Comment te dire adieu?

Ca fait longtemps que je mûris ce sentiment en moi.

Ce n’est pas forcément évident de l’apprivoiser, parce qu’il suffit d’un rien pour que mon avis sur la question soit totalement mis à saque.

Je suis mère. Deux fois. Ce n’est pas tous les jours le pays des merveilles mais je suis heureuse, comblée, malgré les cernes, les crises e nerfs refoulées, les angoisses nocturnes.

J’ai de la chance, il parait. Je le crois d’ailleurs, être mère, ça a un côté magique et effrayant, quand ça nous tombe dessus, ça chamboule tout façon tsunami et ça laisse un terrain en friche avec tout à (re)construire. A chaque fois.

J’ai eu une histoire compliquée. Chacun de mes accouchement s’est soldé par beaucoup de souffrance. Morale et physique. Pour tout le monde. Quand ce genre de chose nous tombe sur le coin de tête, parfois, se relever est plus difficile qu’on ne le croit.

Presque 3 ans après l’arrivée de Clapiotte, je peux commencer à le dire: je n’aurai plus d’enfant. Plus jamais. Il y a des jours où ça me parait être d’une telle évidence que je me demande pourquoi certaines fois, ce constat est si dur à accepter. A 32 ans, dire qu’un enfant n’ai plus envisageable, ça peut paraitre risqué, rapport qu’il me reste un paquet d’hormones prêtes à me faire replonger dans des désirs de maternité.

Pourtant, à chaque fois, je finis toujours par le même constat: un bébé ne naitra pas. Le risque pour lui, pour moi, pour ma famille qui est là, déjà, est trop grand.
Ce n’est pas que mathématiques. Risquer  de détruire ce qui est pour une envie de plonger mon nez dans un cou de lait caillé, ce n’est simplement pas cohérent.

L’envie d’enfant n’est pas cohérente le plus souvent, d’ailleurs, mais aujourd’hui, je sais que le cap ne se franchira jamais plus et je commence à être réellement à l’aise avec ça.

Je suis en deuil d’un troisième. De ce petit dernier.

Et ce deuil touche à sa fin.

Je passe à autre chose et ces derniers temps, ça me parait évident.

Je ne souffre plus de voir les ventres rebondis des copines ni même le petit pleur du nouveau né ne m’émeut plus comme avant en me disant que pour moi, c’est terminé.

Alors petit frère, petite sœur ou qui que tu aurais pu être, tu peux choisir une belle et gentille famille. Mais ça ne sera pas la mienne.

Nous sommes complet.

Et je vais plutôt m’attarder à regarder grandir mes enfants qui sont bien là plutôt que de regretter celui qui ne sera jamais.

51 réflexions sur « Comment te dire adieu? »

  1. Je suis encore en phase de construction de ma famille…
    1 petite fille au compteur, à qui j’espère donner un petit frère ou une petite soeur.
    SI on arrive à 4, il y aura sans doute cette même question : on continue ou on arrête, sachant que l’horloge bio (tjs celle-là) tourne…
    Mais jolie méditation, jolie billet Mdame Cranemou :)

  2. Le mot « deuil » est tellement vrai pour ce choix… Je suis sur le même chemin que toi alors je comprends presque chacun de tes mots mis à part le fait que je n’en suis pas encore arrivée au bout…

  3. Oui, un vrai travail de deuil à accomplir… Moi je ne suis qu’au début, plumeau a 3 mois et je n’arrive pas du tout à me dire que « plus jamais » et pourtant ce deuxième accouchement a été un véritable désastre physique et émotionnel…..

  4. C’est tellement dur et si peu de personne en parle moi je n’arrive toujours pas à me dire que c’est fini pourtant j’ai déjà 3 loupiots (et chéri n’en voulait que deux ^^)
    Et moi je fond toujours devant un ventre rond d’ailleurs je fuis l’émission baby boom de tf1 parce qu’elle me fait pleurer.

