveiller le matin en se disputant…
      Ce que j’en retire aujourd’hui, c’est que j’en suis devenue plus forte, j’ai grandit autrement, j’ai appris a faire avec ce qu’on me donnait, et meme si je souhaite que mes enfants ne connaissent pas ca, je sais qu’il est possible d’etre tres heureux malgré tout, je n’ai que de bons souvenirs, alors que je suis persuadée que ma mere a dû se manger les doigts au début….

  11. Moi je me réjouis d’avoir eu mes enfants il y a 18 et 15 ans ! Parce que aujourd’hui, avec toutes ces « mères parfaites » qui pullulent sur le web (mais existent-elles pour de vrai? hé, hé, hé…), l’allaitement jusqu’à 8 ans, les couches lavables, le cocododo et vas-y fais toi-même tes petits-pots et pendant que tu y es prépare un fraisier pour 12 personnes en faisant de la danse indienne, qu’est-ce que ça m’aurait gavéeeeeeeee… Je n’ai pas allaité, j’ai jeté plein de couches, jamais mis un bébé dans mon lit, acheté plein de petits pots (même pas bios à l’époque !), je ne sais pas faire les fraisiers et je danse comme une tanche, mais devinez quoi ? Mes enfants vont trrrrrrrrès bien ! ;)

  12. Bonjour!
    Ouais, moi aussi je culpabilise niveau premium… Il est bien ton texte, complet, il fait bien le tour. Je veux dire : il y a la part de nous-même qui a plus ou moins tendance à culpabiliser, c’est dans notre nature… ou pas. Et c’est comme ça. Ok.
    Et puis il y a le reste du monde : les « ha tu fais comme ça toi? », les « moi je ferais plutôt comme ça »… La presse magazine (d’ailleurs c’est marrant mais c’est tout le sujet de mon billet d’hier, mais je ne viens pas pour faire ma pub. Juste pour dire que oui, si on arrêtait de faire croire aux femmes qu’elles sont des bouses tout ça parce qu’elle n’ont plus leur ligne de jeune fille après un ou plusieurs bébés, ça serait pas mal). Il y a tous les ultras : ultras bios, ultras portage, ultras allaitement, ultras mère dévouée. Je trouve qu’on nous en demande trop et que toi, tu mets le doigt sur l’essentiel : tu aimes tes enfants et tu t’assures qu’ils le sachent et que ça soit ça qu’ils retiennent quand vous n’êtes pas ensemble (même quand tu as oublié les affaires de piscine). C’est déjà pas mal non? !!! Pfiou ! Moi aussi je souffre de toutes ces mères qui se rongent les sangs à cause de la pression qu’on leur met. Voilà. C’est tout.

  13. En lisant ton post, je m’aperçois que j’ai oublié de mettre le gouter dans le sac de mon fils ce matin, la honte, il va m’en vouloir…. Je vais culpabiliser toute la journée !!! Ton post me prle, je suis complètement d’accord avec toi mais je n’arrive pas à déculpabiliser quand quelquechose ne se passe pas comme il faut. Il aurait fallu rajouter que cette culpabilisation ne tocuhe QUE les mamans. Mon mari, il ne culpabilise jamais….
    PS : je vote tous les jours pour ton blog et j’espère qu’il va gagner.

    1. c’est gentil merciii beaucoup :D

      Tu vois, mon histoire de sac de piscine… bah je m’en suis voulu (mon mari aussi d’ailleurs).
      Au final, en allant recupérer N°1, il avait un grand sourire, il m’a fait un gros bisou… Et c’ets quand je lui ai demandé de m’excuser pour l’oubli qu’il a fait mine de m’en vouloir… le sale gosse, en fait, sur le coup, oui, ca l’a embeter, amis au final, il s’en foutait quand meme… mais il a sauté sur l’occasion en me faisant la tete 5 minutes, petit morveux ;)

  14. Bonjour,

    La culpabilité, je l’ai surtout ressenti quelques mois après avoir repris le boulot. Pas parce que j’avais repris à travailler, mais parce que le rythme effréné du quotidien faisait que j’avais toujours l’impression de ne pas être à ce que je faisais. Pas assez de temps pour bosser, pas assez de temps pour être avec mon fils. Et mon mari, n’en parlons même pas. Du coup, en plus de la culpabilité, je rajoutais la frustration, rien n’était agréable.

