L’échec du dimanche

Vous vous rappelez en fin de semaine dernière, je vous annonçais fièrement que j’allais voir une course  de caisses à savon.

N’imaginez pas du tout que je débloque, les caisses à savon, en fait, ce sont des engins sur roues fabriqués par des tordus du cerveau et des genre de fous du volant qui ne connaissent pas l’angoisse de leur mère lorsqu’ils se mettent à débouler une pente dans ces bolides made in home. Satanas et Diabolo en prennent pour leur grade, dans ce genre de compet, vu les cas aux commandes!


Donc, dimanche, j’avais ma super sortie de prévue, pour une fois qu’il se passe un truc d’un peu exceptionnel dans ma chère ville et que je peux en faire profiter N°1, j’étais vraiment motivée.

Le début de la course étant prévue pour 14h, on se doutait bien qu’en arrivant à 13h55, on n’allait pas vraiment trouver de place pour se garer!

Tony nous a donc jeté, N°1 et moi, au bas de la piste pour que nous allions chercher un « bon endroit » où se mettre. Entendre par là, un endroit où N°1 allait pouvoir se faufiler sans mourir asphyxié tandis que moi, je serai derrière, en essayant de prendre 10cm grâce à mes pointes de pieds bioniques.

Comme une dinde, je me suis dit que l’arrivée n’était pas franchement un bon emplacement, vu qu’il y avait peu de chance pour que les dingos sur roulettes atteignent cette ligne (je suis le positivisme incarné).

Alors, j’ai entrepris avec mes petites bottines à talon et mon N°1 super excité de grimper sur la colline, là, dans cette espèce de forêt. J’ai jamais autant mangé de ronces de toute ma vie, et je parle pas de mon triple lutz piqué avec réception crêpe suzette dans la gadoue. Crépie, j’étais. N°1 s’en est sorti avec 2 pauvres petites rayures aux mains alors que j’étais pleine de terre et sans plus aucune fierté, même celle d’y être quand même arrivé!

Tony a fini par nous rejoindre. En vrai, je n’ai rien vu des 10 voitures qui sont passées devant moi, il y avait un monde de folie. N°1 s’est éclaté et Tony a dû voir 2 caisses à savon en tout pour finalement me dire qu’il sentait des gouttes et que ça allait niquer son brushing que vu le monde, valait mieux se tirer maintenant avant qu’il tombe des trombes.

On a mis une heure entière pour descendre. Entre temps, la course avait été suspendue.

En arrivant à la voiture, on avait l’air de trois grosses loques empattées et terreuses.

J’ai appris le lendemain que la course avait été finalement annulée, pour raison de sécurité. Faut dire qu’à Lyon, on s’attendait pas à voir plus de 20 000 personnes se bouger les fesses pour délirer devant des cochons ou des paquets de pop-corn sur roues.

Finalement, on n’aura donc rien loupé, mais j’espère que Red Bull mettra un peu plus de moyens la prochaine fois (s’il y en a) pour l’organisation, parce que là, c’était l’échec, même si l’ambiance y était, j’ai quand même eu les chocottes avec cette foule! Ils devaient croire qu’à Lyon, il n’y avait  que des vieux qui bougeaient pas de chez eux…

Bon, bah aujourd’hui on va boire le thé chez ma mère!

7 réflexions sur « L’échec du dimanche »

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