    Merci pour ce sujet j’espère que ça passera pour moi aussi …

  5. Très joli billet… Toujours difficile de se dire que c’est terminé ! Tu as les mots justes et c’est chouette que l’affaire « soit classée » dans ta tête pour bien vivre le reste avec ta très jolie famille. ici aussi nous avons eu à faire des choix de vie ou pas… ça peut paraître étonnant quand on nous voit avec les cinq mais ce fut le cas. Un jour je le raconterai sur mon blog mais c’est encore tôt… Plein de pensées.

  6. jolie façon de dire que c’est terminé.
    je pense pareil de mon côté, après deux césa également et une supposée adhérence des tissus, je ne veux pas prendre le risque d’une 3 césa.
    je dis « supposée » car je ne suis jamais allée faire l’écho, car c’est une chose de se dire « je ne veux plus d’enfant »; et c’en est une autre de s’entendre dire « vous ne pouvez plus »…
    j’ai le regret de ne pas « tenter » la petite puce après mes deux p’tits mecs, mais tant pis.
    j’ai déjà deux loulous qui sont venus naturellement, quand je vois le parcours du combattant que mènent des amis autour de moi afin d’en avoir un; je me dis que j’ai de la chance.
    merci cranemou de mettre encore une fois des mots sur ce que je ressens.

  7. Je comprends ta reflexion et je pense qu’il y a un vrai travail de deuil à faire. Pour moi ce sera le deuil du quatrième, non cinquième pardon. Ca a l’air dingue comme ça mais je me laisse encore une porte ouverte. Mon Homme insiste pour qu’on la referme. Moi je ne suis pas prête, pas encore, encore du chemin à parcourir pour abandonner une éventuelle petite fille ou un un quatrième pirate…

  8. superbe! cette vérité est tellement difficile a accepter… Mais c est exactement le cheminement qui se fait en ce moment dans ma tête…A 32 ans je suis deux fois maman également et ça en restera la…
    « Work in progress » pour ce travail de deuil

  9. Quel billet fort et courageux!
    J’ai eu la chance de survivre à une première grossesse (qui aurait pu être tragique pour mon bébé et moi), puis nous avons pris le risque calculé d’avoir un deuxième enfant, en sachant que mon premier garçon risquait de devenir orphelin – et c’est sans regret.
    J’ai eu deux garçons d’âges assez rapprochés, en bonne santé, (trop) plein de vie – c’est exactement ce que je souhaitais comme famille. Même si les grandes fratries de 4 enfants et plus font rêver, je savais avant d’être maman que ce ne serait pas pour moi, et donc je n’ai pas de regret sur ce point-là.
    De se dire aussi que je ne saurais pas ce que c’est que d’avoir une fille, une mini-« moi » qui n’en serait peut-être pas une finalement… qu’il y a des choses que je tiens de ma mère, de ma grand-mère, et ainsi de suite, que je ne pourrais pas transmettre. Que je ne connaîtrais pas la complicité grandissante mère-fille au fil de la vie. Mais se dire que j’occuperais toujours une place de reine dans le coeur de mes garçons!

  10. Je suis bien plus vieille que toi, 5 ans quand il s’agit de maternité ça compte, et pourtant je n’arrive pas à faire une croix sur mon désir d’enfant. Dans ma tête d’ abord et dans mon corps surtout. C’est comme si mes tripes parlaient à ma place. Peut être aussi que certaines erreurs du passé pèsent dans la balance. Un jour je serai sûrement prête moi aussi, mais pas tout de suite.

  11. C’est aussi bien… j’ai une très bonne amie qui a deux enfants d’à peu près l’âge des tiens, et le plus âgé à des troubles autistiques, et elle s’en voulait de dire qu’elle ne se sentait pas capable d’élever un troisième, mais comme je lui ai dis, je préfère que ton énergie se porte sur les deux premiers plutôt qu’en faire un troisième qui t’empêcherai de donner aux autres toute l’attention dont ils ont besoin… chacun fait comme il le sent, certains ne se sentent bien que dans une grande famille, d’autres pas, l’important c’est que tu sois heureuse et que tes enfants le soient aussi !