    Avant que ça ne parte en cacahuètes pour tout le monde, j’ai fait le point sur mes priorités. Résultat maintenant c’est plus facile. Et je ne m’oblige plus à tenir le rôle que la société attend de moi.

    Par exemple, je n’aime pas jouer avec mon fils. Ça me saoule d’être au niveau razmoket, d’empiler les voitures, de les garer ad nauseum. Donc je ne joue pas, je laisse ça à son père. Par contre, chanter des chansons à tue-tête, lire les livres c’est moi.

    Je ne suis pas cuisinière. De temps, j’ai des envies et pendant trois jours, je vais préparer des petits plats. Mais c’est rare. Résultat, les menus ne sont pas toujours folichons folichons, mais toujours équilibrés. Et le nain mange de tout, y compris quand il va chez ses grands-parents et qu’il goute des textures nouvelles, des légumes complètement improbables (voir carrément dégueu, mais faut pas lui dire), parce que ma mère adore cuisiner.

    Avec un peu de recul, je me rends compte que c’est plus facile. Je suis beaucoup plus à l’écoute, de moi, de mon fils. Si je n’ai pas envie de faire quelque chose que je ne juge pas indispensable, je ne le fais pas. Mon gamin a 3 ans. Il est équilibré, en bonne santé, plein de vie et de curiosité. Et moi, je suis zen.

    Et lorsque parfois, j’entends des remarques du genre « ah bon, tu ne fais pas comme ci ou comme ça, tu n’as pas peur que… », je regarde leurs enfants, et je me dis que je n’échangerais pour rien au monde ma place avec la leur.

  15. Le phénomène que je trouve bizarre dans cette histoire de pression sur les mamans, c’est que j’ai l’impression qu’on a régressé en la matière : je veux dire, ma maman à moi, dans l’euphorie des seventies j’imagine, elle ne s’est pas trop mis la pression par rapport à ses enfants, il me semble…

    Mais là, je trouve qu’il y a un gros retour de bâton sur le rôle des parents en général et de la maman en particulier… peut-être parce qu’on est + conscients qu’avant de l’incidence de nos actions sur nos enfants (genre, on SAIT maintenant que fumer enceinte c’est mal, et qu’allaiter bébé, c’est mieux) ce qui est probablement une bonne chose dans l’absolu… mais nous met effectivement pas mal de pression.

    Du coup… du coup, je sais pas ! Cette pression me gave, mais en même temps, je trouve ça positif qu’on prenne soin des enfants de manière plus concernée qu’avant…

    1. La plupart de ce que nous savons « de plus » que nos parents, est intéressante, forcement. le soucis, c’est qu’il ne faut pas melanger connaissances et extremismes.
      Je veux dire, oui, on est d’accord, on ne mange pas n’importe quoi enceinte, on attache sa ceinture en voiture, on ne donne pas de clope à son gosse de 4 ans. Mais si un jour on leur paye un MacDo, ca va aller, ils s’en remettront… disons qu’aujourd’hui, quelque soit le degré d’importance, tout est pris trop au serieux…

  16. je relativise pour beaucoup de chose par contre pour des petits trucs comme le sac de piscine ça m’aurait rendu malade…

  17. Moi je suis rebelle, j’emmerde les redresseurs de torts. Comme Léonie, je ne sais pas faire les fraisiers et je ne sais pas danser. A partir du moment où tes enfants ont l’air à peu près équilibrés, tu as fait ton boulot. Le reste c’est pipeau. Finalement, le gros problème de certains blogs et de certains « experts » en maternité, c’est le penchant à vouloir régenter la vie des autres et à vouloir donner des leçons à tout va sous prétexte d’aider les autres mais en les enfonçant. Et puis, il y a la tendance à la vantardise. J’en parle d’autant mieux que c’est facile de se faire mousser pour se rassurer et que je pratique parfois (pardon).

