Comment dire non au Quotidien Quotidien?

Lundi, 7h27:

Clapiotte se réveille, elle hurle par intermittence, je mets mon bas de jogging, ma veste en polaire, je me mange le petit orteil sur le pied du lit. Je fais chauffer le lait en dressant la table du petit déjeuner, N°1 déboule et a faim. On débarbouille la troupe, on part à l’école, on revient de l’école, je croise Tony dans le couloir, il a son haleine du matin qui se marie très peu avec mes 2 heures d’éveil, déjà. Tony part au boulot, je couche Clapiotte, je prend ma douche, je réveille Clapiotte, je pars à l’école, je reviens de l’école, je fais à manger, je fais manger les nains, je débarrasse, je retourne à l’école, je reviens de l’école, je couche Clapiotte.

Il est 14h. J’ai le temps de passer un voire même deux coups de fils, de bloguer un peu. Clapiotte se réveille, je la fait goûter, la change. je pars à l’école, je reste une demi heure au parc, je reviens de l’école, je fais goûter N°1. Je sors les jouets de Clapiotte, N°1 se met avec nous. Quand Clapiotte est calme, on arrive à faire un jeu de société avec N°1 sans que ce soit le souk.

Il est 18h, je baigne les enfants, je les mets en pyjama.

Il est 19h, Tony rentre du boulot, les enfants jouent plus ou moins calmement avec les ustensiles de cuisine, faudrait pas qu’ils s’éloignent trop de moi. Je prépare le repas. Je fais manger Clapiotte, je dresse la table, j’appelle les garçons. On mange.

Il est 20h, je couche Clapiotte, je brosse les dents de N°1, je couche N°1, je m’affale sur le canapé, je me traîne jusqu’à mon lit.

Il est 22h: je dors.

 

Je ne vous fais pas de dessin, c’est tous les jours la même rengaine. Un éternel recommencement. Quoique…

 

Lundi: 7h45, N°1 vient m’embrasser tendrement le front pour me réveiller. J’enfile ma tenue d’appartement si sexy et je saute le pied léger sur le parquet tout chaud. En arrivant dans le salon, je note que la machine à café a commencé son travail et que les tartines sont grillées ET encore chaudes.

N°1 sautille joyeusement, il se prépare son chocolat avec une attention toute particulière. Clapiotte et Tony dorment encore, ils ont le temps. Pendant que N°1 s’habille seul, une surprise m’attend dans la salle de bain, la baignoire est remplie et dégage une odeur délicate, je me glisse dedans avec plaisir. Pendant ce temps, j’entend Tony se préparer, il emmènera N°1 à l’école aujourd’hui, et comme il n’y a pas grève, il a cantine (un cari d’agneau, miam). Clapiotte gazouille joyeusement dans son lit en m’appelant de temps en temps avec tout son amour de petite fille. Mais elle patiente gentiment jusqu’à ce que je sois prête et parfaitement brushée (ce qui, évidemment, ne me prend que 5 minutes).

Lorsque Tony revient de l’école, il sort des brochures de vacances, et pendant que Clapiotte vide son biberon, nous nous projetons dans nos futurs transats au soleil.

A midi, la voisine sonne à notre porte, elle doit absolument s’absenter mais comme elle a cuisiné toute la matinée, elle préfère que nous profitions de son couscous maison pour ce soir, puisqu’elle ne sera pas rentrée.

Alors que Tony est au travail (il vient de me prévenir qu’il venait d’être augmenter), et que Clapiotte sieste, une jeune fille frappe à ma porte. Elle est chargée d’une table à massage et d’un tas de lotions. Tony a eu la bonne idée de me prendre ce rendez-vous alors que je me plaignais de mon dos, récemment.

Une heure plus tard, totalement détendue, ma belle mère m’appelle pour me proposer de garder les enfants ce soir. Ca tombe bien, un bon film est sorti et j’avais terriblement envie de tester ce nouveau restaurant dans le quartier.

Nous rencontrons de vieux amis à la sortie du restaurant, nous refaisons le monde le reste de la soirée dans ce resto qui s’avère excellent. Nous rentrons vers 23h. Ma bele mère a passé une super soirée, elle repart chez elle. Nous nous délestons de nos affaires pour que nos corps ne fassent plus qu’un et nous endormons profondément, jusqu’au lendemain, où d’autres petits bonheurs nous attendent.

 

Bon, en vrai, s’il m’arrivait ne serait-ce qu’un petit truc extraordinaire dans mes journées monotones, ça serait déjà génial! Du coup, comme en ce moment j’en ai un peu raz le bol de ce train-train, je suis devenue membre du « Non au Quotidien Quotidien » sur leur page Facebook et je sais très bien que certains d’entre vous vont être tentés… même s’il faudra attendre le 2 novembre 2010 à 11h GMT+2 pour la e-flash mob (genre j’me la pète je fais des flashmob maintenant…mais siii, une mobilisitation générale…mais sur internet) pour savoir qui se cache derrière ce message, qu’à mon avis, tout le monde partage!

Je vous invite à venir voir un peu la page Facebook pour commencer à réfléchir à qui se cache derrière tout ça, ce que vous, vous feriez pour dire non au quotidien quotidien et pourquoi pas participer à l’événement!

Alors? Vous faites quoi pour ne pas vous encroûter vous?


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5 réflexions sur « Comment dire non au Quotidien Quotidien? »

  1. Du coup c’est ta BM qu’a profité du couscous de la voisine !! Miaam un couscous !!!!!
    Les brochures transats = Punta Cana !!!!!!!!!!!!

  2. UNE journée nationale, c’est si peu et faisable :/ (c’est le baratin via FB). J’ai de la chance mes journées ne sont pas trop quotidien-quotidien (bien que j’aie une routine « positive » que j’affectionne)

  3. Ohlala ton 1er résumé de journée ressemble étrangement au mien, il faudrait juste changer les noms et quelques horaires. Mais ca ressemble ma routine ^^
    Je suis preneuse pour la 2eme aussi :p

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