  12. Je ne sais pas combien d’enfants j’aurais. Je sais juste que j’en voulais au moins deux. Je ne sais pas s’il y aura un troisième ou pas. Du coup j’essaye de vivre cette grossesse comme si c’était la dernière. Comme je ne l’ai pas vécue pour Tipou. J’essaye de me souvenir d’un maximum de chose des fois qu’il n’y ait jamais de petit 3.

  13. Emouvant et touchant ton billet! Je crois qu’il faut passer par cette phase, c’est naturel! J’ai 34 ans et je suis passée par là il y a un moment. Aujourd’hui mes fils ont 7 et 9 ans, j’aime avoir des grands comme ça et je ne pense jamais replonger dans la maternité :)

  14. je suis à peu près dans le même état d’esprit. Une grande évidence qu’un nouveau bébé ne naîtra plus de moi, avec encore certains jours pourtant cette envie de voir la vie grandir à nouveau.

  15. mercii pour ton article, j ai le meme sentiment je me dis que ma puce de 6mois (la 3éme) c’est la derniére que c’est sur pour diverses raisons mais d un autre coté j’aimerais tellement en avoir un 4éme pas tout de suite mais je pense que dans 3ans sa va etre très dur de resisté. j’espere arrivée a faire le deuil comme toi !

  16. Mon commentaire va ressembler aux autres mais cette fois j’ai envie de commenter car je suis en plein dedans. Mon petit deuz’ n’a que 2 mois et mois « que » 28 ans .. mais je commence à faire le deuil et rien que de l’écrire: les larmes montent!!
    Autant pour le prems’ on se dit que le temps passe vite et ce qui est fini avec lui recommencera avec le prochain. Mais cette fois il n’y à pas de prochain et ce qui est fini: est DEFINTIIVEMENT fini! Mon corps n’enfantera plus: c’est dur de se faire à l’idée….

  17. Hé ben chapeau ! Je ne sais pas comment tu as fait et ma plus grande peur c’est de ne jamais faire ce deuil. Sérieux, j’y pense tous les jours ! C’est beau, de la manière dont tu le dis ;-)

  18. je n’ai pas encore fait « ce deuil », en meme temps nous sommes en plein essais pour l’avoir; sauf qu’etant passé par la PMA pour les 2premiers, et ne souhaitant pas y retourner (en meme temps, peut etre que je retenterais peut etre lol), si debut 2013 ce n’est toujours pas concretise, il n’y en aura plus d’autres
    ce sera surement dur, car j’ai toujours reve d’en avoir 3, mais la nature en a decide autrement
    et c vrai que ca peut « bouffer » cette envie (et ca fait 16mois qu’on y travaille lol)

    1. je suis au même point que toi snoops… à part la pma. ça fait aussi 15 mois qu’on essaie d’avoir le petit 3ème que j’ai tjs voulu mais qui n’arrive pas… et ça me bouffe, à chaque nouvelle annonce de grossesse dans mon entourage, je plonge un peu plus dans la déprime…

  19. Ici l’accouchement est encore tout frais, et comme tout s’est bien passé, je ne peux pas me dire que c’était le dernier. Même si dans notre situation en faire un troisième serait une pure folie, je me dis encore « dans 6/8/10 ans, pourquoi pas… »

    Mais je comprends ta décision. Courage!

  20. J’ai quasi 40 ans, 3 césa au compteur, pas d’homme dans ma vie… et ben j’ai pas réussi à faire le travail de deuil.

    J’ai pas envie d’un quatrième, parce que ça ne pourrait être qu’un projet de couple. Et puis les nuits sans sommeil, l’allaitement version bébé-prothèse, les couches, les galères de garde, les maladies infantiles, gérer le boulot et les monstres,…. ben je vous fait pas un dessin.

    Malgré tout ça, je n’ai pas définitivement renoncé, la vie est pleine de surprise (comme mon ptit dernier, pas du tout prévu). Je sens en moi la capacité à m’enthousiasmer à nouveau pour un projet de bébé.