  18. Ton billet me fait réaliser qu’avant lorsque je travaillais j’étais la reine de la culpabilisation.
    Je m’en voulais pour tout.
    Aujourd’hui je suis à la maison (mais ça ne va pas durer) et je ne culpabilise plus… j’ai oublié de mettre le goûter dans le cartable? tant pis! j’ai oublié la tétine dans le sac pour la nounou? pas grave! ils ont mangé des pâtes 4 soirs de suite? pfff on s’en fout!!!
    C’est drôle comme changement d’attitude… quand j’y pense ça devrait être l’inverse…

    1. tiens, c’est rigolo ca! Peut etre qu’en etant plus dispo, tu te dis que tu fais ton max et que c’est suffisant? non? Je sais pas, mais tache de ne pas changer une fois la reprise faire ;)

  19. Pas encore maman mais bientôt j’espère, je pense que je serai plutôt du genre à culpabiliser. Mais je me soigne :-)

  20. Je culpabilise un max, mais pour des choses qui en valent la peine, et pas parce que « on » me fait culpabiliser, je m’en fout de on…
    Je fais des petits pots bio, je lave des couhes, j’allaite,je le fais parce que je le veux bien, parce que je sais que pour lui c’est mieux, et voilà. Mais je ne suis pas parfaite, parfois j’ai pas envie de faire des petits pots, je suis fatiguée alors j’en achette des touts fait, parfois jai pas pris de couche de rechange en allant rendre visite et ma copine me prete des jetables, parfois je me dis allllllhahaha si papa pouvait allaiter aussi ca soulagerai un peu, et je me sens pas une ignoble me*de parce que j’ai pensé que je voulais pas allaiter bébé. (de toute facon je fini toujours par le faire il ne veut pas LA) je veux dire que si je ne fait pas tout ça je ne culpabiliserais pas, c’est pas des choses graves. (apres c’est sur que c’est mieux, mais c’est pas non plus de la maltraitance de ne pas le faire quoi)
    Je culpabilise pour des choses importantes a mes yeux, par exemple, cette nuit j’ai cru que bébé avait bien dormi, en fait j’avai oublié d’allumer l’emmeteur du baby phone dans sa chambre, et il a probablement pleuré toute la nuit…ca c’est grave pour moi, je culpabilise, mais je me dis que je ne peux rien y faire c’est fait c’est fait, j’essaierai de ne plus oublier. Il y a deux jour, j’ai oublié de le changé pendant… trop longtemps, voila qu’il fait pipi et je voit son jean se teinter, tout plein de pipi, tout mouillé il était a cause de ma négligence. Il dépend de moi et j’arrive a oublier les choses élémentaires, j’oublie la vitamine D un jour sur 2 , je culpabilise mais je ne sais pas pourquoi je n’y pense jamais…. c’est des choses qui a mes yeux sont grave et il y a de quoi culpabiliser. La je me sens comme une grosse nulle, grosse grosse nulle et je me dit que j’ai interet a me bouger le fion.