    Je suis un peu schyzo? Sûrement. J’aimerais avoir ta sagesse.

  21. Un très joli billet.
    Pour moi, avec mes 2 gars la question d’un autre enfant ne s’est absolument pas posée. J’ai eu des grossesses (et accouchements) très « faciles » (pas de complications quoi!) et pourtant l’évidence que ma tribu était au « complet » (je trouve que ton terme est bien choisit) . En ce qui me concerne, pas d’envie et donc pas de deuil.

  22. je comprend très bien, il y a des femmes qui n’arrivent jamais a ce deuil, d’autres qui ne se posent pas la question tellement elles n’y pensent pas, je n’ai qu’une enfant, aucune envie d’un second, je ne sais franchement pas si j’en aurais un autre un jour parce que je suis très bien comme ca, meêm si aux yeux de certains cela peut paraître choquant.Le mieux dans cette histoire c’est que tes idées soient claires et que tu ne souffres pas de cette « affaire classée »

  23. Oh mon petit Cranemou, te lire me fait un bien fou… Zhom et moi avons 3 enfants à nous deux, à 36 ans l’envie me taraude, m’envahit, me blesse, et finit parfois par disparaître, pour remonter à la surface ensuite… Peur de ne plus être à la hauteur, de ne plus avoir la patience suffisante, et surtout, très égoistement, perdre à nouveau la « liberté » acquise du fait de l’autonomie des 3 grands… Mais j’y pense… Souvent.
    J’espère qu’un jour je réussirais à être honnête avec moi même, et comme toi, décider que la maternité n’est plus pour moi.
    Bisous

  24. Etant fille unique, j’ai trouvé cette singularité lourde à porter une fois arrivée à l’âge adulte. Aussi, quand mon petit est arrivé, j’avais déjà 33 ans, et ça s’était si bien passé que je me disais « youpi, super, on remet ça très vite! ». Chéri n’était pas super emballé par l’idée, sa conception étant à l’opposée de la mienne (un frangin avec qui la connexion ne s’est jamais faite).
    Mais les aléas de la vie (chômage et maladie) en ont décidé autrement…
    Je m’étais dit « un petit 2è pour mes 40 ans, ce serait un pari fou, ça me fait envie… ». Sans parler de la pression insistante, constante de la société et de la famille, qui ne comprend pas que vous ne remettiez pas « ça »… et tous les discours moralisateurs sur les « dangers » de l’enfant unique…
    Puis voilà, j’ai eu 40 ans, et il n’y aura pas de petit(e) deuxième. Titi est #1 et le restera (mais lui, ça ne semble pas le tarauder plus que ça).
    Ai-je pour autant fait ce deuil, que tu exprimes si justement ? J’ai peur que non…
    Suis-je malheureuse ? Non plus, car comblée par ma vie tridimensionnelle (mère-femme-boulot), et heureuse de pouvoir donner toute l’affection, toute l’attention et tout le temps que mon Titi attend de moi, mais aussi Chéri, et le reste de mon entourage.

    Alors pourquoi ma gorge se serre encore quand j’écris ces lignes ?

    1. Très belle façon de voir l’arrêt de la maternité! Et ce la me conforte dans l’idée que mon « deuil » n’est pas fini. Tu as raison clairettededie69, se consacrer à son enfant et à son homme, c’est déjà beaucoup, mais que répondre à petit bonhomme de 4 ans 1/2 qui demande « tu ne peux pas être une maman ballon toi? » quand il voit ses copains avoir le 2ème ou le 3ème frère ou soeur…
      Je suis presque déçue de ne pas pouvoir me dire que ce n’est pas possible « médicalement », c’est juste que papa (enfant unique et qui n’en n’a pas souffert) n’est pas décidé… et que j’aime ce papa…
      Pourquoi est-ce aussi difficile ce qui nous rend aux trippes??
      Bon courage à toutes celles qui sont sur ce cheminement de deuil de maternité… et vivement que j’accèpte que nous soyons « complet »

  25. J’aime beaucoup cet article, je découvre ton blog donc ne connais pas ton parcours.
    Pour moi aussi j’avais fait le deuil du 3e. J’ai eu des jumeaux, mon gynéco m’avait dit que je ne pourrais pas en avoir d’autres sans traitement à cause de l’endométriose.
    J’avais fait mon deuil du 3e après 2 ans d’essais. J’ai vendu ma poussette, trouvé un boulot et pensé à autre chose (à ma chef une vieille revêche). Et puis alors que je pensais avoir une ménopause précoce (je suis du genre à imaginer le pire), j’étais enceinte.
    Aujourd’hui j’ai une petite fille après 2 garçons.
    Un accouchement de rêve, à terme après une grossesse à risques et 2 prémas.

    http://fashion.maman.over-blog.com/categorie-12473252.html

    Courage pour ce travail de deuil difficile.

  26. Quel joli billet.

    J’ai dû faire le deuil d’une grossesse. J’ai fait le deuil de l’enfant biologique aussi. Je n’ai pas fait le deuil de l’enfant.

    Mais une fois le premier arrivé, je sais que je vais devoir faire le deuil d’un deuxième enfant et j’ai beau y travailler, ma gorge se serre aussi quand j’y pense.

    Merci pour ce très beau post

  27. Ce billet me touche beaucoup car, moi je n arrive pas a le faire le deuil du 3eme…j ai 37 ans, 2 chouettes petits garcons de 6 et 3 ans et je reve d un troisieme jour et nuit …fille ou garcon qu importe. Mais impossible de convaincre mon cheri…Je trouve ca tres dur car rien ne l empeche materiellement : aucun soucis financier, une grande maison, une sante olympique et deux grossesses et accouchements sans problèmes. Alors non ce deuil je ne peux pas m y faire…et le tems passe, et le manque devient souffrance et monsieur ne veut meme plus en parler. Je viens d une famille de 5 enfants avec des freres et soeurs que j adore. C est con , mais pour moi deux enfants, c est pas une vraie famille… Merci pour ce billet et courage a celles qui sont dans mon cas.

    1. Bonjour Souloute,

      Comme je me reconnais en tous points dans ton témoignage, et que les années sont passées pour vous, je me permets de vous demander des nouvelles… qu’en est il aujourd’hui ? Le deuil est-il fait ? Est ce que ce schéma à 4, qui n’était pas votre idéal l’est devenu ?
      L’ambiance dans notre foyer est un peu ternie, il semblerait que ce soit à moi de faire le chemin pour me combler de ce que l’on a déjà… mais cela me semble aujourd’hui bien compliqué…
      Merci d’avance pour vos lumières sur la suite de votre parcours, qui m’aidera peut être à avancer un peu plus vite ?

  28. ici aussi le deuxième accouchement a sonné le glas d’un troisième. Hystérectomie en urgence, clair, net, précis. Et 6 ans après même si le fait est accepté, l’envie elle me tenaille encore et toujours. Bravo à toi pour avoir tourné la page

  29. Moi je suis encore dans ce deuil du 3ème. Pas pour les même raison que toi .Rien ne m’oblige à m’arrêter. Si ce n’est la raison.
    J’ai déjà 2 beaux enfants. Une fille, un garçon. L’équilibre parfait à la maison. Et puis je ne me sens pas la force, ni le courage de mener une 3eme grossesse, tant la dernière a été stressante. Pas le courage de vivre un accouchement ou une césarienne (déjà testé les 2 et non merci).
    Et puis 2 c’est bien. J’ai 2 bras, un pour chaque enfant.
    C’est la raison qui parle et qui commence a l’emporter. Je ne pleure enfin plus devant Baby Boom. Je pense que la page est presque tournée

  30. C’est joliment dit, et ça fait réagir, naturellement. Je dirais que tant que cette idée est claire pour toi, c’est le principal. C’est bien d’arriver à une conclusion qui te convienne, à toi. Je ne suis pas passée par là, car les 3 on les a, et chacun a sa place, plus ou moins facilement selon les moments, les joies de la vie de famille ;-) C’est notre petite tribu, celle qui nous va. Se dire que sa vie convient comme elle est c’est un cheminement qui peut être long !
    J’aime bcp ton avant-avant dernière phrase.