    1. La vitamine D, je pense que c’ets LE truc culpabilisant. Une etape obligatoire ;)
      En vrai, je ne l’ai donné que 4-5 mois, a raison de 2-3 fois par semaine, pareil j’oubliais sans arret. On s’en fout, hein, je ne vis aps dans une grotte, mes enfants voyaient e soleil regulierement donc bon, pas de carence à la base ;)

  21. salut,

    Là tu touches un sujet qui est complexe, heureusement pour moi je me suis améliorée avec le temps et surtout l’arrivée de n°2 et donc je culpabilise beaucoup moins, mais on va dire pour les 2 premières années de n°1, entre le travail (et donc les collègues trop parfaites et qui en plus ont toujours le mollet bien épilé), les amies toujours plus parfaites et qui ont même acheté le livre de recettes pour le babycook et qui se demande comment tu peux faire sans, les médecins/nounous/services extérieurs qui parfois mettent le doigt sur certaines défaillances, franchement y’a pas moyen de ne pas faire ,à un moment donné ou à un autre, une insomnie pour cause de surdose de culpabilité. Voilà, maintenant mon truc c’est « je respire un bon coup, je prends sur moi » et je me dis que quand même je fais du sacré bon boulot avec mes gosses et les donneurs de leçon peuvent aller se rhabiller… en coton bio svp

  22. Dans mon bled il y a la famille témoin et je serais plutôt la famille « Georges » (« Au village sans prétention… »).
    Je fais mon max , en mon âme et conscience. En consertation avec Mr Papa et de l’aide si besoin.
    je rejoind les sages Canote et Thenewelle (et je veux bien diner avec elles !)
    Je ne fais pas de putain de fraisier, ni de macarons.
    J’aime ce billet, il me touche. Je me suis blindé un peu et je relativise…
    Tu es magnifique

  23. Ouuuuuf ça fait vraiment du bien de lire ce genre de post …. J ai faillis chialer …. Ouai bah c est vrai…. Ça m a touché.
    Tellement de vérité et de sincérité ! Y a des moments ou, oui , pour ma part j aimerai bien lâcher prise mais c est difficile … Merde ! Y a trop de fois ou la remise en question frappe à ma porte . Suis je une bonne mère ? Dois je faire si ou ça ? Puis je le laisser à garde pour m octroyer un moment de plaisir ? Va t il être bien durant mon absence ? Faire attention à bien l élever …. Lui apporter tout se dont il a besoin … Être toujours au top…. Jamais fatiguée…jamais énervé….etc ….

    Sur une échelle de 1 à 10 j atteints la note de 9 dans le genre stresser et pleine de culpabilité .

    bises bises et à vite .
    Hop j vais bosser !!!!! :-)

  24. Effectivement, c’est ce que je ressens depuis que je suis devenue maman : il faut être la mère épouse parfaite, excellente cuisinière, 200% disponible alors qu’on travaille (d’ailleurs on en débattu avec mon mari à midi car il fait beaucoup de choses à la maison en ce moment. Certes, j’ai beaucoup de chance de l’avoir mais pour une femme, c’est normal qu’elle passe son temps à s’occuper de sa maison et de ses enfants et on ne vient pas nous congratuler alors que mon mari attend toujours que je lui dise merci…). Je n’ai pas allaité ni pour mon premier ni pour ma deuxième et j’ai eu l’impression d’être une mère indigne et bonjour les remarques de tous genres de notre entourage… Honte à moi d’avoir laisser mon grand chez la nounou quand j’ai été arrêtée 2 mois avant mon congé de maternité !!! ben oui j’avais besoin de repos et mon fils ne me reposait pas vraiment… On me fait culpabiliser aussi parce que je suis instit et donc que mes journées finissent à 16h30 et que je rentre tard…Ah ces préjugés sur les enseignants et à quelle heure rencontrons-nous les parents, faisons-nous des réunions et quand préparons-nous notre travail ???
    Aujourd’hui, je culpabilise beaucoup moins avec l’arrivée d’un deuxième enfant qui aura goûté un peu plus que son frère aux petits pots industriels…et aux remarques des autres, j’y fais moins attention !!! Y’en a qui ont du temps pour donner des leçons…

    1. rho punaise… on a le meme mari… il le fait naturellement, sans que je demande, mais attend tout le temps un retour. le jour où je lui ai dis « et moi? Tu trouves que je suis une bonne mere moi? Tu me felicites? Tu m’as remercier d’avoir une triple cicatrice qui balafre mon ventre? » Il etait un peu perdu, d’un coup, parce que « nous », en fait, tout ca, c’est normal….
      arf…..

  25. cranemou c’était exactement le genre de post que je devais lire !! loulou malade depuis un mois gastro otite rhino et là angine dix jours de fièvre, toujours des selles liquides moi qui me demande ce que je fais de mal c’est pas possible, boule au ventre bref tout ça je suppose que tu connais, zhom qui rattrape une angine me dit de prendre sa carte pour aller chercher médoc du petit et lui moi pas dans mon état normal je paume sa carte… gros sketch bien sur et la culpabilité qui me ronge qui me donne envie de vomir !! et là je dirai pas qu’elle est partie mais que c’est comme ça !!

    1. <3
      Les maladies, c'est pas de notre faute hein... ca nous déchire nos coeurs de meres, mais c'est PAS de notre faute hein!!!!
      Et puis tant pis pour la carte, on fait des feuilles de soin le temps de la retrouver... les petits problemes qui nous usent; c'ets les pires, ne t'inquiete pas, prend une tisane, respire un coup... ca passe tout ca <3

  26. Je crois que l’on a une sacrée pression mais, le problème, c’est que c’est nous-même qui nous la mettons. Je dis ça mais je fais partie de celles qui ont du mal à lâcher prise, alors…

  27. Un bel article, je pense que beaucoup de mamans culpabilisent qu’elles travaillent ou non.

    Je culpabilise de passer du temps sur internet (d’ailleurs si j’écris c’est que je suis encore sur internet). Mais c’est aussi ma bulle qui me permet de m’exprimer.

    Un jour une mère de 5 enfants m’a dit qu’une fois par an elle partait en WE entre amies sans enfants. Il faut parfois déculpabiliser, ils ont tous très bien réussi dans la vie.

    Je ne travaille pas mais j’ai été malade 1 mois, rien de grave mais j’ai mis ma fille 3 jours en crèche. J’ai culpabilisé mais je me suis dit qu’il faut parfois oser se reposer.

    Bonne idée le café mais ma machine est en panné et le soluble c’est infect :-)

  28. Moi je culpabilise quand je suis avec les grands-parents de ma fille. Mes parents donc (principalement)…tout ce que je fais, c’est pas assez bien. Et à chaque fois, ça m’énerve! Je n’y pense plus quand je rentre chez moi mais sur le coup, j’ai envie de leur envoyer la compote dans la face!

  29. je me suis beaucoup mis la pression les premiers mois avec mon bébé qui passait 12 heures par jour accroché à un nibard et qui ne dormait pas … la pmi me faisait enormement culpabiliser … je faisais MAL forcement … J’ai commencé à leur mentir , et je m’en suis mieux portée !
    Quand la pression allaitement s’est arretée c’est la pression sommeil … ne pas laisser pleurer ma fille … sauf que parfois , c’est comme ça , les couchers sont difficiles … Je n’aime pas ça , mais maintenant je ferme la porte et revient ecouter 10mn après … oufff ça dort !
    Je travaille et laisse ma fille 11h chaque jour chez la nounou … je n’ai pas le choix , on a un gros credit … c’est ainsi , et là dessus la culpabilité me fiche la paix .
    Je culpabilise de moins en moins , ma fille est en bonne santé , eveillée , vraiment pas en retard … donc je dois faire les choses pas si mal non ? Et si hier j’ai oublié de donner des chaussures à la nounou … ben tant pis , ils sont plutot confortables ses chaussons !

    1. YEAH!
      Ton histoire e chaussons me rappelle le nombre de remarques que j’ai eu avec N°1, né en juin. Il etait toujours pieds nus ou en chaussettes. TOUT LE TEMPS, il y avait un inconnu pour me dire « bah… il a pas de chaussures ce petit »? Et inlassablement, je demandais à quoi servait de lui rajouter des chaussures par 35°C, en sachant qu’il etait pas pret de marcher, en plus…. les gens…..