  31. C’est un très joli billet…
    enceinte du 2ème, j’essaie d’en profiter au max, parce que je me dis qu’il n’y aura pas de 3ème… Enfin j’essaie de m’en convaincre, parce que je suis bien loin d’être sure de mon choix, mais c’est ce qui serait le plus raisonnable…

  32. …finalement, ce billet aurait aussi pu s’appeler « quand la raison l’emporte sur les entrailles »…

  33. ne dit jamais , » jamais »! car j’ai eu trois enfants très jeune , et un beau jour, plus jeune du tout, j ai cru être enceinte! et m^me si je pensais comme toi ne plus jamais avoir d autre enfant, le fait de croire que je pouvais être enceinte avait tout bouleversé !
    il a fallu du temps pour que je me rende compte que vraiment ça n était plus le moment! et que j admette cette non grossesse!TU es encore jeune, et la vie est surprenante et elle peut te donner de nouveau envie d un autre enfant ! ou pas ;)

  34. Maman de 3 filles, on me demandais souvent à quand LE quatrième ?
    Je répondais qu’avec la chance que j’avais mon 4eme serait une fille.
    Cela ne me dérangeait pas, mais je me suis surprise à me demander si c’était vraiment un enfant en devenir que je voulais ou le fait d’être enceinte.Sentir mon enfant bouger, puis le tenir dans mes bras, l’allaiter.
    C’était plutôt un besoin égoïste de ma part, je ne voyais pas plus loin que la petite enfance.
    Du coup ce constat m’a permis de faire le deuil et j’apprécie maintenant d’avoir des enfants autonomes et bizarrement l’envie de couches, de nuits sans sommeil et des réveils aux aurores ne me tentent plus.

  35. Moi je ne sais pas. En ce moment, je n’ai aucune envie d’avoir un autre enfant. Je gère trop de choses seule.
    Et puis, ça bouge à l’extérieur et ma période de coocooning intense avec la petite est passée, on se sépare plus facilement elle et moi…
    Du coup, retourner dans cette période super intense, qui parfois m’a conduite à faire de mauvais choix, je ne sais pas…
    Avec une femme de ménage, peut-être… (mais je m’égare un peu !)

  36. bonsoir, je me sens completement concernee par ton article, j arrive a la quarantaine et des fois aussi, ca me prend encore des envies de bb, mais retourner dans tous ca, je n ai plus envie moi non plus, les pleurs, les nuits les bib, non finis pour moi, nous sommes 4, fiers de mes 2 bambins, fille et garcon qui arrive lui bientot a 3 ans comme ta derniere;
    Finis les galeres du conge parental, j aime ma ptite famille qu on a cree et la vie que l on a.
    Merci pour ton article.
    Merci d exrocicer tous ces demons lol.
    Bonne soiree, bisous

  37. J’aurai pu écrire ton billet avec quasiment les mêmes mots, il y a quelques mois. Le deuil ça y est moi je l’ai fait.
    Bonne progression !

  38. Mon dernier a deux ans et je commence le deuil de cette dernière maternité. J’ai ce désir de bébé bien présent mais déjà je n’ai plus ce désir d’enfant.
    Certains jours j’ai envie de hurler et d’autre l’idée d’un troisième me semble inconcevable. J’ai deux garçons et j’ai toujours pensé avoir un jour une fille, et je crois que c’est ce désir de petite fille qui est le plus dur à museler. En même temps je ne peux pas vouloir un troisième enfant juste pour avoir une fille, c’est complètement stupide ( les lois de probabilités sont pourtant simples).
    J’ai hate de pouvoir me dire affaire classé et de commencer à penser à autre chose, tout simplement me contenter de regarder grandir mes enfants, sans penser à un hypothétique troisième.
    Le papa n’en veut pas mais je sais que je n’aurais pas à le convaincre trop longtemps, et je crois que c’est cela le pire, savoir que tout repose sur ma décision, certains jours c’est dur d’autres plus évident. Petit à petit je sais que l’idée de cette fin fait son chemin, elle gagne petit à petit. Il le faut de toute façon.
    Cela fait du bien de lire que d’autres personnes passent par ce même cheminement. Merci.
    Bonne journée.