  30. C’est marrant, les bouquins, je les lisais pendant la grossesse .. après, plus le temps, tant pis ! Et en fait, le truc bien avec des jumeaux, c’est que les gens sont tellement convaincus que ce doit être l’enfer à gérer, que je reçois plus de surprise admirative que de remarques désagréables, donc, ça va !
    Bises et bonne fin de semaine !

  31. Moi je culpabilise à fond…
    J’ai fait ma « ptite » dépression post-partum pour plein de raisons qui m’ont fait croire que j’étais pas une bonne mère…
    Je me suis dit « plus jamais ça »… Je vais avoir le 2eme bébé dans quelques mois et de nouveau je commence à culpabiliser, c’est plus fort que moi…
    L’allaitement s’est mal passé pour le premier donc je voulais plus essayer pour le 2eme… Mais comment ne pas culpabiliser quand on entend et lit partout que le lait maternel est le meilleur et le lait en boite c’est le mal ??!
    Et je sais que c’est faux, la preuve mon fils va merveilleusement bien… Mais voilà, je recommence déjà à m’en vouloir alors que la ptite est pas encore née… Et je m’en veux de m’en vouloir…!
    C’est terrible cette culpabilité…Mais je vais me faire violence !
    En tout cas, il fait plaisir cet article ;)

    1. C’est mieux d’allaiter au sein.
      Mais si c’ets pour mal le vivre, franchement, fuck ceux qui penseront que tu fais preuve d’egoisme, hein, ton bébé sera bien mieux à te ragarder dans le blanc des yeux petillant en buvant un bon biberon qu’en te regardant chialer parce que t’en peux plus.
      Et Clapiotte, 3 ans dans 1 mois, sait compter jusqu’à 24 et jusqu’à 10 en anglais, donc; leurs etudes à la con, je m’en fait des inserts de couches lavables ;)

  32. à la fin de ton post j’ai failli pleurer et là je me retiens!
    Si je culpabilise ? non !
    mais juste parce que je me refuse de le faire! et ça n’est pas facile !
    Je m oblige à penser à autre chose, dès que ça me vient à l esprit !
    Mes enfants sont adultes, mais j aurais pu, j aurais du, faire mieux! probablement! certainement! assurément !
    mais j’ai fait de mon mieux !
    et les erreurs comment sont elles comptabilisées? par rapport à quel schéma sensé être parfait?
    et qui a décrété ce qui était parfait ou non? Personne n’a la réponse!sauf les bien-pensants! mais en tant que maman on trouve toujours des raisons de se sentir responsable!
    alors mon crédo: ne pas culpabiliser autant que faire se peut!
    Quant à relativiser, là il me faut un mode d emploi! ;)

    1. ha bah si je fais pleurer mes lecteurs préférés maintenant mince alors!!!!
      quand je faisais de la gym, mon prof avait réussi à me faire comprendre qu’en faisant un pas en arriere, apres, on pouvait en faire deux en avant.
      Appliqué à la vie, quand je fais ce pas en arriere, ca me permet d’avoir une vue d’ensemble et de souffler un bon coup avant de ré-avancer. C’est comme ca que je relativise, en prenant du recul et en me rendant compte que… tout va bien, en fait. Tout va bien <3

  33. Dur dur de ne pas culpabiliser !!! Pour ma part mon jojo ne veut pas dormir depuis sa naissance (il a 3 ans) nous avons tout testé, vu des psy, on a pété des plombs quelques soirs, on lui a mis des fessés, crié dessus, … j’ai de quoi culpabiliser et le psy on a conclu que c’etait sans dout dû à mon accouchement très difficile et douloureux !!!

    Le regard des autres est très culpabilisant et même de nos proches qui ne comprennent pas qu’un parent ne puisse pas calmer son enfant…

    Nous vivons avec, je me dis tous les jours que mon fils est comme il est que j’aurais sans doute pu faire mieux et trouver des solutions mais peut-être pas !!!

    Ton post me rassure et me montre que tout le monde peut avoir un moment de déprime un moment de moins bien… il faut relativiser !!!

  34. Merci… Merci, tout ca me rassure..

    Je suis maman depuis à peine deux mois. Et je n’en reviens pas. Tout ce que l’on nous ne dit pas. Je me suis occupée d’enfants à partir de 3 ans et des enfants j’en veux plein. Des enfants, pas des bébés.
    Ca sert à rien les bébés. ha si, On m’a dit « C’est que du bonheur »

    On ne m’a pas dit que je pleurerais de fatigue, que mes nerfs lâcheront.
    On ne m’a pas dit que je le prendrai la nuit pour le faire téter en pensant très fort « Ta g***le, dors ».
    On ne m’a pas dit que j’en voudrais au papa d’aller bosser pendant que moi jsuis chez moi avec lui.
    On ne m’a pas dit que je perdrais mon éternel optimisme.
    On ne m’a pas dit qu’il fallait que je fasse un choix entre mon bras gauche (qui le porte) ou mon dos (qui le porte en écharpe).
    On ne m’a pas dit qu’il ne prendrait pas forcément une sucette, et qu’il sucera un doigt pour se calmer. TON petit doigt. Duquel tu ne peux pas te détacher pour faire autre chose.
    On ne m’a pas dit que je serais désemparée quand il pleurera pour le 50eme fois de la journée sans raison.
    On ne m’a pas dit que je me prendrais la tete avec mon mari le soir venu, ou avec ma famille.
    On ne m’a pas dit que je deviendrai susceptible, et ne pourrais plus encaisser les « t’allaite ? comme les vaches » « Tu l’a voulu, tu l’as » « Ha ben oui un bébé ca pleure »
    On ne m’a pas dit que je ne dormirai plus avec mon mari, mais qu’il passera la première partie de nuit sur le canap, le bébé sur lui, un doigt dans sa bouche pour qu’il se calme, dorme et que mon mari dorme aussi. Et que je ferai pareil la seconde partie de nuit.
    On ne m’a pas dit que je ne pourrais pas me reposer la journée, car lui il ne dort que par tranches de 10 minutes.
    On ne m’a pas dit que sur les 10 min où il dort, fallait faire un choix entre manger, faire pipi ou aller se laver.
    On ne m’a pas dit que les rendez vous chez le pédiatre c’est dans un mois.

    Par contre, une amie puéricultrice m’a dit « En fait, personne ne sait ce qu’il faut faire, c’est pour ça qu’il n’y a pas de mauvaises façons. C’est impossible de savoir vraiment pourquoi il pleure, pourquoi il ne dort plus dans son lit ou pourquoi il hurle quand il n’est pas à bras. En fait on fait tous au pif en attendant que ça marche. »

    Oui c’est que du bonheur, je veux bien croire. Il commence à sourire et faire des areuh, mais sérieux, avant 3 mois, il fait pas grand chose, et on doit donner, donner sans avoir un seul retour. Merci aux blogs comme le tien qui me font voir, que non je ne suis pas toute seule, et qu’on s’en sort quand même…

    Et faut prévenir les futures mamans, je sais pas pour la suite, mais les premiers mois, t’en chies !

    1. wahou… ton com est si touchant….
      Je n’ai pas aimé les bébés non plus. Quand ils grandissent, il y a aussi des points noirs. Mais on fini par trouver que c’ets quand meme chouette. Pas que du bonheur, mais on arrive à s’en payer des bonnes tranches quand meme.