  39. j’etais moi aussi en deuil , je ne voulais plus d’enfant , c’etait fini reglé comme du papier a musique , a nous les belle vie avec deux grands qui poussent comme des champignons , on peux aller partout , faire tout ce qu’on veut c’est génial sauf que voila , la vie a décidé de me donner un troisieme enfant , test de grossesse qui vire au positif et la grand élan de panique !! je revois tout défiler couches biberons pleurs , coliques , les crises d’angoisses et le baby blues ect ect .. NNNNOOOOOOOOOOON stop c’est fini , et cette petite voix qui me dit : allez encore une fois , une derniere fois, et la je revois tout le bon coté de la maternité , le bonheur de donner la vie a nouveau ,, la chaleur de ce petit etre qui demande qu’une chose etre aimé , ces grands yeux qui nous scannent lors de la tétée, les sourires qu’ils font aux anges pendnat leur sommeil ,les rires aux eclats si spécifiques des bébés et toute cette magie qui fait de nous des mamans : j’ai cedé, je suis enceinte de 6 mois et dans trois mois , des petits pieds débarquent pour agrandir la famille , j’en suis très heureuse , je ne regrette pas d’avoir gardé ce cadeau de la vie !! mais ce coup ci ce sera vraiment le dernier juré craché !!!

  40. Je suis actuellement dans cette tourmente que tu décirs.
    J’ai deux adorables monstrouilles, j’adore la période bébé, j’aime avoir des enfants rapprochés et ma petite monstrouille a « déjà » 20mois et ça me met la pression car si troisième il y aura je veux pas qu’il arrive tard et qu’ils soit un peu « seul »…
    En plus mes deux monstrouilles me demandent un bébé et j’adore mes monstrouilles et j’ai envie de leur faire ce plaisir, j’adore les fratries (même si je n’ai plus de contacts avec mes soeurs, mais ce sont de mauvaises personnes).
    Mais… ce n’est pas le moment pour moi, je ne me sens pas capable d’avoir une grossesse, j’ai des grossesses très difficiles, risquées, horribles on peut le dire et je sais qu’elles seront toute ainsi car mon corps est ainsi.
    Et en ce moment je suis malade et épuisée donc je ne peux pas avoir ce petit troisième et ça me stress et pourtant je ne sais pas si au fond de moi je le veux ce troisième.
    J’adore les bébés, j’adore les fratries, mais je suis fatiguée et mes filles sont presque grande et gagne en indépendance chaque jour, un troisième c’est replonger dans la dépendance même si ce n’est qu’un temps, ça reste pour nous un temps de « sacrifice », de longue hibernation.
    Et pourtant je trouve le schéma à 2enfants triste, triste pour moi hein, triste dans ma tête dans mon imagination, je n’ai jamais trouvé triste qu’une autre famille ait deux enfants (un je ne dis pas, mais ça ne me regarde pas ces choix là).
    Bref, comme tu dis c’est un deuil et ce n’est pas facile de savoir si on veut le faire (et me dire qu’à 30ans je n’aurais plus d’enfant n’est pas facile non plus)

  41. Pas facile, c’est un long chemin
    Je suis contente que tu arrivés à accepter et à te concentrer sur tes adorables grands
    Bon courage pour la suite

  42. Joli billet. Tu as l’air apaisée. Je n’y suis pas encore. Parce que ce 3ème, j’en ai trop envie mais c’est mon mari qui veut s’arrêter là, c’est ferme et définitif qu’il m’a dit :)

Répondre à clairettededie69 Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.