      Et puis, sans mauvais côté, le bonheur n’aurait pas la meme saveur ;)

  35. Je plussois!!!!

    Je suis aussi très touchée par vos posts, en particulier celui de Juliette; Même si j’ai un vécu différent, je comprends.

    J’ai dû être livrée sans culpabilisomètre, et c’est tant mieux. Je me suis très vite fait confiance, mais faut avouer que c’est une chance.

    J’ai allaité parce que ça me saoulait de préparer et laver les bibs alors qu’au néné c’est toujours prêt.

    J’élève seule mes 3 ptits boulets (oui vous avez bien lu « boulets » pas « poulets », gnarf!) et je bosse dur et loin de chez moi. Alors quand je suis bien crevée, il m’arrive de faire des soirées pop-corn TV en guise de dîner (queuwoi!!), et certains soirs, il m’arrive de zapper les douches ( beurk). N’appelez pas la DDASS, les enfants vont bien.

    Quand je crie, je leur explique que c’est ma jumelle maléfique, ça dédramatise et on repart du bon pied.

    Bref, c’est pas facile tous les jours, mais je laisse les médailles à celles et ceux qui n’ont que ça à faire.

  36. Bonjour,

    J’adore votre blog. Vraiment beaucoup. Encore un article qui dit vrai, avec un recul très pertinent sur les choses. Bah moi, j’ai fait une vraie dépression post-partum. La vraie période de gouffre n’a pas duré longtemps, mais j’ai eu de ces angoisses…terribles. Pourquoi? Parce que je me suis mise une pression monstre. J’en étais arrivée au point où je ne dormais plus la nuit entre chaque tétées, dans l’attente de la suivante. Puis je culpabilisais tellement de ne pas ressentir cette fameuse béatitude. Je suis donc arrivée à me persuader que j’étais anormale. Pourtant, mon bébé, je le trouvais choupi, très choupi. Mais je m’attendais à l’extase, à la certitude, au sentiment d’avoir enfin trouver ma place. Pensez-vous! Si seulement la société actuelle ne renvoyait pas cette image d’Épinal de la maternité. Je suis tellement en colère après ça. Si les discours étaient plus sincères, on éviterait bien des écueils. On accepterait mieux les hauts et les bas, mais surtout, on arrêterait de se comparer en permanence à une norme complètement idéalisée. Aujourd’hui, 1 an après, je peux dire que je me sens à l’aise dans mon rôle de maman. Je peux dire que je connais ces moments de béatitude…mais que je vis encore et encore des moments de paumage intense, de doutes…la différence, c’est que je ne culpabilise plus (bon, encore un peu quand même…mais j’ai accepté, je me rends moins malade!).

  37. Merci. Merci de dire que ce n’est pas grave de ne pas être parfaite. Merci de dire que c’est normal d’être au bout du rouleau.
    Ma lutte contre la culpabilité est très loin d’être gagnée, chaque jour je me demande comment je peux être aussi nulle. J’ai des regrets à n’en plus finir, à n’en plus dormir. Il faut être mère, cuisinière, femme de ménage, médecin, working girl, dispo, joyeuse, compréhensive, patiente, souriante, et bombe sexuelle à toute heure. Y a des jours où j’en ai ma claque, où je me dis que visiblement, toutes les autres mères le font, et que moi je ne suis pas fichue d’y arriver. Franchement pas douée, la nana. Ou pas organisée, ça doit être ça.
    Bref, ça fait du bien de s’entendre dire qu’on est pas totalement seule, et pas totalement naze.

  38. Culpabilité c’est mon deuxième prénom…. « Pression » c’est le pays ou je vis et exigences sociales est ma région…
    Du coup je dénonce régulièrement les souffrances que m’infligent mes monstroux ( ou que JE m’inflige) dans mon blog, ça m’évite de leur hurler dessus …
    Et quand ils se marieront…. VENGEANCE ! je leur lirai quelques textes et je sortirai les photos ! ( mauvaise mère ok mais jusqu’au bout hein !)

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